26 décembre 2014

Je suis connectée

Bonjour,


Noël est passé, mon grand-père est toujours là, mais il ne se réveillera plus. La vie suit son cours, et je fais en sorte d'aller de l'avant. Alors, plutôt que m’apitoyer sur mon sort, parce que je n'ai pas tellement envie d'en parler plus, autant te parler cadeau de Noël, et surtout geekerie.

J'ai été gâtée. D'abord avec mon Iphone6, bien que je l'utilise déjà depuis presque un mois (mais il reste mon cadeau de Noël de la part de ma mère), puis avec les quelques cadeaux en plus au pied du sapin. Parmi eux, on retrouve un sac Mugler juste énorme, un soin à l'institut de la fille de la copine de mon père, la poupée Raiponce de la collection Disney's Animator (#j'ailemêmeâgequePoupette) et ce petit objet technologique, cadeau de la part de Chéri. 

Ceci est un Zebracelet² de la marque MyKronoz, marque suisse spécialisée en petits appareils connectés. C'est la version femme, puisqu'il existe Zewatch² pour les hommes (il fait plus montre que bracelet, voilà la seule différence). Il permet donc de donner l'heure, mais aussi grâce à sa connexion en Bluetooth de se synchroniser avec son smartphone. Et là, déjà bonne nouvelle, ça fonctionne aussi bien avec un Iphone qu'un téléphone sous Android ou sous n'importe quel téléphone ayant le Bluetooth (mais là, certaines fonctionnent ne sont pas accessibles). Entre autres fonctions, il peut recevoir un appel (et l'accepter grâce à ses micros et haut-parleurs intégrés) ou le refuser d'ailleurs, faire podomètre, analyseur de sommeil ou encore permet de voir qu'on a reçu un message. Bref, quelques fonctions plutôt sympathiques.

Aussitôt reçu, aussitôt chargé (en 1h30 il est à fond) et testé. Il est plutôt sympa au poignet, même si au début je le trouvais un peu gros, et il se fait plutôt vite oublié (36 grammes, c'est finalement pas bien lourd). J'ai bien sur testé la fonction téléphone. C'est pas mal, le numéro ou le nom s'affiche, je peux répondre. Par contre, forcément, s'il y a du monde autour de moi, ben les gens profitent de la conversation. Idem si on veut écouter sa musique d'ailleurs. Mais ce n'est qu'un détail, je ne pense pas m'en servir comme téléphone tout le temps. Surtout que pour que cela fonctionne, il faut avoir le téléphone à moins de dix mètres. Cela reste pratique quand lorsque comme moi, on rate généralement un appel parce qu'on cherche son smartphone dans son sac pendant cinq minutes... 

Pour la fonction podomètre, là, j'aime beaucoup. Je me sers déjà du podomètre de l'appli santé de Apple, mais bon, je ne trimballe pas l'Iphone partout avec moi. Là, le Zebracelet² reste à mon poignet et compte tous mes pas. Petit bémol ? Il compte aussi les trajets en voiture, puisque ça bouge (l'appli Santé prend en compte l’ascenseur pour les nombres d'étages montées, alors bon...). Mais comme je ne peux prends pas forcément la voiture tous les jours, ce n'est pas bien grave. Il permet aussi de savoir combien de kilomètres sont parcourus et combien de calories ont été dépensé. Mieux, sur le téléphone, on peut programmer ses objectifs du jour et il nous averti quand on a réussi. Je trouve ça vraiment sympa, surtout que de base, les objectifs sont programmés sur une activité physique modérée et qu'on peut donc augmenter petit à petit.

Zebracelet² a aussi une fonction "moniteur de sommeil". En gros, il calcule en combien de temps on s'endort et les phases de sommeil. Ici aussi, j'aurais aussi un petit bémol. Il considère que l'on dort lorsqu'on ne bouge plus. Alors quand comme moi, on est malade, on tousse que ça en peut plus et que donc, dès qu'on trouve La position qui permet de ne pas tousser, on ne bouge plus, ben il considère qu'on dort. D'après lui, j'ai donc mis trois minutes pour m'endormir. D'après moi, il m'a fallu plus d'une heure... Pour les fonctions "sommeils légers" et "sommeils lourds", là, ça va, rien à redire. Idem pour les fonctions "réveil en pleine nuit".

Au final, le Zebracelet² est un gadget technologique plutôt sympa, surtout qu'au final, c'est un entrée de gamme, pas "trop cher" (79 euros tout de même) qui fait plutôt pas mal son job tout en état assez joli. Bon, pour le moment, je t'en parle à chaud, donc forcément, je suis super contente de mon petit jouet, mais je pense vraiment qu'au quotidien, il va mettre bien pratique (surtout que du coup, maintenant, j'ai une montre, rien que pour ça, il sert). Je t'en reparlerais surement dans quelques temps, après plusieurs jours/semaines/mois d'utilisation.

Pour retrouver le Zebracelet², ses caractéristiques techniques et le reste de la gamme MyKronoz, c'est par là.


24 décembre 2014

Adieu 2014, et ne reviens surtout pas

Bonjour,


Il parait qu'il est de bon ton, surtout lorsqu'on a un blog, d'écrire une petite lettre à l'année qui vient de s'écouler. Histoire de faire un bilan, de se remémorer les bons moments, les mauvais aussi. 

Je n'arrive pas, aujourd'hui, à me souvenir des bons moments de 2014. J'en suis incapable, tout comme je suis incapable de me retenir de pleurer toutes les cinq minutes. Je ne sais même pas comment j'ai réussi à me trainer jusqu'au travail, ce matin. 2014 n'aura pas été une bonne année. Ni pour moi, ni pour ma famille. Nous avons eu beaucoup de déconvenues, trop. Chômage, dépression... Décès. J'ai perdu ma grand-mère paternelle fin mai. Cette année, je n'irais pas la voir pour les fêtes. Je ne passe plus devant son ancien immeuble. J'ai réussi à surmonter le chagrin, pour un temps. Il parait que la vie continue. 

Aujourd'hui, nous sommes la veille de Noël. J'ai toujours eu du mal avec Noël depuis mes onze ans, année où j'ai perdu mon grand-père paternel, un 26 décembre. Cette année va être bien pire que tout. Hier, mon grand-père maternel a lâché. Il n'a plus envie, il ne veut plus se battre. Ça nous pendait au nez. Trop de problème de santé, un ras le bol qui ne faisait qu'augmenter pour lui. Et puis, il a finit par se laisser aller. Hier, j'ai passé mon après-midi dans sa chambre d’hôpital. Il semblait serein. Nous étions tous là. Mais l'a-t-il su ? Je ne sais pas, j'espère que oui. 

Il n'y a plus d'espoir pour lui. Nous devons le laisser partir. Nous devons nous faire à l'idée que c'est la fin. Que plus jamais il ne sera avec nous, qu'il s'en va. Cette année, Noël aura un gout amer. 

Alors, tu comprends bien, 2014, que je ne t'aime pas. Tu comprends bien que je veux que tu finisses rapidement, que tu me laisses en paix. 

Source image : par

18 décembre 2014

Quand tout va pour le mieux

Bonjour,

Un jour, je lâcherai des ballons à chaque bonne nouvelle, juste pour que tout le monde sache que j'en ai eu une.

Hier, nous avions le rendez-vous annuel pour Poupette à l’hôpital, histoire de surveille sa CIV (communication inter-ventriculaire). Je dois bien dire que je stresse toujours autant à l'approche de ce rendez-vous. Sa malformation a été détecté trois jours après sa naissance, et depuis, nous vivons avec l'idée qu'elle pourrait être opéré. Alors forcément, nous attendons toujours cette période pour savoir, si cela se fera ou non.

L'année dernière, le professeur avait été plus que rassurant. La CIV était toujours là, par contre, elle était assez petite pour ne pas encore parler d'opération. J'avais été plus que rassurée. Cette année, nous devions avoir "confirmation" de cet état. Après une première partie que Poupette n'a pas du tout apprécié, vu qu'elle en a peur depuis ses un an et l'infirmière pas super géniale qui l'avait un peu bousculé, nous voilà enfin dans le bureau du professeur, pour l'échographie. 

Poupette s'est laissé faire, elle semble même presque apprécié, il faut dire qu'il est tout de même super sympa avec elle, ce professeur. Vraiment, un vrai clown. Et là, Chéri et moi ont regarde l'écran sans rien y comprendre, se demandant même comment il fait lui pour voir quoique se soit. Instant de soulagement. Le trou existe toujours, il ne faut pas non plus en demander trop. Il n'a pas grossi, mieux, il parait plus petit puisque le cœur a diminué pour prendre une taille plus normale. Une petite membrane, déjà présente l'année dernière, essaie tant bien que mal de fermer tout ça, même si à présent, là aussi, pas d'illusion, cela va devenir plus compliqué. Mais les faits sont là, pas d'opération. Pas avec 2mm. Et surtout, Poupette peut vivre sa vie comme elle l'entend, elle peut courir, jouer, faire du vélo, tout ça tout ça, sans problème. Bon, elle le faisait déjà, vu qu'on ne veut pas la surprotéger. 

Cette année, nous sommes donc une nouvelle fois rassurée. On peut très bien vivre avec une CIV, tant qu'elle n'est pas énorme et qu'elle est surveillée. Dans le cas de Poupette, une fois par an suffit d'ailleurs. Elle va reprendre sa petite vie et nous ne penserons plus à tout ça jusqu'au 18 décembre 2015. Je me sens beaucoup mieux qu'avant-hier. C'est tout de même fou à quel point je peux stresser dès qu'on parle de cette CIV et surtout du rendez-vous annuel alors que j'y pense peu (tout est relatif hein) le reste de l'année.

A présent, nous n'avons plus qu'à souhaiter que l'évolution de la CIV de Poupette soit positive.

12 décembre 2014

Eteins la télé !

Bonjour,


Avec Chéri, on s'entend plutôt bien sur quasiment tout (sinon on ne serait ni ensemble ni mariés, tu me diras), mais s'il y a une chose avec laquelle j'ai du mal, c'est sa manie d'allumer la télévision dans la chambre pour s'endormir une minute après (et de se réveiller pile au moment où je l'éteins). J'ai beau être une enfant de la télévision, j'ai beaucoup de mal à m'endormir lorsque celle-ci est allumée. Déjà parce que le changement d'ambiance lumineuse et le bruit me gênent mais aussi parce que souvent la seconde partie de soirée est drôlement plus sympa que la première la plupart du temps (coucou les rediffusions d'Esprit Criminel que j'ai beau avoir vu et revu que je regarde tout de même). Du coup, j'ai tendance à m'endormir très tard, souvent pas avant deux heures du matin alors que je suis au lit depuis vingt et une heure et que je me réveille à six heures et demi. Ce n'est pas non plus un sujet de dispute, mais bien souvent, je me prends légérement la tête avec lui sur le fait que j'aimerais bien m'endormir sans un bruit.

J'en ai parlé, il a beaucoup plu les dernières semaines et il a fait quelques orages. Depuis, nos deux télévisions, celle du salon et celle de la chambre, rencontrent quelques petits soucis. Sur la première, nous n'avons plus toutes les chaines, ce qui me permet de regarder France 5 et Arte sans entendre crier la naine parce que nous n'avons plus Gulli. Sur celle de la chambre, c'est beaucoup plus vicieux. On l'allume, et puis au bout d'un quart d'heure généralement, plus rien. Écran Blanc. Alors forcément, comme nous sommes bien au chaud, aucun de nous deux ne veut aller vérifier la connectique (et comme nous n'y pensons que le soir...) et bien, ça finit par le gonfler grave et il éteint. Tout comme maintenant, il éteint la télé lorsqu'on mange.

Et il n'y a pas à dire, que se soit le soir ou leur du repas, c'est quand même bien plus sympa sans la boite à images. Déjà pour manger, nous prenons notre temps (plus qu'avant) et surtout, Poupette nous parle (et mange mieux accessoirement). Ensuite un peu d'infos (tiens, j'en reparlerais un jour du JT et de ses nouvelles tellement happy qui dépriment pas du tout), et au lit. Et là, le bonheur. Je peux lire sans bruit de fond chiant et surtout lorsque j'éteins ma lumière, plus rien. Pas de lumière, pas de bruit (si ce n'est le chien et le Chéri qui ronflent, je ne peux pas tout avoir non plus). Du coup, je m'endors enfin rapidement et je dors bien (sauf qu'en comme en ce moment les allergies font leur grand retour)(merci le mistral). D'ailleurs, après deux jours comme ça, Chéri s'est rendu compte qu'il était plus reposé, qu'il dormait mieux et que c'était tout de même bien plus sympa le lendemain matin de ne pas avoir la tête enfarinée.

Bon, à présent, je n'ai plus qu'à espérer que cela rentre dans ses habitudes, comme pour les repas (mais c'est moins gagné)

08 décembre 2014

Brèves #2

Bonjour

Mon beau sapin


Ce week-end étant le premier de décembre, nous avons sorti le sapin et l'avons décoré. Enfin, Poupette l'a décoré. Parce que cette année, nous n'avons pas vraiment eu droit de le faire. Juste de choisir les couleurs, et encore, si nous l'écoutions, nous aurions tout mis. Par rapport à celui de l'année dernière, les couleurs sont les mêmes (toujours pas acheté de nouvelles décorations), rouge, un peu d'orangée et de l'argenté (je n'aime pas le doré), et surtout, il a des guirlandes, choses que je ne m'étais plus depuis des années mais qui plait terriblement à Poupette. Nous en avons aussi un peu profité pour donner un air de fête au salon avec d'autres guirlandes et des lumières. 

La maison commence peu à peu à prendre son ambiance de fin d'année pour la grande joie de Poupette mais aussi la notre. Ce n'est pas parce que nous sommes adultes et parents que nous n'allons pas en profiter nous aussi.

L'histoire des crèches

Je n'avais pas envie de faire un article rien que pour ça. Je profite donc des brèves. Je ne comprends pas comment une institution qui se dit laïque peut mélanger cela avec la chrétienté. Ainsi Béziers a une crèche dans sa mairie et le conseil général en Vendée voulait en faire autant. Je veux bien que l'on puisse être chrétien mais de là à imposer cette vision à tous dans un lieux comme une mairie ou un conseil général censé représenté l'état et la France (laïcité donc, mais aussi séparation de l'église et de l'état...)... Je dis donc oui au sapin qui a perdu depuis bien longtemps sa vocation religieuse et non à la crèche, sauf si les autres religions sont aussi représentés (j'en demande trop, je sens). Après tout, la France est un pays multi-culturel et pas seulement chrétien. Il faut arrêter un peu avec cette fausse identité qui fout le bordel partout (et pas que pour Noël)(le mariage pour tous par exemple).

Et à la maison ?

Mon grand-père est toujours à l’hôpital mais ça va beaucoup mieux. Il ne devrait normalement plus tarder à sortir et à rentrer à la maison. Nous sommes plutôt soulagés de le savoir, même si nous savons qu'il va être bien plus chiant que là-bas. Mais au moins, il sera chez lui.

Nous continuons la lutte contre l'humidité à la maison. Chéri a bossé tout le week-end là-dessus et nous espérons vraiment que cette fois, nous serons bon. En même temps, nous commençons tout de même à voir pour déménager. De toute façon, l'appartement devient trop petit pour nous trois.

Nous avons passé nos moments de libre à regarder les films des Charlots. C'est vieux et souvent ça a mal vieillit, il faut l'avouer, mais ça reste de très bons moments rigolades.

05 décembre 2014

Ou il va falloir que je perde un peu de poids

Bonjour,


Je suis le genre de personne a entamé une phase, non pas de régime, mais disons de meilleure alimentation, dans les périodes où c'est franchement compliqué. Comme celles des fêtes par exemple. Tu sais, cette période où tu vas manger trois tonnes de nourriture alors que ton corps ne va pas forcément tout accepter. Je suis aussi le genre de personne à ne pas cuisiner. Pas que je ne sais pas faire, juste que je n'aime pas et que Chéri le fait si bien (à la place, je fais la vaisselle, chacun son truc, hein)(bon par contre, faut que je lui fasse comprendre qu'on va devoir manger plus light, lui et moi, et que non le ketchup n'est pas de la vraie sauce tomate). Je suis aussi le genre de personne à me trouver pourtant bien dans mon corps, même avec les kilos en trop. Alors pourquoi ? Pourquoi "m'infliger" un nouveau rapport à l'alimentation là, maintenant ?

En fait, même si j'accepte de mieux en mieux mes kilos en trop (et ils sont nombreux), j'ai pourtant du mal avec eux d'un point de vue santé, disons plutôt bien être. Surtout en ce qui concerne celle de mon genoux droit. Il faut savoir que plus jeune, j'ai été opéré des deux genoux, à deux ans d'intervalles. Problème au ménisque. Et donc, ceux-ci sont fragiles. Si je me moque un peu d'eux en disant qu'ils sont ma station météo préférée, j'ai de plus en plus de mal à supporter la douleur au droit. Douleur qui se fait surtout ressentir lorsqu'il pleut ou lors des séances de sport, me forçant à les arrêter bien trop tôt.

Je ne fais pas du sport pour maigrir, je le fais pour le bien mental et physique qu'il m'apporte. Depuis l'année dernière, je n'ai d'ailleurs pas plus maigri que si je n'en faisais pas, mais physiquement, je me sens bien mieux. Le sport est en plus un très bon échappatoire au stress de la vie quotidienne. Or, lorsque mon genoux fait des siennes, ça me saoule, beaucoup. Et le stress revient.

Alors, oui, j'ai décidé qu'il était temps de reperdre un peu de poids. Quelques kilos, combien, je ne sais pas trop (en même temps, faudrait déjà que je sache combien je pèse)(la balance n'a jamais été mon amie)(j'assume), je sais juste que je devrais en perdre jusqu'à ce que mon genoux aille mieux, en fait. Et comme cela ne fera pas de mal qu'à lui, autant que tout mon corps en profite, ça ne lui fera pas de mal non plus.

A partir d'aujourd'hui donc, me voilà à manger autrement. Je me dis que déjà, je n'aurais pas à résister aux grignotages (puisque je ne grignote pas) mais qu'il va falloir que j'abandonne mon croissant du matin (le pire truc pour grossir quoi et que je mange tous les matins...), les boissons gazeuses et les bonbons, mes trois plus grands ennemis. Je te tiendrais surement au courant de tout cela, d'ici quelques temps. Et j'espère qu'avec quelques kilos en moins et un peu plus d'exercice pour eux, mes genoux iront mieux.

Source de l'image : SFMOMA , photo de Edward Weston, the knees (1927)

30 novembre 2014

Sur ma table de chevet en Novembre

Bonjour,

J'ai beaucoup de mal à me séparer de cette rubrique que j'aime beaucoup. Il faut dire que les livres font partie intégrante de ma vie et qu'il serait dommage de ne pas en parler. Mais l'ancienne rubrique était fastidieuse, pour moi et surement pour toi. Alors, on va faire un peu plus simple.


J'ai l'impression de n'avoir rien lu ce mois-ci. Surement parce qu'en fait l'Ange de la Nuit m'a pris beaucoup de temps vu que c'est trois romans en un. Cela ne fait donc pas huit livres en tout mais dix, soit déjà un peu plus dans ma moyenne.

J'ai adoré Neverwhere de Gaiman et son monde sous Londres. Je renoue avec l'auteur qui m'avait un peu déçue avec American Gods.
Les Heures Souterraines de Delphine de Vigan a réveillé de bien mauvais souvenirs en moi, ayant malheureusement vécu une aventure proche de celle de l’héroïne du roman.
Il n'y a pas à dire, j'aime GRR Martin quoi qu'il fasse. Chanson pour Lya et autres nouvelles est résolument SF et à part une nouvelle, je me suis régalée.
Que dire de l'intégrale de l'Ange de la Nuit qui m'a tenu en haleine pendant un long moment ? J'ai tout aimé dans cette série, de l'histoire en passant par les personnages. J'ai aussi repris plaisir avec lui à lire de la fantasy à assassin.
Comme Dieu le veut de Niccolo Ammaniti nous parle de monstres, de miséreux, de sortis du système. Le roman m'a particulièrement touché alors que son sujet est dur et ses personnages tout autant.
J'ai enfin continué la saga dystopique Legend de Marie Lu avec ce tome 2, Prodigy. Il fait son boulot en tant que divertissement mais je le trouve tout autant bourré de défaut que son prédécesseur. Pourtant, je lirais aussi le trois, parce que mine de rien, je me suis un peu attachée à cette histoire.
L'Héritière de Jeanne-A Débats est juste parfait. C'est de l'Urban Fantasy à la française efficace et page-turner à mort. J'ai tout aimé dedans. Et puis en plus, Navarre, le vampire de l'auteure que j'aime par dessus tout envahi les pages. Si tu ne connais pas l'urban fantasy et que tu veux la découvrir avec une auteure qui ne mâche pas ses mots et qui mêle action, humeur, référence et ironie dans un univers parisien plein de mystère, fonces !
Le petit dernier est une bande dessinée, il s'agit de la première partie d'un dyptique Steampunk nommé le Château des Étoiles d'Alex Alice. Ici aussi, un gros coup de cœur. Les dessins sont magnifiques, tout à l'aquarelle et l'histoire rappelle ce que pouvait écrire Jules Verne. C'est beau, c'est bien foutu et ça nous entraine par delà nos rêves. A conseiller à tous ceux qui aime le Steampunk.

Si tu as envie de connaitre un peu mieux mon avis sur chacun des livres, tu peux te rendre sur La Pile à Lire, mon blog littéraire.

28 novembre 2014

Tombe la pluie

Bonjour,


De ma fenêtre, je ne vois plus rien. Un rideau s'est abattu, obstruant la rue face à moi. Je ne vois plus que les lumières des lampadaires, boules tremblantes dans ce brouillard. Il règne ici un silence étrange, seulement entrecoupé par le bruit des gouttes qui tombent et celui des gens dans la rue qui se précipitent pour se mettre au sec. De temps à autre, je vois passer un troupeau de parapluie, noir, blanc, ultra colorés ou bien transparent.  Dans mes mains, de la vapeur se dégage de ma tasse de café. Je bois un peu, me réchauffant à peine. J'écoute la pluie qui tombe, hypnotisée par ce bruit. Je me sens soudain bien.

Voilà à présent trois jours qu'il pleut par intervalle. Aujourd'hui, il devrait pleuvoir tout le matin, surement aussi l'après-midi. Fini pour nous les averses éparses mais fortes, voilà la pluie en continue. Ce matin, je suis obligée d'allumer les néons au bureau, sinon, je n'y vois rien. Ce matin, mon parapluie s'est retournés cinq fois en dix minutes. Ce matin, je suis arrivée tremper. Et pourtant, ce matin, je suis bien.

Depuis le début de la semaine, je dors mal. Je cauchemarde, j'ai chaud, j'ai froid, je pense trop... Et puis, vers quatre heures du matin, la pluie se met à tomber, rebondissant gaiement sur les vitres, les volets et les toits. Alors, j'arrête de penser et je l'écoute. Rapidement, mon esprit se vide de ce qui le noircit et me voilà plus sereine. De jours, l'effet est tout aussi bénéfique. D'ailleurs, longtemps j'ai écouté de le bruit de la pluie pour me calmer sur mon ordinateur.Il faudrait que je retrouve cette musique. Je m'imagine soudain danser sous la pluie, la laisser couler sur moi. Je suis bien.

Aujourd'hui, il pleut, et il va pleuvoir durant un moment encore. Alors que mes collègues et ma famille dépriment de ce temps, je me sens bien. C'est rare.

Source Image : ici

24 novembre 2014

Brèves #1

Bonjour,

Albator, retour en enfance

Vendredi, j'étais en congés. Petit week-end de trois jours qui a fait du bien et qui m'a surtout permis d'enfin regarder le film qui me fait de suite retournée en enfance, j'ai nommé Albator, Corsaire de l'espace, Space Pirate Captain Harlock en Vo. 


Sans faire une critique du film (génial, beau, mais peut-être un peu complexe pour ceux qui ne connaissent pas les animés, mangas et OAV de l'univers Albator), je dois bien dire que j'ai passé un super moment. A tel point que j'ai regardé le film deux fois dans le week-end, pour ne rien en manquait (non parce qu'en voir une heure et demi le matin puis passer à la Reine des Neiges parce que Poupette est là et finir de le voir l'après-midi, c'est pas le top, avouons-le).

Mais surtout, si j'ai tant aimé voir le film, c'est qu'il m'a replongé en enfance. 

S'il y a un anime que je ne manquais presque jamais à l'époque, c'était bien Albator 84 (trop jeune pour avoir vu le 78 à la TV, me suis rattrapée plus tard). Depuis je rêve de pouvoir m'envoler à bord de l'Arcadia (splendide dans le film d'ailleurs, les scènes où il sort du brouillard de matière noire sont justes wahou !!) aux côté du capitaine et de son équipage. Rêve de petite fille qui a refais surface. Et puis, argh, dans cette version plus sombre, Albator est carrément plus charismatique et beau. Je suis retombée une nouvelle fois amoureuse du personnage. 


Ma Pal a pris un coup

J'ai aussi pu bien profiter de l'opération spéciale de Bragelonne pour fêter le million d'epub vendu. Du coup, voilà ma PAL qui atteints quasiment les 60 livres dont 36 en numériques. IL va vraiment falloir que je me calme sur les achats livres. Mais franchement, comment résister à ce genre d'opération spéciale qui a en plus le mérite de promouvoir le livre numérique.

D'ailleurs, en parlant de PAL, j'ai enfin sorti le livre le plus vieux qui se trouvait dedans à prendre la poussière depuis trois ans, Comme Dieu le Veut de Niccolo Ammanati. Et bien, je me demande encore pourquoi je ne l'ai pas lu plus tôt tant j'apprécie la lecture (pas facilement vu le thème pourtant). Il est fort possible que j'en reparle d'ici peu.

Et à la maison ?

Poupette ne va pas tarder à me faire une overdose de Reine des Neiges. Moi, en tout cas, j'ai beau aimé le film, j'en peux plus. Mais au moins, je sais qu'elle va être calme, du moins jusqu'à ce que ça chante. Elle fait pareil et en plus elle danse. Le pire étant le générique de fin que nous passons et repassons en boucle. Let it Go devient ma hantise.

Chéri a repeint la salle de bain qui en avait bien besoin. Adieu murs de couleur indéfinissable, bienvenue le mur tout blanc. Ça fait du bien, même si ça explose quand même un peu les yeux.

Moins joyeux, mon grand père est de retour à l’hôpital pour une nouvelle crise de calcul. Heureusement, hier, ça allait déjà mieux. Je demande juste à présent que pour 2015, plus personne ne s'y rende dans ma famille. Déjà que j'avais du mal avec lui, l’hôpital et moi, à présent, nous sommes très fâchés.


Et parce que franchement, je ne peux pas me retenir et que je veux vraiment monter à bord : l'Arcadia



20 novembre 2014

Le petit café du matin

Bonjour,



Je ne suis pas quelqu'un qui aime les rituels, pas vraiment. J'aime bien le changement, en fait, pouvoir faire preuve d'initiative, d’originalité, surprendre. Et pourtant, il faut que je lise, ne serait-ce que quelques pages le soir avant de dormir, que j’exécute le rituel du soir de Poupette ou encore que j'aille boire mon café au bar, toujours le même, avant d'aller travailler, le matin.

Depuis que je suis lycéenne, je vais dans le même bar. Au début, c'était parce que P. (le mari de maman) y allait et que comme c'était lui qui me déposait au lycée, je le suivais, pas vraiment le choix, en fait. L'habitude s'est installée jusqu'à ce que je quitte la maison pour Nîmes, puis pour Bordeaux et qu'enfin je revienne. Au début, j'y allais de temps en temps, comme ça, et puis maintenant, j'y vais tous les jours. 

Je dis bonjour à la volée, sourire aux lèvres. Je mets mon manteau sur le porte manteau, comme à la maison. Je m'installe presque toujours au comptoir, sur ces tabourets hauts qui me font paraitre plus grande. Je commande mon café, toujours servie dans une tasse rose, parce que ça met de bonne humeur et que bon, je reste une jeune fille pour D., qui me connait depuis si longtemps. Souvent, je prends aussi un croissant. Je sors ma lecture. Entre temps, j'ai serré la main à deux personnes, fait la bise à une autre. Je souris toujours. J'aime être dans ce bar là, à l'ambiance conviviale le matin, avec des gens que j'ai l'impression de connaitre depuis toujours alors que pour la plupart, je ne sais même comment ils s’appellent. J'ai perdu petit à petit mon surnom, la façon dont les gens me voyaient. Je ne suis pas "la petite", je ne suis plus "la fille de P.". Je suis devenue moi et la plupart m'appelle par mon prénom.

Et puis, tout en lisant, j'écoute. J'écoute les rumeurs, ce que les gens autour de moi pensent du monde qui nous entoure, des dernières informations, de ce que raconte le journal, de leur vie aussi, parfois trépidante, parfois ennuyeuse. J'écoute celui qui psychanalyse son camarade de comptoir, qui sort des banalités à faire pleurer, j'écoute celui qui trouve que le monde part en cacahouète mais que parfois, il se passe tout de même des choses bien. Je ris avec eux, souvent, je prends part parfois, donnant mon avis, aidant les gens peut-être un peu. 

Je me sens bien, le matin, devant cette tasse rose. J'ai souvent l'impression de faire partie de quelques privilégiés, ceux qui se lèvent tôt et qui partage leur vision du monde, encore vierge des opinions des autres. Comme si je faisais partie d'une famille un peu particulière de personnes qui en dehors de ce bar, ne se côtoie pas forcement.

Je repars généralement toujours à la même heure, affronter ma journée de travail. Sur le bout de chemin, juste deux rues qui me séparent du bar et du bureau, je me sens d'humeur joyeuse. D'attaque pour une journée qui pourrait être épuisante. Et chaque matin, je recommence. Comme un rituel.

Source image : Trottermag.com

14 novembre 2014

TRANSCENDANCE

Bonjour,

Je recommence le blog avec un article film. C'est marrant ça, parce que ce n'est pas le nombre de film nouveau que je regarde par an (disons cinq ou six, à tout casser) et que je suis toujours à la bourre lorsque sort la grosse claque du moment. Transcendance n'a rien de la grosse claque du moment, d'ailleurs. Il a juste un acteur que j'adore et un thème qui me plaisait beaucoup.



Synopsis : Dans un futur proche, un groupe de scientifiques tente de concevoir le premier ordinateur doté d’une conscience et capable de réfléchir de manière autonome. Ils doivent faire face aux attaques de terroristes anti-technologies qui voient dans ce projet une menace pour l’espèce humaine. Lorsque le scientifique à la tête du projet est assassiné, sa femme se sert de l’avancée de ses travaux pour « transcender » l’esprit de son mari dans le premier super ordinateur de l’histoire. Pouvant désormais contrôler tous les réseaux liés à internet, il devient ainsi quasi omnipotent. Mais comment l’arrêter s’il perdait ce qui lui reste d’humanité ?

Je me souviens lorsque nous sommes passés devant le cinéma au moment de sa sortie avoir dit à Chéri : "J'aime beaucoup Depp, mais alors si c'est pour voir une version moderne de Jack Sparrow...". Mais bon au final, nous n'étions pas allé le voir, faute au restaurant qui avait duré trop longtemps. Et puis, j'ai tout de même voulu le voir, parce que Depp, parce que Anticipation, parce que SF. Alors, on a fini par le voir.

Première chose que je dirais sur le film, c'est que mes "peurs" sur le jeux de Depp étaient injustifié. Il n'y a pas à dire tout de même, c'est lorsqu'il fait autre chose que le clown pirate qu'il est bon. Vraiment bon. Et même si on ne le voit pas forcément en entier tout le long du film, même si à partir d'un moment, ce n'est plus qu'un hologramme, une machine, il prouve qu'il sait toujours jouer les personnages sérieux. Et ça, ça fait du bien (et ça donne envie de revoir Fenêtre Secrète, que j'avais bien aimé).

Si le thème a déjà été traité (l'intelligence artificielle et les "dérapages" de la technologie), le film n'en reste pas moins interessant. Il est classique dans sa réalisation, un peu trop même pour moi, avec son côté très blanc et épuré lorsqu'on se trouve dans le labo et le côté très sale et brouillon lorsqu'on y est pas. Ce genre d'opposition n'a rien de nouveau, et je trouve cela un peu dommage. Pourquoi devrait-on forcément voir le futur et la science comme aseptisé ? Pourquoi d'ailleurs donner une apparence si futuriste au labo ? A part ça, je regrette qu'au final, le film soit une redite de certains livres ou autres films d'anticipation et surtout que la fin soit autant moralisatrice, comme les américains savent malheureusement si bien en faire.

Pourtant, il y avait de quoi faire avec ce thème, et Wally Psifter n'a pour moi, pas complétement exploiter l'idée. Du moins, il donne au spectateur sa vision de voir les choses, et qui est la seule vision que l'on aura de tout cela,  qui va donc nous influencer, un peu trop au final (en gros, la technologie c'est bien cool, mais ça peut vite partir en livre si on ne fait pas attention), alors que s'il avait laissé les gens réfléchir par eux même, cela aurait pu être beaucoup plus sympa. Parce que vraiment, pour moi, c'est le genre de film où l'on aurait pu aller plus loin en nous laissant réfléchir.

Il n'empêche que l'on peut se poser des questions quant à ceux que la technologie peut faire et surtout à la place de l'homme dans tout cela. Et si au final, on arrivait à télécharger l'âme et la conscience d'un homme dans une machine, que se passerait-il vraiment ? D'ailleurs, serait-ce vraiment lui ? Et si nous nous prenions pour dieu (la question est d'ailleurs invoquée dans le film) ? Même si le réalisateur nous donne ses réponses, nous sommes en droit de nous faire les notre. Personnellement, ce genre de questionnement m’intéresse, pour le côté philosophique de la chose, pour le côté déontologique aussi. Parce que, surement, je suis une scientifique (et qui plus est une informaticienne).
Au final, j'ai apprécié le film, même si je trouve qu'il ne va pas assez loin dans son idée. Il n'en reste pas moins un bon divertissement.

Ça m'a repris...

Bonjour,

En ce moment, la Sagesse Malabar et moi, je ne sais, on semble ne pas être en phase. Ce genre de période arrive souvent. Le dernier date de septembre, vraiment pas longtemps quoi. Déjà, je sentais qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas entre lui et moi. Et puis, j'ai voulu le laisser tomber, lâchement. L'abandonner comme si de rien n'était. Partir sur autre chose, aller vers un autre hébergeur même. J'avais presque le cœur léger de le faire.

Et puis, et puis...

La Sagesse Malabar et moi, nous sommes ensemble depuis plus de deux ans. Nous avons traversé des crises à nous deux. Comme un vieux couple presque. Et je me suis rendue compte que je l'aimais ce blog. Mais vraiment. En réalité, j'aime blogguer, je le ferais sur ce blog-là ou un autre, cela ne me dérangerais pas. Le problème ce n'est pas lui, c'est moi.

Ces derniers mois, j'ai du me remettre en question sur plein de chose, suite à mon pétage de plomb. Et je crois que c'est là que je me suis rendue compte qu'il y avait un problème par ici. Ce n'était pas le blog le problème, c'était ce que j'en faisais. Je crois que j'ai voulu trop m'uniformiser avec ce qu'il se fait sur la blogosphère. Pas forcément pour être à la mode ou quoique se soit dans ce style. Non, juste parce que chez les autres, ça me plaisait.

Sauf que...

Sauf que je ne suis pas les autres. Forcément. Ma vision du blog n'est pas la même et je me suis forcée à faire ce que j'aimais voir. Petit à petit, j'en ai oublié pourquoi moi j'avais donné naissance à la Sagesse Malabar. Je m'en suis souvenue il y a quelques jours. J'ai envie de revenir à cela.

Voilà donc la raison de la disparition de tous les articles. Je ne les ai pas supprimé. Juste remis tous en brouillon. Parce que je veux tout de même garder une trace (pour le moment du moins) de ce que j'ai pu écrire jusque là. 

Je repars donc de zéros, à partir d'aujourd'hui. Je vais surement garder quelques rubriques déjà créée, du moins les reprendre. Ou peut-être pas. Je ne sais pas, je vais voir. En tout cas, je repars sur du neuf, et je pense que cela va me faire le plus grand bien. Je changerais peut-être le design aussi. A voir.