22 mai 2015

Mer et Nuages

Bonjour,


J'ai retrouvé le chargeur de mon tout vieux Sony Cyber-Shot DSC-H3. Le boitier doit à présent avoir quelque chose comme sept ou six ans. Forcément avec les avancées dans le domaine de la photo numérique, ce n'est plus tout jeune. Par contre, j'avoue toujours l'aimer. Il est pratique, portable, ne demande pas grand chose pour faire des photos sympas. Bref, le parfait compagnon de promenade lorsque je ne veux pas m'encombrer du reflex. 

Comme je disais, j'ai retrouvé son chargeur, "perdu" durant plus de six mois. Idem pour le lecteur de carte... Oui, je sais... Comme j'ai retrouvé le tout, j'ai pu sortir les dernières photos prises avec, cet hiver. Et je vais pouvoir à nouveau jouer avec. 

Les photos ont été prises à la plage, alors qu'il faisait plutôt mauvais et que j'étais tout de même un peu pressée. Elles ne sont donc pas forcément ultra bien exposées, ni même très colorées ou encore super bien cadrées (après, je reste une "photographe du dimanche", je ne cherche pas non plus à faire du tout parfait). Mais ces trois petits photos, je les aime bien.



11 mai 2015

Là où est la mer

Bonjour


Il y a quelques temps, je me posais la question de où était réellement mon chez moi. J'ai eu la chance de voir trois villes depuis ma naissance. Celle où je suis née, Sète, celle où j'ai fait mes études, Nîmes et enfin celle où j'ai commencé à travailler, Bordeaux. Et puis, je suis revenue à Sète. J'y suis revenue car c'est le seul endroit en France où je me sente vraiment bien. 

Il est vrai que la vie dans ma petite Île Singulière est douce et plaisante, même si parfois elle peut être aussi stressante qu'ailleurs. Il est vrai que j'ai la chance d'avoir du beau temps, souvent. Et que je peux profiter de la plage toute l'année, ne serait-ce que pour se promener au bord de la mer.


Je me souviens que déjà à Nîmes, j'avais eu de mal avec le fait qu'il faille faire plus d'une demie-heure de voiture pour aller voir la mer. A Bordeaux, ce fut pareil. Le bruit des vagues, l'odeur de l'iode. Tout cela me manquait. Alors, il a fallu que je rentre, et pas juste pour les week-end ou les vacances. J'ai eu de la chance, Chéri est tombée amoureux de la ville autant que de moi, et le retour, il y a quatre ans, c'est fait en douceur. Depuis, il ne compte pas du tout quitter Sète, ni moi. 

Alors, quand je me pose la question de où s'est, chez moi, je sais que j'ai la réponse tout au fond de mon coeur (mièvrerie du lundi matin, bonjour). Je sais que je ne me sentirais à la maison qu'à un endroit. Dans ma ville. Que je sois dans mon appartement, sur une terrasse de bar, sur le sable ou même là où sur notre montagne (le mont St-clair est en réalité une colline, mais on est un peu marseillais sur les bords en fait...), je sais que chez moi, c'est là.


Ce week-end, j'ai profité de ma ville, de la plage, mais aussi de Pierres Blanches. J'ai profité de ma famille, entre un vendredi avec Chéri, Poupette, ma mère et P., un samedi avec les coussins et mon frère. Nous sommes allés à la plage, en ville et aux Pierres Blanches, et à chaque fois, je pouvais la voir, cette étendue bleue que j'aime tant.

Je suis chez moi partout où elle est. Je suis chez moi là où il y a la mer.

Les deux premières photos ont été prises vendredi, à la plage. D'ailleurs, c'était la première fois que Poupette montait sur les digues et qu'elle se faisait mouillée par les vagues se fracassant sur les rochers. La dernière a été prise aux Pierres Blanches.

04 mai 2015

Nouvelle tête

Bonjour,


Oui, ma tête en gros plan, comme ça, ça fait un petit choc. Je poste rarement des selfies sur le blog ou instagram mais pour fêter ma nouvelle tête pas si nouvelle que ça, je ne voyais que ça.

Samedi, alors que Chéri faisait les courses de dernières minutes pour l'anniversaire de Poupette que nous fetions le soir, je me suis rendue au salon de coiffure. Le même depuis des années, celui où je sais que je ressortirais avec une tête qui me plait (sauf une fois, mais c'était plus ma faute que la leur). Donc, me voilà assisse sur le fauteuil en train d'expliquer à la coiffeuse que je veux éclaircir la tignasse, la désépaissir et surtout récupérer une frange. Après une petite bataille sur le fait que non, même avec ma monture de lunette ça ne va pas faire trop et lui avoir montrer mon tableau pinterest spécial coiffure, me voilà prête à changer un peu de tête. Je n'ai pas changé de coupe. J'ai toujours mon dégradé, le même que lorsque j'avais entre quinze et vingt-cinq ans, celui qui me va le mieux. J'ai la touffe un peu plus claire, et qui va encore s'éclaircir avec le temps et surtout une frange, à nouveau. J'aime la frange. J'ai toujours aimé la frange en fait, même durant les années où je n'en avais pas. Je ne sais pas, j'ai toujours vu la frange comme l'attribut des femmes fortes, celui des pin-ups aussi. Une frange, ça ne cache pas, ça révèle.

Ma nouvelle tête me plait beaucoup (forcément). Elle me rajeunit encore un peu plus (ma mère qui me dit que ça me donne dix ans de moins, déjà que je fais plus jeune que mes vingt-neuf ans...), me donne un petit côté un peu plus affirmé, un peu plus mutin aussi. Elle est le début d'un petit changement dans ma vie, un changement de style d'abord, mais aussi un peu plus personnel. Après tout, je ne change de tête que lorsque je change aussi de manière de voir la vie. En ce début de printemps, j'ai décidé de ne plus me prendre la tête pour des choses futiles et de continuer le travail sur moi-même. Et puis de perdre du poids aussi, parce que là, ça ne va vraiment pas... 

Bref, une nouvelle tête et un début de nouvelle vie. Je commence plutôt bien le printemps, je trouve.

Sur ma table de chevet en avril

Bonjour,


Le mois d'avril aura été un mois presque normal niveau lecture avec dix livres lus.Parmis ces dix livres, il y aura eu un peu de tout, deux séries finies et une belle découverte.

J'ai commencé le mois avec du pulp. Cela faisait un moment que j'avais lu le tome 1 des Time-Trotters, j'ai enfin lu le second, Godillot, l'intemporel. Comme tout pulp qui se respecte, ça se lit vite, c'est bourré d'humour et de n'importe quoi et ça fait du bien. 
Ensuite, je me suis attelé à un peu plus compliqué. J'avais envie de lire du Virginia Woolf depuis longtemps et j'ai enfin sauté le pas avec Promenade au Phare. Je suis tombée amoureuse des écrits de l'auteure dès les premières pages et pourtant, ce livre-là n'est pas si simple que ça à lire.
Après cela, un peu de thriller avec Légion. Nous y suivons Ael Guivarch dans une enquête qui va le mener du côté des rites sataniques.  Un page turner efficace qui m'a vraiment beaucoup plut.
Ensuite, je suis passé au Maitre du Jugement Dernier. Ici, c'est encore une fois une enquête qui va tourner vers le paranormal. Une histoire écrite au début du siècle dernier qui n'a rien à envier à ce que l'on peut lire aujourd'hui.
Première série finie ce mois-ci, les Outrepasseurs avec son tome 3, le Libérateur. Je suis triste d'avoir fini cette série tellement géniale. Cette fin est géniale et parfaite pour les personnages. Cindy Van Wilder m'aura fait passer par tout un tas d'émotion forte.
Je suis restée dans le YA avec La Face Cachée de Margo, dont je préfére le titre en VO, Paper Towns. Une histoire adolescente sur la façon de voir les autres qui m'a plutôt plu même si je lui trouve quelques défauts.
Retour à Virginia Woolf, avec cette fois les Vagues, tout aussi compliqué à lire que Promenade au Phare mais toujours aussi passionnant. Il n'y a pas à dire, cette auteure est plus qu'un énorme coup de coeur. C'est beau, c'est moderne, c'est poétique... 
Retour aussi du côté d'Ael Guivarch avec Promethium, la suite de Légion. Cette fois, point de sataniste mais des ET. Le roman est aussi prenant que son prédécesseur même si j'avoue mettre un peu ennuyée durant quelques chapitres. J'espère que la troisième partie du tryptique sortira bientôt.
Après ça, je suis repartie du côté des Time-Trotters, histoire de finir la série. Comme pour Godillot, L'ïle aux pélicans géants ressemble à un grand n'importe quoi maitrisait qui fait pas mal de bien suite à mes lectures un peu plus sombre d'avant. Une série vraiment sympa, même si là aussi, je lui trouve parfois quelques défauts.
Pour finir, je me suis replongée dans l'ambiance des années 90 et surtout dans l'album Nevermind de Nirvana avec un recueil éponymes de 13 nouvelles grunge et noires. Malheureusement, je n'ai pas accroché à toutes les nouvelles, loin de là même. Du coup, ce recueil a pour moi un arrière gout de pas super, alors que j'ai carrément aimé deux de ces nouvelles. Mais on ne peut pas gagner à tous les coups quand on lit ce genre de livre.

Comme toujours, les avis complets se trouvent sur La Pile à Lire