30 novembre 2014

Sur ma table de chevet en Novembre

Bonjour,

J'ai beaucoup de mal à me séparer de cette rubrique que j'aime beaucoup. Il faut dire que les livres font partie intégrante de ma vie et qu'il serait dommage de ne pas en parler. Mais l'ancienne rubrique était fastidieuse, pour moi et surement pour toi. Alors, on va faire un peu plus simple.


J'ai l'impression de n'avoir rien lu ce mois-ci. Surement parce qu'en fait l'Ange de la Nuit m'a pris beaucoup de temps vu que c'est trois romans en un. Cela ne fait donc pas huit livres en tout mais dix, soit déjà un peu plus dans ma moyenne.

J'ai adoré Neverwhere de Gaiman et son monde sous Londres. Je renoue avec l'auteur qui m'avait un peu déçue avec American Gods.
Les Heures Souterraines de Delphine de Vigan a réveillé de bien mauvais souvenirs en moi, ayant malheureusement vécu une aventure proche de celle de l’héroïne du roman.
Il n'y a pas à dire, j'aime GRR Martin quoi qu'il fasse. Chanson pour Lya et autres nouvelles est résolument SF et à part une nouvelle, je me suis régalée.
Que dire de l'intégrale de l'Ange de la Nuit qui m'a tenu en haleine pendant un long moment ? J'ai tout aimé dans cette série, de l'histoire en passant par les personnages. J'ai aussi repris plaisir avec lui à lire de la fantasy à assassin.
Comme Dieu le veut de Niccolo Ammaniti nous parle de monstres, de miséreux, de sortis du système. Le roman m'a particulièrement touché alors que son sujet est dur et ses personnages tout autant.
J'ai enfin continué la saga dystopique Legend de Marie Lu avec ce tome 2, Prodigy. Il fait son boulot en tant que divertissement mais je le trouve tout autant bourré de défaut que son prédécesseur. Pourtant, je lirais aussi le trois, parce que mine de rien, je me suis un peu attachée à cette histoire.
L'Héritière de Jeanne-A Débats est juste parfait. C'est de l'Urban Fantasy à la française efficace et page-turner à mort. J'ai tout aimé dedans. Et puis en plus, Navarre, le vampire de l'auteure que j'aime par dessus tout envahi les pages. Si tu ne connais pas l'urban fantasy et que tu veux la découvrir avec une auteure qui ne mâche pas ses mots et qui mêle action, humeur, référence et ironie dans un univers parisien plein de mystère, fonces !
Le petit dernier est une bande dessinée, il s'agit de la première partie d'un dyptique Steampunk nommé le Château des Étoiles d'Alex Alice. Ici aussi, un gros coup de cœur. Les dessins sont magnifiques, tout à l'aquarelle et l'histoire rappelle ce que pouvait écrire Jules Verne. C'est beau, c'est bien foutu et ça nous entraine par delà nos rêves. A conseiller à tous ceux qui aime le Steampunk.

Si tu as envie de connaitre un peu mieux mon avis sur chacun des livres, tu peux te rendre sur La Pile à Lire, mon blog littéraire.

28 novembre 2014

Tombe la pluie

Bonjour,


De ma fenêtre, je ne vois plus rien. Un rideau s'est abattu, obstruant la rue face à moi. Je ne vois plus que les lumières des lampadaires, boules tremblantes dans ce brouillard. Il règne ici un silence étrange, seulement entrecoupé par le bruit des gouttes qui tombent et celui des gens dans la rue qui se précipitent pour se mettre au sec. De temps à autre, je vois passer un troupeau de parapluie, noir, blanc, ultra colorés ou bien transparent.  Dans mes mains, de la vapeur se dégage de ma tasse de café. Je bois un peu, me réchauffant à peine. J'écoute la pluie qui tombe, hypnotisée par ce bruit. Je me sens soudain bien.

Voilà à présent trois jours qu'il pleut par intervalle. Aujourd'hui, il devrait pleuvoir tout le matin, surement aussi l'après-midi. Fini pour nous les averses éparses mais fortes, voilà la pluie en continue. Ce matin, je suis obligée d'allumer les néons au bureau, sinon, je n'y vois rien. Ce matin, mon parapluie s'est retournés cinq fois en dix minutes. Ce matin, je suis arrivée tremper. Et pourtant, ce matin, je suis bien.

Depuis le début de la semaine, je dors mal. Je cauchemarde, j'ai chaud, j'ai froid, je pense trop... Et puis, vers quatre heures du matin, la pluie se met à tomber, rebondissant gaiement sur les vitres, les volets et les toits. Alors, j'arrête de penser et je l'écoute. Rapidement, mon esprit se vide de ce qui le noircit et me voilà plus sereine. De jours, l'effet est tout aussi bénéfique. D'ailleurs, longtemps j'ai écouté de le bruit de la pluie pour me calmer sur mon ordinateur.Il faudrait que je retrouve cette musique. Je m'imagine soudain danser sous la pluie, la laisser couler sur moi. Je suis bien.

Aujourd'hui, il pleut, et il va pleuvoir durant un moment encore. Alors que mes collègues et ma famille dépriment de ce temps, je me sens bien. C'est rare.

Source Image : ici

24 novembre 2014

Brèves #1

Bonjour,

Albator, retour en enfance

Vendredi, j'étais en congés. Petit week-end de trois jours qui a fait du bien et qui m'a surtout permis d'enfin regarder le film qui me fait de suite retournée en enfance, j'ai nommé Albator, Corsaire de l'espace, Space Pirate Captain Harlock en Vo. 


Sans faire une critique du film (génial, beau, mais peut-être un peu complexe pour ceux qui ne connaissent pas les animés, mangas et OAV de l'univers Albator), je dois bien dire que j'ai passé un super moment. A tel point que j'ai regardé le film deux fois dans le week-end, pour ne rien en manquait (non parce qu'en voir une heure et demi le matin puis passer à la Reine des Neiges parce que Poupette est là et finir de le voir l'après-midi, c'est pas le top, avouons-le).

Mais surtout, si j'ai tant aimé voir le film, c'est qu'il m'a replongé en enfance. 

S'il y a un anime que je ne manquais presque jamais à l'époque, c'était bien Albator 84 (trop jeune pour avoir vu le 78 à la TV, me suis rattrapée plus tard). Depuis je rêve de pouvoir m'envoler à bord de l'Arcadia (splendide dans le film d'ailleurs, les scènes où il sort du brouillard de matière noire sont justes wahou !!) aux côté du capitaine et de son équipage. Rêve de petite fille qui a refais surface. Et puis, argh, dans cette version plus sombre, Albator est carrément plus charismatique et beau. Je suis retombée une nouvelle fois amoureuse du personnage. 


Ma Pal a pris un coup

J'ai aussi pu bien profiter de l'opération spéciale de Bragelonne pour fêter le million d'epub vendu. Du coup, voilà ma PAL qui atteints quasiment les 60 livres dont 36 en numériques. IL va vraiment falloir que je me calme sur les achats livres. Mais franchement, comment résister à ce genre d'opération spéciale qui a en plus le mérite de promouvoir le livre numérique.

D'ailleurs, en parlant de PAL, j'ai enfin sorti le livre le plus vieux qui se trouvait dedans à prendre la poussière depuis trois ans, Comme Dieu le Veut de Niccolo Ammanati. Et bien, je me demande encore pourquoi je ne l'ai pas lu plus tôt tant j'apprécie la lecture (pas facilement vu le thème pourtant). Il est fort possible que j'en reparle d'ici peu.

Et à la maison ?

Poupette ne va pas tarder à me faire une overdose de Reine des Neiges. Moi, en tout cas, j'ai beau aimé le film, j'en peux plus. Mais au moins, je sais qu'elle va être calme, du moins jusqu'à ce que ça chante. Elle fait pareil et en plus elle danse. Le pire étant le générique de fin que nous passons et repassons en boucle. Let it Go devient ma hantise.

Chéri a repeint la salle de bain qui en avait bien besoin. Adieu murs de couleur indéfinissable, bienvenue le mur tout blanc. Ça fait du bien, même si ça explose quand même un peu les yeux.

Moins joyeux, mon grand père est de retour à l’hôpital pour une nouvelle crise de calcul. Heureusement, hier, ça allait déjà mieux. Je demande juste à présent que pour 2015, plus personne ne s'y rende dans ma famille. Déjà que j'avais du mal avec lui, l’hôpital et moi, à présent, nous sommes très fâchés.


Et parce que franchement, je ne peux pas me retenir et que je veux vraiment monter à bord : l'Arcadia



20 novembre 2014

Le petit café du matin

Bonjour,



Je ne suis pas quelqu'un qui aime les rituels, pas vraiment. J'aime bien le changement, en fait, pouvoir faire preuve d'initiative, d’originalité, surprendre. Et pourtant, il faut que je lise, ne serait-ce que quelques pages le soir avant de dormir, que j’exécute le rituel du soir de Poupette ou encore que j'aille boire mon café au bar, toujours le même, avant d'aller travailler, le matin.

Depuis que je suis lycéenne, je vais dans le même bar. Au début, c'était parce que P. (le mari de maman) y allait et que comme c'était lui qui me déposait au lycée, je le suivais, pas vraiment le choix, en fait. L'habitude s'est installée jusqu'à ce que je quitte la maison pour Nîmes, puis pour Bordeaux et qu'enfin je revienne. Au début, j'y allais de temps en temps, comme ça, et puis maintenant, j'y vais tous les jours. 

Je dis bonjour à la volée, sourire aux lèvres. Je mets mon manteau sur le porte manteau, comme à la maison. Je m'installe presque toujours au comptoir, sur ces tabourets hauts qui me font paraitre plus grande. Je commande mon café, toujours servie dans une tasse rose, parce que ça met de bonne humeur et que bon, je reste une jeune fille pour D., qui me connait depuis si longtemps. Souvent, je prends aussi un croissant. Je sors ma lecture. Entre temps, j'ai serré la main à deux personnes, fait la bise à une autre. Je souris toujours. J'aime être dans ce bar là, à l'ambiance conviviale le matin, avec des gens que j'ai l'impression de connaitre depuis toujours alors que pour la plupart, je ne sais même comment ils s’appellent. J'ai perdu petit à petit mon surnom, la façon dont les gens me voyaient. Je ne suis pas "la petite", je ne suis plus "la fille de P.". Je suis devenue moi et la plupart m'appelle par mon prénom.

Et puis, tout en lisant, j'écoute. J'écoute les rumeurs, ce que les gens autour de moi pensent du monde qui nous entoure, des dernières informations, de ce que raconte le journal, de leur vie aussi, parfois trépidante, parfois ennuyeuse. J'écoute celui qui psychanalyse son camarade de comptoir, qui sort des banalités à faire pleurer, j'écoute celui qui trouve que le monde part en cacahouète mais que parfois, il se passe tout de même des choses bien. Je ris avec eux, souvent, je prends part parfois, donnant mon avis, aidant les gens peut-être un peu. 

Je me sens bien, le matin, devant cette tasse rose. J'ai souvent l'impression de faire partie de quelques privilégiés, ceux qui se lèvent tôt et qui partage leur vision du monde, encore vierge des opinions des autres. Comme si je faisais partie d'une famille un peu particulière de personnes qui en dehors de ce bar, ne se côtoie pas forcement.

Je repars généralement toujours à la même heure, affronter ma journée de travail. Sur le bout de chemin, juste deux rues qui me séparent du bar et du bureau, je me sens d'humeur joyeuse. D'attaque pour une journée qui pourrait être épuisante. Et chaque matin, je recommence. Comme un rituel.

Source image : Trottermag.com

14 novembre 2014

TRANSCENDANCE

Bonjour,

Je recommence le blog avec un article film. C'est marrant ça, parce que ce n'est pas le nombre de film nouveau que je regarde par an (disons cinq ou six, à tout casser) et que je suis toujours à la bourre lorsque sort la grosse claque du moment. Transcendance n'a rien de la grosse claque du moment, d'ailleurs. Il a juste un acteur que j'adore et un thème qui me plaisait beaucoup.



Synopsis : Dans un futur proche, un groupe de scientifiques tente de concevoir le premier ordinateur doté d’une conscience et capable de réfléchir de manière autonome. Ils doivent faire face aux attaques de terroristes anti-technologies qui voient dans ce projet une menace pour l’espèce humaine. Lorsque le scientifique à la tête du projet est assassiné, sa femme se sert de l’avancée de ses travaux pour « transcender » l’esprit de son mari dans le premier super ordinateur de l’histoire. Pouvant désormais contrôler tous les réseaux liés à internet, il devient ainsi quasi omnipotent. Mais comment l’arrêter s’il perdait ce qui lui reste d’humanité ?

Je me souviens lorsque nous sommes passés devant le cinéma au moment de sa sortie avoir dit à Chéri : "J'aime beaucoup Depp, mais alors si c'est pour voir une version moderne de Jack Sparrow...". Mais bon au final, nous n'étions pas allé le voir, faute au restaurant qui avait duré trop longtemps. Et puis, j'ai tout de même voulu le voir, parce que Depp, parce que Anticipation, parce que SF. Alors, on a fini par le voir.

Première chose que je dirais sur le film, c'est que mes "peurs" sur le jeux de Depp étaient injustifié. Il n'y a pas à dire tout de même, c'est lorsqu'il fait autre chose que le clown pirate qu'il est bon. Vraiment bon. Et même si on ne le voit pas forcément en entier tout le long du film, même si à partir d'un moment, ce n'est plus qu'un hologramme, une machine, il prouve qu'il sait toujours jouer les personnages sérieux. Et ça, ça fait du bien (et ça donne envie de revoir Fenêtre Secrète, que j'avais bien aimé).

Si le thème a déjà été traité (l'intelligence artificielle et les "dérapages" de la technologie), le film n'en reste pas moins interessant. Il est classique dans sa réalisation, un peu trop même pour moi, avec son côté très blanc et épuré lorsqu'on se trouve dans le labo et le côté très sale et brouillon lorsqu'on y est pas. Ce genre d'opposition n'a rien de nouveau, et je trouve cela un peu dommage. Pourquoi devrait-on forcément voir le futur et la science comme aseptisé ? Pourquoi d'ailleurs donner une apparence si futuriste au labo ? A part ça, je regrette qu'au final, le film soit une redite de certains livres ou autres films d'anticipation et surtout que la fin soit autant moralisatrice, comme les américains savent malheureusement si bien en faire.

Pourtant, il y avait de quoi faire avec ce thème, et Wally Psifter n'a pour moi, pas complétement exploiter l'idée. Du moins, il donne au spectateur sa vision de voir les choses, et qui est la seule vision que l'on aura de tout cela,  qui va donc nous influencer, un peu trop au final (en gros, la technologie c'est bien cool, mais ça peut vite partir en livre si on ne fait pas attention), alors que s'il avait laissé les gens réfléchir par eux même, cela aurait pu être beaucoup plus sympa. Parce que vraiment, pour moi, c'est le genre de film où l'on aurait pu aller plus loin en nous laissant réfléchir.

Il n'empêche que l'on peut se poser des questions quant à ceux que la technologie peut faire et surtout à la place de l'homme dans tout cela. Et si au final, on arrivait à télécharger l'âme et la conscience d'un homme dans une machine, que se passerait-il vraiment ? D'ailleurs, serait-ce vraiment lui ? Et si nous nous prenions pour dieu (la question est d'ailleurs invoquée dans le film) ? Même si le réalisateur nous donne ses réponses, nous sommes en droit de nous faire les notre. Personnellement, ce genre de questionnement m’intéresse, pour le côté philosophique de la chose, pour le côté déontologique aussi. Parce que, surement, je suis une scientifique (et qui plus est une informaticienne).
Au final, j'ai apprécié le film, même si je trouve qu'il ne va pas assez loin dans son idée. Il n'en reste pas moins un bon divertissement.

Ça m'a repris...

Bonjour,

En ce moment, la Sagesse Malabar et moi, je ne sais, on semble ne pas être en phase. Ce genre de période arrive souvent. Le dernier date de septembre, vraiment pas longtemps quoi. Déjà, je sentais qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas entre lui et moi. Et puis, j'ai voulu le laisser tomber, lâchement. L'abandonner comme si de rien n'était. Partir sur autre chose, aller vers un autre hébergeur même. J'avais presque le cœur léger de le faire.

Et puis, et puis...

La Sagesse Malabar et moi, nous sommes ensemble depuis plus de deux ans. Nous avons traversé des crises à nous deux. Comme un vieux couple presque. Et je me suis rendue compte que je l'aimais ce blog. Mais vraiment. En réalité, j'aime blogguer, je le ferais sur ce blog-là ou un autre, cela ne me dérangerais pas. Le problème ce n'est pas lui, c'est moi.

Ces derniers mois, j'ai du me remettre en question sur plein de chose, suite à mon pétage de plomb. Et je crois que c'est là que je me suis rendue compte qu'il y avait un problème par ici. Ce n'était pas le blog le problème, c'était ce que j'en faisais. Je crois que j'ai voulu trop m'uniformiser avec ce qu'il se fait sur la blogosphère. Pas forcément pour être à la mode ou quoique se soit dans ce style. Non, juste parce que chez les autres, ça me plaisait.

Sauf que...

Sauf que je ne suis pas les autres. Forcément. Ma vision du blog n'est pas la même et je me suis forcée à faire ce que j'aimais voir. Petit à petit, j'en ai oublié pourquoi moi j'avais donné naissance à la Sagesse Malabar. Je m'en suis souvenue il y a quelques jours. J'ai envie de revenir à cela.

Voilà donc la raison de la disparition de tous les articles. Je ne les ai pas supprimé. Juste remis tous en brouillon. Parce que je veux tout de même garder une trace (pour le moment du moins) de ce que j'ai pu écrire jusque là. 

Je repars donc de zéros, à partir d'aujourd'hui. Je vais surement garder quelques rubriques déjà créée, du moins les reprendre. Ou peut-être pas. Je ne sais pas, je vais voir. En tout cas, je repars sur du neuf, et je pense que cela va me faire le plus grand bien. Je changerais peut-être le design aussi. A voir.