25 juin 2015

Les Victoires du Jazz 2015

Bonjour,


Hier soir, le Théâtre de la Mer, l'une des plus belles places de concert de France (j'ai le droit, c'est chez moi), accueillait les Victoires du Jazz 2015. Si Sète a été choisi, c'est surtout parce que nous avons l'un des festivals Jazz les plus connus et pointus, Jazz à Sète, et qu'il fête ses vingt ans cette année. J'ai eu la chance d'avoir des invitations pour la cérémonie (grâce à mon boulot), retransmise en direct sur CultureBox et diffusé par France 3 le 11 juillet. J'avoue qu'avec ma mère, ma complice de festival, nous ne savions pas vraiment à quoi nous attendre. Nous n'écoutons pas spécialement de Jazz et avions un peu peur que du fait de l'enregistrement, la soirée soit bien longue. 

Nous sommes arrivés vers 20h dans le Théatre, toujours aussi beau. Vers 20h20, Sébastien Folin a fait son apparition. Un petit mot sur lui, le maître de cérémonie de la soirée. Il est génial. Doté d'un humour sans faille, frais et surtout vachement sympathique avec le public et les artistes. Première surprise avec lui, le public va participer dès le départ avec une reprise de Georges Brassens, notre chanteur à nous sètois. La cérémonie commencera donc par environ 1500 personnes chantant en coeur Les Copains d'Abord. Et ça file déjà des frissons.

Ensuite, c'est le défilé des musiciens, les frissons vont continuer tout le long de la soirée. Avec, pas dans l'ordre d'apparition : Pierre de BETHMANN, Baptiste TROTIGNON,Vincent PEIRANI (nominés dans la catégorie Artiste de l'année), Yonathan AVISHAI, Airelle BESSON (nominé révélation de l'année), Thomas ENHCO, Stéphane KERECKI, Jacky TERRASSON  (nominés album de l'année), Lisa SIMONE, Ibrahim MAALOUF, Louis WINSBERG, Omar SOSA (invités).

Comme je le disais, je n'écoute pas vraiment de jazz et du coup, ce fut autant de découverte que d'artistes. Et je ne me suis pas ennuyée une seconde. Le jazz prend toute forme. C'est une musique vraiment polyforme et entrainante. J'ai été ravi de ce que j'ai pu entendre avec un énorme coup de coeur pour Thomas Enhco. Quant aux interludes entre deux morceaux, ce qui nous faisait un peu peur, pas de problème, les interviews de Folin était instructive et pleine d'humour et la remise des Victoires plutôt courte (surtout que nous ne voyons pas l'écran récapitulatif de notre place) et pleine d'émotion.

Pour finir, trois photos, pas top niveau qualité (prise de loin à l'iphone). J'aurais aimé en prendre plus mais nous étions placés sur le chemin de l'énorme perche pour une caméra qui m'a empêché d'en prendre de vraiment mieux.

Ibrahim Maalouf

Natacha Atlas, toujours aussi parfaite

Thomas Encho, qui m'a transporté carrément ailleurs

23 juin 2015

Trésors Vintage

Bonjour,


L'année dernière, vers la même époque, il me semble, nous avions retrouvé avec Chéri la vieille platine du mari de ma mère en rangeant le garage (une pièce de 100m² emplie de bordel). Cette année, alors que nous continuons en pointillé ce rangement, nous avons enfin retrouvé les 33 et 45 tours de la famille. 


Lorsque j'ai vu les disques, j'ai carrément sauté de joie, surtout à la vue du générique d'Albator, le disque que j'ai du le plus écouté étant enfant (je te parle déjà d'Albator) ou encore à celle du disque de Brel (oui, j'adore Brel, et ce disque-là à bercer ma préadolescence). C'est vraiment toute ma jeunesse musicale que je retrouve.

 Nous avons rapidement nettoyé une partie des disques avec Chéri et les avons mis sur la platine. D'abord Demis Roussos, qu'il adore (et que j'ai appris à aimer aussi), puis U2 avec The Unforgettable Fire, puis la BO du professionnel (toujours aussi efficace). Malheureusement, nous n'avons pas pu écouter les 45 tours, nous n'avons pas l'adaptateur pour (ça sens les puces et les brocantes pour en trouver un, et pourquoi pas d'autres disques). Certains disques sont aussi rayés, mais après dix ans à prendre la poussière dans un coin, après des années d'écoute intensive avant cela, il fallait bien qu'il y ait un prix à payer.

Le son, grésillant, absolument pas parfait, est monté, tout doucement. D'abord le grésillement juste avant la première chanson, puis le crachotement des enceintes (vintage les enceintes, ce sont celles d'origine de la platine qui doit bien avoir trente ans) et puis la musique. Il y a dans cette écoute plus que de la nostalgie de mes années d'enfance. Il y a la beauté de ce son, l'envie de danser sur des musiques d'avant.

Je suis amoureuse du son des galettes, de celui de cette vieille platine poussiéreuse. Je suis amoureuse des vieilles photos aux grains impurs. Je suis amoureuse du vieux, du beau et du non parfait. Suis-je donc si nostalgique de ce temps-là ? Surement. Mais avouons, l'imparfait est tellement beau.

18 juin 2015

Ma Routine Cheveux

Bonjour,


Je fais très peu d'article beauté, j'avoue que je ne me sens pas bloggeuse beauté, ni même vraiment concerné par le sujet. Mais j'ai pris comme résolution de faire quelques articles "routine"(oui, juste après un article sur sortir de sa zone de confort/de la routine)(j'ai osé faire ça)(mais celles-ci, elles comptent pas). Je commence donc par ma routine cheveux, parce que finalement, c'est déjà celle qui change le moins au fils du temps et qu'en plus, je prends presque plus soin d'eux que de ma peau (et quand on voit le minimalisme de la routine, on se doute bien que je ne mets pas cinquante produits sur ma peau...)

◆ Klorane aux dattes du désert ◆
C'est un shampoing pour cheveux secs et cassant. Même si j'ai le cuir chevelu qui graisse vite, j'ai les cheveux particulièrement cassant. J'ai essayé pas mal de shampoing pour réussir à contrecarrer ce problème et j'avoue que le Klorane me va parfaitement. En plus de ça, j'adore son odeur (ce qui n'est pas un point négligeable pour moi).

◆ Baume Après-shampoing à la cire de camélia ◆
Cette fois, c'est vraiment pour démêler mais aussi pour apporter de la brillance à ma terne chevelure brune. Je n'en pose que sur les longueurs, évitant soigneusement le cuir chevelu et les racines. Il fait très bien son travail sur moi, il démêle parfaitement et j'ai plus de brillance. De plus, il n'alourdit pas la tignasse, ce qui est un très bon point quand on sait que j'ai le cheveux épais, mi-long et surtout nombreux. Ici aussi, l'odeur est juste géniale. 

 ◆ L'Oréal Mythic Oil ◆
L'huile, c'est une nouveauté pour moi depuis un mois. Jusqu'à maintenant, je n'en mettais pas après un essai totalement infructueux où je me suis levée le matin avec le poils gras et moche. En fait, il me fallait juste comprendre que je n'avais pas besoin à en mettre beaucoup. A peine deux pshiit dans le creux de la main que je chauffe un peu et puis hop, sur les longueurs. Ici aussi, surtout pas sur les racines. Pour le moment, j'en suis très contente, même si j'avoue que j'aimerais bien trouvé une huile un peu moins rempli de produit non naturel.

◆  Klorane shampoing sec à l'avoine ◆
Les shampoing secs, j'en ai testé tous plein. Si j'avoue tout de même avoir une grande préférence pour le Baptiste, j'aime aussi beaucoup celui de Klorane. Il fait son job sans résidu et sans ternir ma chevelure (mais il faut que je teste celui spécial brunette qui à l'air bien sympa aussi). Je l'utilise plus particulièrement pour ma frange et pour les bad hair day.


J'essaie de ne laver mes cheveux que trois fois par semaine (lundi, mercredi et vendredi ou plus souvent lundi, jeudi et samedi). On le sait presque toutes, laver les cheveux trop souvent n'est pas bon pour eux. En cas de piscine ou de mer entre les jours de shampoing, je rince abondamment pour enlever sable, sel et chlore. Je les lave le soir et je ne me sèche pas la tête au sèches-cheveux. J'utilise une serviette en bambou pour enlever le plus gros de l'humidité puis je natte. 

J'utilise aussi une brosse en poils de sanglier matin et soir et lorsque je lave ma tignasse, je ne démêle mouillé qu'au moment de l'après-shampoing avec un peigne en corne. Pour ma franche, quand vraiment elle en a besoin, j'utilise ma brosse chauffante spécial brushing en mettant de l'air froid pour la mettre en place. J'avoue user parfois du fer à lisser, mais c'est très très rare, peut-être une fois tous les deux mois. De toute façon, je préfère mes cheveux avec des ondulations. 

Voilà donc pour ma petite routine cheveux. Elle n'est certes pas parfaite mais en tout cas, elle convient parfaitement à ma tignasse. J'ai le poils agréable à la vue et au toucher, et ça, ça me va parfaitement.

16 juin 2015

Sortir de sa zone de confort

Bonjour,



En début de mois, j'ai acheté Flow. Comme toujours j'ai pris le temps de le lire, et souvent, je reviens sur certains articles, pour approfondir ou mieux comprendre. Ce mois-ci, c'est le tout premier article du magazine qui a vraiment retenu mon attention. Il parle de la zone de confort et plus particulièrement des bienfaits d'en sortir.

La zone de confort ce n'est finalement que la routine. Le fameau métro-boulot-dodo. Nous nous habituons à une manière de vivre sans jamais vouloir en sortir ou alors avec difficulté. C'est bien, parce que l'on sait où l'on va. Ca l'est moins parce que finalement, nous nous empêchons de faire de nouvelles expériences. Or, en lisant l'article, je me suis rendue compte que je sortais rarement de ma zone de confort, que se soit dans la vie courante, ou dans mes travaux manuels par exemple. Ce qui fait que je m'enfonce dans le même état pendant des jours et des jours, des ans... Et surtout que je veux changer ça.

Mais sortir de sa zone de confort n'est pas simple. On s'y sent aussi bien que dans sa couette. C'est vrai ça, toujours faire le même chemin, toujours aller dans le même bar boire son café, toujours boire son thé à la menthe le matin, toujours faire les mêmes choses, ça reste rassurant. Alors, il faut se bouger un peu, se booster, oser et pourquoi pas se rater. Qu'est-ce qui nous en empêche finalement, si ce n'est la non motivation ou la peur de la nouveauté ? Ce sont des choses que nous sommes capables de surpasser avec un peu de bonne volonté. Dit comme cela, je suis d'accord, ça à l'air ultra simple.

Et pourtant, ça ne l'est pas. Nous sommes trop attachés à notre routine. Du moins, c'est mon cas. Alors, j'ai décidé de me mettre un peu au défi, avec des changements minimes mais pas tant que cela. Ces changements non pas l'air de grand chose sur le coup, ils ne sont que le début, en fait. Le tout étant qu'ils ne me fassent pas tomber dans une autre routine (ça serait bête, on est d'accord). 

◆ Changer de trajet maison/travail, travail/raison, ne serait-ce qu'une rue de temps en temps.
◆ Changer de parfum de thé, en gouter de nouveau
◆ Changer d'heure pour le coucher (ou le lever) de temps en temps (le week-end par exemple, vu que j'ai tout de même besoin de mes 8h de sommeil par nuit)
◆ Changer d'association vestimentaire ou de coiffure. 
◆ Essayer de nouvelles activités manuelles
◆ Essayer de nouvelles activités physiques
◆ Changer d'occupation lorsque je suis à la maison (moins de TV/Tablette par exemple, plus de lecture ou autre).
◆ Changer de couleur de vernis sur les orteils ou essayer une teinte dont je n'ai pas l'habitude sur les mains. 

Bien sur, ce ne sont que des exemples. Je compte aussi tester le petit challenge vu chez Armalite, soit 30 nouvelles choses, ne prenant que dix minutes environ (ça peut-être plus ou moins au final) pendant 30 jours. Avec tout cela, j'espère réussir à sortir de ma zone de confort et pourquoi pas, me sentir un peu mieux !

11 juin 2015

Rêver...

Bonjour,


Je suis une rêveuse. Une vraie de vraie. Une qui passe son temps la tête dans les nuages. J'ai tout plein de rêve, assez pour me faire une bucket-list de malade. je veux voyager, je veux vivre, découvrir, expérimenter. Et puis souvent, j'ai des rêves qui viennent, qui restent , qui ne restent pas, qui sont remplacés par d'autres. Parmi eux, il en reste tout de même quelques uns qui sont là depuis longtemps, très longtemps, comme ce voyage en Sibérie en hiver par exemple, ou l'envie de me promener au milieu des loups (non, le parc du Gévaudan ne compte pas). Et puis, il y a l'autre, celui que j'ai eu toute petite, alors que je commençais à peine à écrire.

L'écriture fait partie de moi depuis si longtemps. J'en ai déjà parlé, j'en reparle souvent. Et depuis enfant, je rêve de pouvoir écrire un roman, de l'envoyer à des éditeurs et de le voir publier. Mais toujours, je me confondre à ma timidité maladive, à mon manque de confiance en moi. Alors, toujours, je repousse. J'ai mis quinze ans pour finir un premier jet (oui enfin, j'ai fait sept versions du projet quoi, dont six jamais finies) par exemple. J'ai fini le mois dernier (quinze ans pour réussir, mais en vrai six mois pour l'écrire). J'ai entamé la relecture/correction. En même temps, j'ai commencé un nouveau projet. Pas dans le même genre, histoire de pouvoir continuer à jouer avec les mots et les histoires.

J'ai donc deux projets en cours sur 2015. Un qui a passé l'étape premier jet, l'autre qui est en plein dedans. Et soudain, je me reprends à rêver. Et si, pour mes trente ans, je passais le pas ? Si j'envoyais un de mes projets à un éditeur ? N'importe lequel des deux. Et si je faisais en sorte que l'un de mes rêves devienne enfin une réalité ? Alors bien sur, je doute. Je doute que se ne soit pas bon, que je ne puisse avoir le temps, que personne n'aime. Je doute de ne pas être légitime. C'est bête tout de même de douter comme ça. Je suis persuadée d'avoir les compétences, la passion (soyons folle, le talent peut-être) pour faire cela. Et puis, un rêve, c'est fait pour être réalisé, surtout lorsqu'il semble être à notre portée. 

Nous sommes au mois de juillet, déjà six mois de 2015 sont passés et j'aimerais bien pouvoir mettre mon rêve en marche en 2016. J'ai donc encore six mois pour finir mes deux projets (je veux dire correction pour l'un, écriture et correction pour l'autre) et puis commencer les démarches vers de potentiels éditeurs. C'est jouable, enfin, je trouve. Surtout que je suis réellement motivée (pour une fois). J'ai vraiment vraiment envie de réaliser ce rêve-là. Depuis tellement longtemps. Je compte bien te tenir au courant lecteur, surement dans six mois, pas avant, pour voir où j'en suis en 2016 à ce niveau.

Et j'arrête surtout de me dire que si c'est pas pour 2016, ça sera pour plus tard. Parce que non. J'aimerais ne pas attendre. Du tout même. Et puis, plus on recule l'échéance, moins on y arrive.

05 juin 2015

Naissance d'une oeuvre

Bonjour,

Lundi matin, je découvre la nacelle devant le bureau. Tiens bizarre. En lisant le journal, je me rends compte que l'un des artistes va graffer là. Je suis joie. Il faudra attendre 17h (la nacelle ayant un problème) pour voir le début du travail. Pas de photo à ce moment-là, un mur quadrillé, c'est sympa mais sans plus.

Mardi matin, toujours rien en arrivant au boulot. Normal, c'est tôt. A onze heures, ça a déjà un peu bougé. Deux têtes apparaissent.


A midi, ça a avançait pas mal mais je n'ai pas eu le temps de prendre de photo. Que cela ne tienne, les artistes, comme nous, ça mange et à deux heures, c'est quasi comme à midi. Une esquisse qui annonce déjà du bon. Et puis surtout, déjà, ça fait réagir. Au bureau, moi je trouve ça génial comme la plupart sauf un qui trouve ça choquant. Dans la rue, on a droit à plein de commentaires, c'est beau, c'est moche, c'est érotique et j'en passe.


Vers trois heures, la couleur arrive. Les visages prennent une teinte de bleu. Je n'en reviens pas de la vitesse à laquelle ça va. J'aurais cru que cela prendrait plus de temps, mais non. Hâte déjà d'être au soir pour voir où ça en est


Cinq heures et demi, je sors du boulot. Les personnages sont entièrement peints, le kimono commence à prendre des couleurs. Mais je n'ai pas le temps de prendre de photo, je suis déjà en retard pour mon rendez-vous dermato.

Mercredi matin, j'hallucine de l'avancé. Le kimono est entièrement peint et les détails ont été ajoutés. J'aurais bien voulu voir comme Stew s'y prend pour ça, je suppose que se sont des pochoirs. Tiens, la femme a aussi des cheveux.  Je suppose qu'il ne reste plus grand chose à faire. A voir dans la matinée donc.
Je croise un collègue de bureau, il me dit apprécié. Un autre, qui suit l'avancée avec moi et tout aussi enthousiaste. Vraiment, hâte de voir le résultat.


A midi, trop de soleil sur la façade, ma photo ne rend rien. J'attends donc deux heures. Les ombres et lumières sont posées, idem pour le contour. J'ai l'impression qu'il ne manque plus grand chose, un fond peut-être et des détails. Je dois bien dire que j'adore le kimono de la femme. Par contre, j'ai l'impression qu'une de ses mains n'est pas de la bonne couleur. Ça me perturbe cette histoire.


Durant l'après-midi, rien. L'artiste doit se reposer, prendre son temps ou bien faire des interviews ou autre, aller savoir. Peut-être est-il allé trop vite durant les deux premiers jours ? En tout cas, il ne reprendra que le lendemain.

Jeudi donc, vers 10h30, il arrive avec son acolyte du K-Live pour se remettre au travail. Apparemment, il devrait finir ce soir. J'attends midi pour prendre ma photo. En tout cas, que les personnes avec lui sont super agréables et pros. Comme lui, je suppose, mais je n'ai pas osé lui parler (timidité quand tu me tiens). A deux heures, re photo, mais je galère. Trop de soleil nuit à ma photo. Alors, elle est moche, avec la nacelle en plein milieu. C'était ça où alors ne rien voir des visages. Tant pis. On voit tout de même les changement, les contours blanc, les visages, la main qui est de la bonne couleur cette fois. Pour le moment, je ne sais pas encore si c'est fini ou non, j'attends donc un peu pour voir.


Le soir, Stew finit, il met les derniers détails, il fignole. Et puis il signe. La fresque rend bien, même avec le soleil qui cogne dessus et qui fait que je ne peux pas prendre une photo. Je le fais donc aujourd'hui, de bon matin. Pas trop de soleil, pas de parasol, terrasse qui me dérange, pas de nacelle non plus. Seul soucis, je n'ai pas assez de recul pour tout prendre en photo.


Je me pose un peu pour regarder la fresque que j'ai vu naître. C'est une belle expérience de voir comment l'artiste s'y prend, de le voir manier pinceaux et bombes. Je suis réellement contente que les organisateurs du K-Live ait choisi ce mur. Moi qui aime beaucoup l'art urbain, j'en ai pris plein les yeux durant cette semaine. Je ne pensais d'ailleurs pas que cela pouvait aller aussi vite. Stew a finalement mis environ deux jours pour faire sa fresque. J'aurais cru que ça demanderait un peu plus de temps. Au final, je la trouve vraiment sympa (quoi que moi, j'aurais bien voulu qu'il fasse un oiseau, qu'il fait si bien en fait).

03 juin 2015

Oui, j'ai vraiment mal

Bonjour,


S'il y a une chose que je déteste c'est lorsque les gens, comme cette semaine, minimise gravement mes céphalées et pire mes migraines. Je suis migraineuse, et cela depuis longtemps. J'ai passé un tas d'examen, pris un tas de médicament, tenu un journal de migraine et je continue tout cela, dix ans après la première. Je sais la différence entre une céphalée "normale" et une migraine. Je sais la différence entre le mal de tête et les suites de la migraine. D'ailleurs, oui, dimanche, c'était une migraine et depuis ce sont les suites.

Si la migraine me cloue au lit, boule quiés et masque sur les yeux (je fais souvent le combos gagnant comme je l'appèle, intolérance à la lumière, au son, aux odeurs et douleur accrus dans les cervicales), les suites sont bien plus dures à gérer pour moi. C'est con à dire, mais je préfère la bonne vieille migraine, même si elle doit durer trois jours (oui, oui, j'ai eu, durant ma grossesse, cette période où le gynéco t'affirme que tu n'en auras pas)(et où tu n'as que le doliprane pour la faire passer)(laisses-moi en rire), à ce que je vis cette semaine.

Ce qui m'énerve c'est vraiment la réaction des gens. Si chéri est habitué, ce n'est pas le cas de tout le monde. Poupette par exemple n'a pas encore vraiment compris ce qu'il m'arrive et je ne peux pas non plus lui dire de ne plus rien faire parce que j'ai "bobo à la tête". Faut la comprendre, elle n'a que quatre ans. Le pire restant les collègues de travail. Pour eux, je n'ai  QU'un mal de tête. Juste ça, le truc qui passe en une heure avec un doliprane (qui ne me fait rien, pas même sur la simple céphalée). Donc je fais exprès d'avoir une tête de déterrée (atténuée tout de même par le maquillage), de ne pas pouvoir passer plus d'une demie heure sur l'ordi, de ne pas réussir à me concentrer. En gros, je suis une fainéante. Merci les gens quoi.

Alors non, la migraine, cette chose si méconnue, et ses suites, ne sont pas juste des maux de tête. Les migraineux souffrent. Vraiment. Et souvent en plus. Nous sommes obligés de vivre avec, nous et notre entourage. Alors oui, lorsqu'on arrive aux suites, je donne l'impression d'aller bien, je vais travailler, je m'occupe de ma maison, tout ça tout ça. Mais j'ai mal. Pour de vrai. Et pas qu'un peu. Je languis le moment de me coucher le soir et d'enfin avoir du silence, le vrai silence.

Alors, s'il vous plait, arrêtez de prendre les migraineux pour des comédiens. Ca me ferait un bien fou.

02 juin 2015

K-live Festival

Bonjour


Cette semaine, ce tient à Sète le K-Live festival. C'est donc l'occasion d'en parler un peu ainsi que du MaCO, le Musée à Ciel Ouvert.

J'aime beaucoup tout ce qui touche à l'art. Sète est une ville d'artiste, avec ces nombreux musées (le MIAM, le CRAC pour les plus contemporains, Le Musée Paul Valery ou celui de la Mer pour les plus "traditionnels"). Nous avons beaucoup de festivals durant la période estivale mais un seul qui fait la part belle à l'art urbain. Il s'agit du K-Live, qui s'installe dans les murs de la ville depuis huit ans. Et quand je parle des murs, c'est au sens propre, puisqu'il s'agit d'un festival d'art urbain, de graffeurs et de leur culture. 

En huit ans, la ville s'est parée de magnifiques fresques, allant de Monsieur Qui (photo du haut, je suis dingue de cette fresque) à Seth en passant par le Chat ou encore C215. Des dizaines d'artistes sont venus pour des œuvres plus ou moins éphémères (je râle pour certaines qui n'existent plus et que j'aimais beaucoup).

Cette année, Sète accueille donc Stew (dont je prépare un article sur son oeuvre, puisqu'elle se trouve juste en face de mon bureau et que j'ai donc la chance de la voir évoluer)(d'ailleurs, je poste les photos de la dite évolution sur mon Instagram), Jan Kalab (tchèque de son état), Clet (lui j'ai hâte de voir ce qu'il va faire un peu partout,) Bault (qui est déjà venu l'année dernière et à exposer à la Fondation), ainsi que Sébastien Preschoux et le russe Pokras Lampas qui œuvreront à la Fondation (salle d'expo du K-Live)(où je compte amener Chéri ce weekend). Autant dire qu'après avoir vu le travail de ce petit monde, j'ai hâte de pouvoir les voir ici, à Sète.

le K-live, c'est aussi de la musique avec des soirées au théâtre de la mer. Malheureusement, n'écoutant pas vraiment de l'electro, j'aurais du mal à en parler.


J'apprécie l'idée du MaCO, qui porte si bien son nom de Musée à Ciel Ouvert et qui nous permet, tout au long de l'année de découvrir ou redécouvrir les œuvres des artistes venus pour le K-Live. D'ailleurs, je me prévois pour dans l'été une journée MaCO pour prendre en photo toutes les œuvres encore existantes. Du coup, je pense que je vous en reparlerais dans un moment, avec photo à l'appuie.

Pour plus de renseignement sur le K-Live de cette année, voici le lien vers le site.

Les photos sont de moi, bien sur, prise l'année dernière (l'une lors d'une ballade, l'autre durant Escale à Sète). Tu peux retrouver toutes les œuvres sur le site du K-Live et n'hésites pas à faire un tour sur les sites des artistes ou à taper leurs noms dans google.

01 juin 2015

Sur ma table de chevet en Mai

Bonjour,


Le moi de mai a été plutôt calme niveau lecture. Rien de bien nouveau quant au nombre de livres lus, onze, dans la moyenne quoi. Par contre, il y a eu de tout et surtout du bon.

On commence avec le Dernier des Nephilims, tome 3 des Nécrophiles Anonymes de Cécile Duquenne, petite série chouchou que j'aime tant. Dans ce tome trois, c'est Gabrielle Van Hellsing la narratrice, et autant dire qu'elle envoie du lourd. Tout comme la série elle-même.
Ensuite, petit tour dans l'historico-fantasty avec la Louve et la Crois de S.A. Swann. Une fresque fantasy avec des templiers teutons et du loup-garou. Un roman qui met en avant la dualité entre bête et humain, ombre et lumière sans trop tomber dans le manichéen.
Puis, du fantastique avec Aetherna : L'émissaire de l'Au-dela de Guilhem Méric. J'avoue avoir acheté le livre parce qu'une partie se passe dans ma ville (chose si rare). J'ai découvert du fantastique sympa sur fond de vie après la mort. Malheureusement, je trouve que les personnages ne sont pas assez devellopé. En plus de cela, je me demande s'il y aura une suite, parce que même si l'histoire se finit bien à la fin, l'univers est tellement vaste que je ne dirais pas non.
Après direction le Fight Club de Chuck Palahniuk. N'ayant jamais vu le film (cette phrase est une habitude chez moi), je suis plongée dans le presque inconnu. Et j'ai beaucoup aimé. 
Je continue ma découverte des auteurs classique avec cette fois Jane Austen et son raison et sentiments. J'ai aimé la manière dont elle croque son époque, avec un regard critique, plein d'humour et délicieux. 
J'ai fini Ikatar de Véronique Roméo, en lisant son tome 3, Le Coeur D'Eara. Et franchement, cette série est juste géniale. Le tome trois est parfait pour la clôturer, l'auteure réussissant à éviter bien des écueils. Presque je ralerais qu'il n'y est au final que trois tomes.
Ensuite, encore un livre dont l'histoire a été adapté en film et que je n'ai pas vu, Shutter Island de Denis Lehane. C'est un bon thriller, qui tient en haleine même si on voit venir le twist final rapidement. J'y ai apprécié la manière dont l'auteur critique les expériences psychiatriques faites sur les prisonniers à cette époque (même si exagérée dans le roman).
Cela faisait un petit moment que je n'avais pas lu de bande-dessiné, et comme je voulais absoluement lire/voir Un Océan d'Amour, je me suis jettée dessus ce mois-ci. Cette histoire sans parole est juste magnifique, avec des dessins très beau et un rapport à l'océan magique.
Et me revoilà dans l'univers carcéral avec cette fois, Le Vagabond des Etoiles de Jack London. Pour la petite histoire, c'est à cause de Cécile Duquenne que je l'ai lu. Et elle a eu raison d'en parler. Quel livre ! Un ode magnifique à la liberté mais aussi à l'imaginaire doublé d'une belle critique de ce qu'il se passe dans les prisons américaines des années 1900. C'est beau et violent à la fois.
Ensuite direction la France des années 50 avec Bonjour Tristesse de Françoise Sagan. Je pense être passé à côté du livre. J'ai aimé, oui, mais je n'ai pas vu ce qui en avait fait un livre culte, aimé par beaucoup, même à notre époque. Mais je compte lire d'autre Sagan avant de me faire une opinion sur elle.
Le dernier livre du mois est un livre de fantasy, La Quête des Héros Perdus de David Gemmell. Cela faisait un an que je n'avais pas lu de Gemmell et je pense que cette petit coupure m'a fait du bien. J'ai adoré ce tome-là de la saga Drenaï qui en plus change un peu des trois premiers (pas de Dros Delnoch ni de siège).

Comme toujours, les avis complets se trouvent sur La Pile à Lire