30 septembre 2015

Sur ma table de chevet en septembre

Bonjour,


Je n'ai pas beaucoup été présente en ce mois de septembre. Trop de chose à faire niveau privé et pro pour prendre le temps de venir par ici. Je reviens donc avec un Sur ma table de chevet, en espérant pouvoir revenir plus régulièrement. 

Ce mois-ci, ce sont donc onze livre lus, et surtout pas mal de genre et de format. Du papier, peu de numérique, une bande dessinée et un livre entre l'artbook et l'encyclopédie. 

Je suis partie visiter le Londres de Mrs Dalloway de Virginie Woolf. Je suis toujours aussi fan de l'auteure et de sa vision de son époque. Mrs Dalloway est un livre dont l'action se déroule sur une journée, rythmée par Big Ben mais grâce au flux de pensée cher à l'auteure, nous avons finalement toute la vie ou presque de son héroïne. Elle nous parle de la déliquescence, de la depression mais aussi des londoniens qu'elle aurait elle-même pu croiser dans sa vie. C'est beau, c'est passionant.
Direction les Etats-Unis ensuite avec Le Cabinet du Docteur Black. C'est un livre assez spécial, entre encyclopédie et artbook. On y découvre la vie du Dr Black, mais surtout son obsession pour les créatures mythologique et les mutations. La seconde partie se concentre sur les planches anatomiques de certaines de ces créatures. C'est drolement bien fait, même si peut-être un peu trop "scolaire" parfois.
Je suis restée au USA avec un auteur français cette fois, puisque j'ai lu J'irais cracher sur vos tombes de Boris Vian/Vernom Sullivan. Et je n'ai pas aimé ma lecture. C'est très rare venant de moi. Mais si je comprends où l'auteur voulait en venir, j'ai eu beaucoup de mal avec pas mal de scène, dont une, où le narrateur et un ami se paient des prostituées mineures et les violent plus qu'autre chose. Je suis surtout de la lecture écoeurée comme jamais. Dommage, j'aime l'écriture de Vian pourtant, mais là, ce ne fut pas possible.
Toujours aux USA (j'y ai passé quelques temps en lecture, ce mois-ci), avec les deux serial killers les plus déjantés de l'histoire. Dans le Pape, le Kid et l'Iroquois d'Anonyme, j'ai retrouvé le Bourbon Kid, une partie de sa clique et les personnages de Psycho Killer, l'Iroquois et sa clique à lui. Même si j'ai trouvé ce tome un peu en dessous des quatre du Kid ou même du Psycho Killer, je me suis éclatée à retrouver tout ce petit monde pour une aventure totalement barrée qui semble en plus annoncer une nouvelle collaboration entre les deux tueurs.
J'ai un peu remonté le temps avec Seul le Silence de RJ Ellory. Premier Ellory que je lisais, et j'ai été vraiment contente de cette lecture. On y suit Joseph Vaughan, de son enfance, marqué par un tueur en série à l'âge adulte, marqué par d'autres meurtres, peut-être en rapport avec celui de l'enfance. C'est bien foutu, même si on a quelques longueurs et terriblement prenant. Une très bonne découverte.
Et j'ai quitté les USA pour l'Australie des Foulards Rouges dans Stranger in a Strange Land de Cécile Duquenne. On retrouve dans cet épisode un bush australien qui n'a rien à envier au désert de Bagne. l'aventure continue et devient de plus en plus palpitant. Encore un très bon épisode.
Je suis revenue au USA, plus précisement dans le Maine avec Salem de Stephen King. King revoit l'histoire de Dracula en la transposant dans son pays et à notre époque. Salem est son second livre publié et surement celui qui lui voudra un peu plus tard le rang de Maitre de l'horreur, et on comprend pourquoi. L'ambiance y est terriblement horrifique sans en faire trop et King joue avec nos peurs d'enfants. Je crois que Salem est devenu mon préféré de l'auteur.
Après ça, j'ai carrément quitté la Terre pour l'espace avec les Volcryns de GRR Martin. L'auteur du Trone de Fer nous entraine dans un huis-clos spatial terriblement angoissant et sanglant. C'est un véritable page-turner qui m'a tenu éveillée un bon moment. Il est juste dommage que se soit du déjà-vu pour la plupart du temps et du coup, je n'ai pas réellement eu d'effet de surprise.
Après ça, retour sur Terre, au japon, avec La Mer de Yogo Ogawa. Il s'agit d'un recueil de nouvelles contemporaines emplies de poésie. Que dire d'autre à part que c'est beau et reposant ? 
Après ça, j'ai rapetissé pour suivre le Peuple du Tapis de Terry Pratchett, un roman que j'avais commencé il y a fort fort fort longtemps et jamais fini. Je ne pourrais plus le dire, et j'ai eu raison de lui donner sa chance. C'est un roman fantasy sans grande prétention mais le style Pratchett est tellement génial qu'on passe outre les quelques erreurs de jeunesse dedans.
Et j'ai fini sur la Lune avec le tome 2 des Conquérants de l'espace d'Alex Alice. J'avais eu un énorme coup de coeur pour le premier tome, j'en ai eu un second pour celui-ci. Une aventure digne de Jules Verne, des dessins à l'aquarelle trop trop beau et des personnages particulièrement attachant. 

Un mois de septembre bien remplie donc côté lecture, avec de belles découvertes et d'autres beaucoup moins. Pour la première fois depuis très longtemps, j'ai lu un livre qui ne m'a pas du tout plu, chose très rare chez moi. Comme quoi tout arrive.

Comme toujours, les avis complets se trouvent sur La Pile à Lire

24 septembre 2015

A la recherche de l'armoire idéale / on y est presque

Bonjour,


Oui, je vais reparler de mon armoire aujourd'hui, à croire qu'en ce moment, c'est un peu mon obsession. Elle a beaucoup changé depuis la dernière fois. En aout, je parlais des pièces que je voulais dans mon armoire, celles qui me semblent essentielles pour moi, celles qui me font envie depuis un moment mais qui ne sont pas essentielles. Forcément, l'essentiel pour moi est différent que l'essentiel pour le reste du monde, pour toi, pour ma mère ou qui sais-je d'autre. Je suis donc partie, début septembre à la recherche des dites pièces. j'ai aussi fait un nouveau vide drastique dans l'armoire. Je n'avais pas envie d'avoir trop de chose dedans. J'en ai profité pour réorganiser l'espace aussi. Et donc, je viens te parler de tout ça.

Commençons par le vide. 

J'ai donc viré une nouvelle fois pas mal de fringues, autant dire que je me suis étonnée moi-même. Je me suis étonnée parce que l'aspect "ah non, ça je garde, c'est sentimental/ça m'a couté ultra cher/c'est un cadeau (biffer la mention inutile)" a totalement disparu. Je n'ai eu aucun regret à me délester des pièces que je ne porte plus depuis des lustres, ni même des plus récentes que je ne porte pour ainsi dire jamais. Adieu le jean's saumon par exemple ou ce petit haut que j'ai tant aimé à la fin de mon adolescence mais qui ne me convient plus. Idem pour cette robe payée un bras et jamais portée. Je n'ai jamais été aussi sereine au moment du tri. Beaucoup de pièces ont malheureusement du partir à la poubelle, trouées, tachées ou autres. Je m'en désole un peu. D'autres vont aller chez ma mère, qui fait presque la même taille que moi et à qui elles plaisent. D'autres encore seront vendus en vide-grenier. Après les vêtements, je suis passée à la partie qui fâche chez moi, les chaussures. Malgré le deal avec Chéri, une paire achetée, une paire jetée/vendue/donnée, j'ai toujours trop de chaussures. Cette fois, j'ai mis de côté le sentimentalisme et j'ai dégagé par mal. Quelques paires sont allées chez ma mère (oui, nous faisons aussi la même pointure), d'autres à la poubelle car trop abimées, les autres, directions le vide-grenier. Je sais que je dois encore en enlever pas mal, mais là, je commençais déjà à saturer du tri et surtout j'ai du mal à me dire que je n'aurais que quatre paires pour l'hiver (impensable). Voilà donc pour la partie tri, qui pour une fois à été finalement sans effort et surtout va réellement servir.

A présent, partie achat et organisation.

J'ai suivi ma wish-list. D'ailleurs, je l'ai noté sur Evernote et je mets une petite croix dès que j'ai la pièce qu'il me faut. Du coup, lorsque je fais les magasins, j'ai toujours ma liste avec moi et je n'achète pas autre chose. La première session a duré une heure à cause des essayages. Oui, j'ai essayé, chose que je fais rarement. Mais je voulais la pièce parfaite pour moi. Ainsi, je suis rentrée à la maison avec deux jean's gris (l'un skinny et foncé, l'autre clair et slim), une blouse blanche, un débardeur blanc, un leggins gris. La seconde session (en fait, nous y étions pour ma mère) fut celle de l'achat du trench. La dernière fut celle pour la jupe crayon noire à taille haute et une autre blouse blanche. Je suis passée ensuite aux chaussures, une paire de derbies et une paire de bottines à talons noire. Et c'est tout. Pas grand chose finalement surtout quand on voit la tonne de chose dont je me suis débarrassée. Bien sur, il me manque toujours quelque chose (le blazer par exemple, mais j'ai pu en essayé et voir qu'il me le faut long) ou des tuniques (mais il faut croire que ce n'est pas très à la mode en ce moment). 

Mais petit à petit, mon style apparait enfin. Et je dois bien dire que ne plus porter mes vêtements d'adolescente/jeune adulte me fait en fait du bien.  Je n'ai plus cette allure étrange de femme qui se cherche et ne se trouve pas. Je fais moins gamine aussi, et c'est pas plus mal lorsqu'on sait que déjà de tête, je fais bien moins que mon âge. J'ai l'impression de m'être enfin trouvé vestimentairement parlant. Des choses simples, mais un peu rock tout de même, dans des couleurs plutôt sombre avec juste ce qu'il faut pour twister une tenue (un foulard, un joli bijoux...). Des vêtements qui ne font ni trop débraillés ni trop habillés. Simple, mais un peu chic et surtout qui se porte sans trop réfléchir. Bref, un bon début pour une armoire idéale qui devrait pouvoir convenir pour pas mal d'années.

Et puis il a fallu ranger. Je n'avais pas envie de retomber dans le travers "je prends le premier truc au dessus de la pile". Déjà parce que du coup, pas de turn-over niveau fringue même si l'armoire déborde, et surtout, lorsque j'ai envie du petit haut qui est tout en bas de la pile, ça me démoralise de devoir tout chambouler. J'ai regardé l'armoire de Chéri et tout est devenu clair pour moi. Il fallait que je pende tout. Ou presque. J'ai donc pris mes cintres et j'ai pendu, les t-shirt, les manches trois-quart, les pulls, les vestes, la jupe, la tunique, les robes. J'ai juste plié les pantalons et les débardeurs (parce qu'eux glissent tout le temps de mes cintres). J'ai l'impression d'avoir un portant de magasins devant moi. C'est ultra agréable pour trouver ses vêtements et surtout pour faire tourner les hauts. Et puis, chose super pour moi qui déteste ça, je n'ai plus de pliage à faire après la lessive.


Mais tout ça pour quoi ?

En fait, j'ai revu toute mon armoire pour me sentir bien. Bien dans mes fringues, déjà, mais surtout bien dans mon corps. Je reste en surpoids, je le suis depuis des années. J'ai besoin de me sentir bien avec ce qui me sert à le couvrir et surtout que cela m'aille. Parce qu'il n'y a rien de pire que des vêtements qui ne vont pas sur un corps (que l'on soit "normale", ronde ou mince d'ailleurs) pour ne pas être en phase avec soi-même (physiquement du moins). Ce changement vers une garde-robe plutôt minimale et qui me correspond fait beaucoup de bien à mon égo et à mon esprit. Ca peut paraitre futile,  mais pour moi, des fringues agréables à porter, qui me correspondent et qui mettent en valeur ma morphologie, c'est important pour me sentir bien dans mon corps. Et si je me sens dans mon corps, je me sens de suite de meilleure humeur, c'est logique. 

Je pense que d'ici l'hiver (décembre quoi, quand il fera vraiment froid dans mon sud et qu'il faudra surement que j'achète un ou deux pulls (vu qu'il ne m'en reste plus que trois)), je ne parlerais donc plus de mon armoire idéal. Par contre, je continuerais surement à parler du processus pour trouver mon style mais surtout pour me sentir bien.

Source image : ikea

07 septembre 2015

Sur ma table de chevet en Aout

Bonjour,


Je suis largement à la bourre pour beaucoup de chose en septembre (pas poster par exemple la fin de 30 new things, faut que je fasse un article sur American Horror story, que je parle des bonnes résolutions...). Je commence donc à rattraper ce petit retard avec mon sur Ma table de chevet en. 

Aout n'a pas été un gros mois de lecture, même si en prenant en compte les quelques 1200 pages du Trone de fer, je dois avoir lu autant de page que d'habitude. Mais il faut dire qu'entre lui, les week-end hors de la maison, la présence de ma nièce en plus de celle de Poupette, je n'ai pas eu vraiment le temps de lire comme je le voulais.

On commence donc avec l'intégrale 5 du Trone de Fer de GRR Martin. Je suis plus que fan de la série littéraire, ne voulant pas suivre celle télévisée pour ne pas me faire spoiler (même si...). Bref, ce tome 5 était génial, malgré le fait que l'on suive des personnages que je n'aime pas forcément beaucoup (Daenerys me saoule rapidement)(oui, j'assume)(heureusement, il y a avait Jon et Tyrion). De nouvelles intrigues se mettent en place, d'autres avancent plutôt pas mal et le tout est toujours aussi sympa à lire.
Ensuite, j'ai continué Exil, avec son épisode 6, de Stéphane Desienne. J'ai parlé de la série le mois dernier. J'aime toujours autant. L'avant dernier épisode est très bon.
J'ai voulu découvrir Marguerite Duras avec Dix heures et demi un soir en été. C'est un petit livre qui se lit rapidement. Il est empli d'érotisme latent, d'un certain romantisme aussi. L'histoire reste pourtant plutôt banale. Bien dommage parce que les thèmes me plaisaient assez, plus particulièrement l'espèce d'effet miroir entre l'héroine et l'homme qu'elle va rencontrer.
Ensuite, je suis partie en Angleterre avec Vita Sackville-West et son Diable à Westease. Ici aussi, c'est une découverte. Mais en étant plus que fan de Virginia Woolf, je voulais voir ce qu'avait écrit l'une de ses amantes. Et je n'ai pas été déçu. C'est une sorte d'enquête policière à la Agatha Christie, servie par une écriture poétique. On y retrouve tout le charme des petits villages de la campagne anglaise avec ce petit soupçon d'intrigue bien sympathique. Une lecture vraiment agréable.
j'ai fini Exil aussi en aout. Et vraiment, cette série est géniale. Le dernier épisode m'a laissé un peu sur le cul de part ses révélations. Le tout était vraiment parfait. 
Et puis, il y a eu, bien sur, l'épisode du mois des Foulards Rouges de Cécile Duquenne, Thunderstruck. Une nouvelle fois, un très très bon épisode qui annonce une saison deux sur les chapeaux de roues. Vivement la suite !
Et pour finir le mois, j'ai lu Avoir un corps de Brigitte Giraud. Un livre avec un concept sympathique, raconter une vie à travers les sensations du corps de son héroïne. Sauf que pour moi, ça tombe à l'eau. J'ai trouvé le livre et son propre totalement déshumanisé et rapidement vide. Ca se lit vite, mais au final, il n'est pas resté grand chose. Dommage.

Comme toujours, les avis complets se trouvent sur La Pile à Lire

01 septembre 2015

Rentrée

Bonjour,


Ah septembre. L'automne qui s'annonce, les feuilles des arbres prêtes à tomber, les pluies et orages et surtout la rentrée. L'année dernière, Poupette faisait sa toute première rentrée, et me lançait un "aller maman, salut" plein de joie lorsque je la laissais. Cette année, point de parole. Le même enthousiasme à mettre les pieds dans la cours de l'école, à retrouver maitresse, Atsem et copains/copines. Cette année, Poupette a "oublié" que maman (et mamie aussi d'ailleurs) était avec elle. Elle a pris sa copine par la main et hop, au fond de la classe à jouer. Un calin, un bisous ? Même pas en rêve, ma bonne dame, mon bon monsieur. Trop contente de retourner sur les bancs de l'école.

Tu me diras, je me plains, je me plains, mais au moins, elle n'a pas pleuré, pas chouiné, pas fait la vie. Non, à 6 heures, elle se levait avec le réveil de papa, on la remise au lit. A 8h, heure prévue pour ce premier jour (après, malheureusement, se sera à nouveau 7h, maman ne peut pas prendre 2h tous les matins), elle parlait déjà, avec le bonheur qui caractérise les enfants de son âge, de ce premier jour d'école. A 8h30, prête, elle me saoulait déjà pour aller devant l'école, à vingt mètre de la maison, m'arguant que celle-ci était déjà ouverte (mais oui bien sur). Et je ne raconte pas la crise quand, alors que nous étions à mi chemin, elle a vu ses copains/copines entrer dans l'école ouverte.

Bref, cette année, ça c'est bien passé pour elle. Mon petit cœur d'artichaut de maman avait été préparé par la première rentrée. Je suis toujours aussi ravie qu'elle soit heureuse d'aller à l'école, qu'elle ne prenne pas cela pour un calvaire ou que sais-je d'autre. Je reste toujours étonnée de voir que si peu de petits pleurent ou refusent d'entrer dans les classes (ma hantise de l'année dernière).

 En tout cas, nous voilà reparties pour une nouvelle année, elle et moi. le rythme écolier reprend son cours, la courses le midi aussi.