30 avril 2015

Quatre ans

Bonjour,

IL y a quatre ans, à l'heure où j'écris, j'étais sur une espèce de table absolument pas confortable, à sentir les contractions. Quelques heures plus tard, on me faisait une péridurale, pour que le soir venu, un peu avant 22h, on me pose sur le ventre un tout petit bout. Ce jour-là, j'ai eu très mal mais en même temps, j'ai été vraiment heureuse. Je devenais maman. Un rôle qui m'occupe presque à plein temps (non parce que je reste avant tout femme, hein, et puis parfois, je dors aussi), depuis maintenant quatre ans.

Poupette est née ce 30 avril 2011. Trois jours plus tard, on découvrait sa malformation cardiaque, une CIV, heureusement pas assez importante pour qu'on l'opère de suite. Une maladie qui ne la dérange pas dans sa vie quotidienne. Quatre jours plus tard, nous étions de retour à la maison, elle découvrait son environnent pour deux mois et demie (puisque nous avons déménagé pour Sète, ma ville natale, juste après), elle devenait l'objet à protéger pour Fiasco, qui a devenu son meilleur ami depuis, et celui de curiosité pour Freya, qui depuis a un tout petit peur d'elle quand même. 

Depuis quatre ans, elle nous comble. Mais vraiment. Nous la voyons évoluer, devenir un petit bout de femme qui sait parfaitement ce qu'elle veut. Si physiquement, elle ressemble à son père, pour le reste, je me rend de plus en plus compte que c'est presque tout moi. Poupette aime dessiner, aime encore colorier ce que moi je lui dessine, elle se trimballe partout avec son petit carnet et son stylo. Elle a mes mimiques (et quelques unes de son père aussi), elle parle aussi fort que maman.

Aujourd'hui, Poupette a quatre ans, et j'ai un peu plus de cheveux blanc dans ma tignasse. Elle attend ce soir avec impatience pour souffler les bougies et avoir ses cadeaux (nous ne sommes pas tous à la maison à midi, forcément).  Aujourd'hui, elle montre quatre doigts de sa main à tous les gens qu'elle croise pour leur dire qu'elle a enfin quatre ans. 

Alors Joyeux Anniversaire Poupette !




PS : La photo n'est absolument pas récente, puisque Poupette doit avoir trois ans... Mais c'est l'une des mes préférées d'elle.

26 avril 2015

Tenir un journal, quelques conseils

Bonjour,


Je tiens un journal intime depuis mai 2013, j'en ai parlé il y a peu. J'en suis à la fin de mon troisième carnet, le quatrième est déjà sur mon bureau, attendant d'être ouvert pour la première fois, de recevoir l'encre de mon stylo. Si je n'écris pas tous les jours dessus, et que parfois, il y a de grand moment d'absence (un grand trou par exemple entre février et mars cette année), j'y pose mes mots le plus souvent possible. Mais souvent, on me demande comment je tiens ou ce que je peux y mettre, vu qu'à première vue, ma vie n'est pas ultra extraordinaire. C'est pour cela que j'ai eu l'idée de donner quelques petits "conseils" sur le journal intime.

Le choix du matériel
Un journal intime, c'est tout de même quelque chose de très personnel. Si j'écris pour ma part sur un Moleskine petit format et ligné, ce ne sera pas le cas de tout le monde. L'essentiel étant d'être à son aise. Alors, on peut choisir le carnet, les feuilles volantes ou même pourquoi pas des fichiers textes sur l'ordinateur. Il en va de même avec le stylo ou le crayon. Pas besoin d'avoir un super stylo plume de la mort qui tue, un simple bille peut très bien faire l'affaire. 

Le choix de ce qu'on y met
Ici, encore, tout est une question de personnalité. Si j'écris de manière plutôt littéraire, préférant couvrir les lignes de mots, j'aime aussi y mettre parfois des photos, dessins ou autre. On peut très bien faire un journal illustré, ou écrit, y mettre des collages, de la couleur, bref, le faire comme on le sent. Après tout, le journal n'est pas une chose fixe avec des règles fixes. On peut écrire un roman, ou juste y mettre des listes, faire de beaux dessins, ou juste des gribouillis. 

Écrire régulièrement
Ça parait bête, dis comme ça, mais pour que le journal devienne une vraie habitude, il faut s'y mettre régulièrement. Si tous les jours te semble trop, pourquoi ne pas y écrire à un jour fixé, ou tous les deux/trois jours ? De même, choisir une heure (presque) fixe n'est pas mal. j'écris dedans surtout le matin, du moins pour les deux premiers carnets. A présent que c'est réellement une habitude pour moi de le faire, je me laisse plus libre de le faire quand je veux.

Ne pas se juger
Il ne faut pas être un grand écrivain pour écrire son journal. Alors oui, on peut penser que ce qu'on y met est inintéressante, que franchement, on n'y parle pas super bien, qu'on fait des fautes. Mais flute, quoi. C'est notre journal, notre moyen d'expression. Idem pour les dessins. L'imperfection a aussi beaucoup de bon. Et puis, de toute façon, à la base, il n'y aura que toi pour lire ce que tu y mets. Il est là avant tout pour toi, et pas pour les autres. 

Dépasser le manque d'inspiration/d'imagination
Parfois, la vie n'aide pas du tout à écrire dans un journal. Mais il faut se souvenir qu'il ne sert pas forcément qu'à écrire ce qu'il a pu se passer tel jour pour nous. Ainsi, pour pouvoir écrire tous les jours, sans avoir peur de trop se répéter, on peut très bien parler de l'actualité, de ce qu'on pense de telle ou telle chose. Virginia Woolf, par exemple, aimait laisser libre court à ses pensées dans son journal, allant de l'une à l'autre sans parfois réelle cohérence. Parfois, écrire juste une citation en début d'entrée peut permettre de faire voyager la pensée. Et puis, s'y réellement, ce jour-là, tu ne sais pas quoi dire, il y a toujours les petites questions auxquelles on peut répondre : qu'ai-je aimé aujourd'hui, qu'est-ce qui a pu me faire défaut aujourd'hui, de quoi suis-je fier. 

Se faire plaisir
Je crois que c'est le conseil le plus important finalement. Il faut toujours se faire plaisir. Si écrire un journal devient une corvée, alors, stop. Il faut vraiment que cela reste un bon moment, même si parfois, on y écrit de mauvais moment.

24 avril 2015

Tenir un journal intime, pourquoi ?

Bonjour,


On me pose souvent la question sur le contenu des carnets qui ne me quittent jamais. Deux se trouvent dans mon sac, tout le temps. Le premier, c'est mon carnet de dessin, sur lequel je dessine donc, quand l'envie m'en prend. J'avoue ne pas beaucoup y avoir touché ces derniers temps, les journées étant réellement trop courtes. Le second, c'est mon journal intime. Lorsque je prononce ces deux mots, beaucoup me demande pourquoi j'en tiens un. Je trouve étrange qu'à notre époque cela paraisse un peu saugrenu de tenir un journal, encore plus lorsqu'il est écrit avec un stylo sur des feuilles. Pourtant, le carnet est une chose intemporelle dont presque tout le monde se sert. 

Souvent, je réponds donc que c'est pour me souvenir de tout ou presque. Même si nous pouvons prendre des photos, même si beaucoup d'entre nous poste tout et n'importe quoi sur les réseaux sociaux, j'ai besoin, moi d'écrire ces moments-là. D'ailleurs, pour tout dire, je me sers très peu des réseaux sociaux. Et puis, l'informatique, ça peut casser (je suis bien placée pour le savoir, je bosse dedans). Ensuite, parce que j'ai besoin d'analyser ce que je peux vivre, ou rêver, ou penser. Mon journal, ce n'est pas qu'une suite d'évènements, c'est surtout ce que j'ai pu en pensé. Certains sujets ne peuvent pas être abordé avec tout le monde, sur un blog, lors d'une discussion ou autre. Trop intime, trop personnel, trop plein de chose. 

Mon journal me sert à tout cela. A me souvenir et surtout à évoluer. Lorsque je me relis, surtout sur certains passages, je me rends compte à quel point depuis le temps, j'ai pu évolué sur certains points. Des choses que je pensais juste quelques années en arrière, me paraissent à présent fausses, ou l'inverse, bien sur. Mon mental n'est plus le même. Ma vision des choses non plus. Mon journal en garde la trace.

Voilà les raisons, du moins, les principales raisons, pour lesquelles je tiens un journal. Ça, plus le fait que j'aime tellement écrire sur papier et qu'on n'en trouve plus tellement l'occasion à notre époque.

22 avril 2015

Brèves #5

Bonjour,

Oula, voilà un petit moment que je ne suis pas venue sur le blog. Il faut dire que j'étais en vacances la semaine dernière, que j'ai eu pas mal de boulot la semaine d'avant et encore maintenant. Alors, pour rattraper un peu, c'est le moment de faire la cinquième brève du blog.



Vacances

Donc, j'étais en vacances. Seule avec Poupette. Ce furent des vacances trop courtes (une semaine) mais bien remplie. Si nous ne sommes pas parties (ben oui, Chéri lui travaillait, ça l'aurait moins fait), nous avons tout de même bien profiter de la plage. L'avantage de vivre en bord de mer. Une semaine de vacances, trois fois à la plage, c'est pas mal. Nous avons eu la chance d'avoir beau temps. Et les autres jours, ce fut promenade, visite à la grand-mère, rigolade en tout genre et calin. Des vacances comme ça, j'en demande tous les jours !



Rangement

On était parti pour faire le ménage de printemps, on a finit par bouger tous les meubles de la maison. Maintenant, j'ai une bibliothèque/meuble de TV bien plus grande que moi mais surtout, j'ai un appartement plus lumineux, et un bureau. Oui, enfin, j'ai un bureau (que tu peux donc voir ranger ici, ce n'est déjà plus le cas). Je pensais pouvoir l'occuper seule, j'ai juste oublié qu'une Poupette, ça me pique absolument tout. Donc, mon bureau, c'est aussi un peu le sien, et quand j'y travaille, elle dessine à côté et me pique toute mes affaires. 


Dresseuses de Dragon

La dernière folie de Poupette, c'est le film d'animation How to train our Dragon. Enfin, les films, et la série aussi, et les peluches (si quelqu'un sait où je peux trouver la peluche de Prout et Pète, il ne nous manque qu'elle...), et les figurines... Bref, nous sommes envahis. Ce qui ne me dérange pas, ayant un gros mais alors gros faible pour le petit Toothless. D'ailleurs, je lui piquerais bien son dernier en date, il est trop beau. Et puis, je me prendrais bien le petit Funko Pop aussi, tiens.


09 avril 2015

La guerre est déclarée !

Bonjour,

Camp principal, tente du général.

- Au rapport !

- Le territoire est parfait, mon général. Nos troupes sont dispersées aux coins stratégiques et pour le moment, n'ont vu personne d'autre. Nous sommes libres de nos mouvements. Des éclaireurs sont partis sur un autre territoire, un peu plus dense et sombre, mais là non plus, rien à signaler.
- Continuez comme ça, nous serons bientôt maitres incontestés des lieux.
- On me signale aussi un troisième territoire propice. Mais pour le moment, pas moyen de s'y rendre. Peut-être ce soir.
- Bien, bien. Tenez-moi au courant des avancements de l'opération.

- Mon général, des hommes ont aperçu l'ennemi au sud. Ils se sont cachés le plus vite possible, mais craignent d'avoir été vu.
- Ne vous occuper pas de ça, continuer l'invasion, nous y sommes presque. Nous n'avons pas pu être là à la dernière tentative, je ne compte pas baisser les bras à celle-ci !
- Bien mon général.
- Monsieur, on me signale à la radio une nouvelle attaque de l'ennemi à l'est, peut-être une au nord aussi. 
- Contactez le second groupe sur le nouveau territoire, je veux confirmation d'une attaque groupée. 
- Ils n'ont rien vu pour le moment de leur côté.

- Dites, la radio, vous n'avez pas senti comme de la pluie, là ?
- Non mon général. Aucun groupe n'en a fait de rapport.
- Bizarre. Mon genoux commence à me faire mal, ça sent l'humidité tout ça...

- Mon général, mon général ! La radio grésille dans tous les sens. On parle d'attaque au Napalm ! Il faut se replier, vite ! L'autre groupe aussi est attaqué ! Vite, vite ! Fuyons !

Camp ennemi

- Alors ?
- Éradication totale, sur les deux territoires. Ils n'ont pas pu résister. Aucun poche de résistance remarquée. Ni hier soir, ni ce matin. Les nettoyeurs ont fait le boulot, que se soit sur les territoires envahis ou proche de ceux-ci. 
- Bien.
- Juste une chose par contre. Les éclaireurs d'hier midi demande juste à ce qu'on leur change leur tenue. Ils trouvent que rose à paillettes, c'est pas génial pour rester discret.
- Demain, la dictatrice a décidé de mettre du bleu. Ça ne sera pas mieux...


Cher lecteur, ces petits dialogues ne sont là que pour dédramatiser une situation que j'ai vécu comme un enfer hier. Poupette était passé outre l'invasion de septembre, celle du printemps fut désastreuse pour elle comme pour moi. Oui, j'avais zappé que les poux ça revenaient aussi au printemps. Et comme il semble qu'ils ralaient beaucoup beaucoup de ne pas avoir pu nicher dans ses boucles blondes en septembre, ils ont décidé de le faire sur la tête blonde et sur la brune, c'est à dire moi. L'enfer, le plus total donc (et en plus Poupette était malade, génial). Bref, nous avons réussi à en venir à bout, malgré quelques cris (surtout de ma part en fait, je hais le peigne fin...).

02 avril 2015

Jolie découverte #1 : Luciole

Bonjour,


L'autre jour, sur intasgram, je suis tombée sur cette jolie photo et j'ai découvert qu'elle était la pochette du nouvel album de Luciole, chanteuse que je ne connaissais pas. En suivant quelques liens, je suis arrivée sur son instagram où elle avait posté des bouts de paroles. Les quelques phrases m'ont plu et j'ai voulu découvrir un peu cette artiste. 

Luciole est une slameuse qui petit à petit à tourner chanteuse. Sur le coup, en découvrant ça, je me suis dit que je n'allais pas forcément aimé. Je trouve souvent le slam un peu trop mélodique et puis, avouons, je suis tout de même beaucoup plus rock. Mais tout de même, j'ai écouté ce nouvel album et son EP sorti en 2012, Et en attendant (son tout premier n'est pas dispo sur deezer, dommage, j'aurais bien voulu l'écouter aussi). 

Rapidement, je me suis laissée prendre par les mélodies, teintée d'un peu d'electro, entrainantes puis par la voix de Luciole, douce, joyeuse et enfin à nouveau par les paroles. Luciole me parle, elle parle de beaucoup de chose, de la construction de soi, de l'enfance, de l'âge adulte, des illusions... Un discours qui me touche. Tantôt chanteuse, tantôt conteuse, elle m'embarque ailleurs durant 38 minutes (bien trop courtes ces 38 minutes) et 12 chansons pour l'album Une et durant 16 minutes et 5 chansons (dont une reprise d'Oxmo Puccino vraiment sympa). 

"Même si je bois la tasse, que l'eau me pique les yeux
Que les jours passent et passent et qu'on devient plus vieux
Si tout les petits drames ne pèsent que quelques grammes
Aujourd'hui je suis fille, demain je serais femme "

Luciole - Demain je serais femme

Pour découvrir la jolie Luciole, vas donc faire un petit tour sur son site, elle a un petit univers tout mignon, comme elle.