31 juillet 2015

Brèves #6

Bonjour,

Je suis en vacances en ce moment. Encore une semaine avant de reprendre le chemin du travail. Autant dire que je n'ai pas vraiment hâte. Histoire de te tenir un peu au courant de cette première semaine de vacances, je me suis dis que des brèves seraient les bienvenues. Alors, c'est parti


Nouveau Jouet

On commence avec mon nouveau Mac. Il est arrivé à la maison hier après-midi et j'en suis amoureuse. J'ai déjà eu un Mac Book Air il y a quelques temps et ça me manquait. J'aime beaucoup mon Ipad, qui me suffisait pour ce que je fais à la maison, mais j'avoue que pouvoir écrire sur un clavier comme il faut, c'est tout de même plus sympa. 
Bref, il s'appelle donc Jack (parce qu'Apple Jack...)(Oui, nous sommes en pleine période My Little Pony, on s'est regardé les quatre saisons en moins de deux semaines) et je l'adore. 




Une semaine avec les beaux-parents et trois avec la nièce

Mes beaux-parents sont venus passés une semaine à la maison. Dans leur valise, se cachait la nièce de Chéri. Si eux sont déjà repartis, ma nièce est restée et elle va le faire jusqu'au 15 aout. S'occuper d'une jeune fille de 12 ans, ça change pas mal de ma Poupette de 4 ans. Mais je m'éclate avec elle. 
Pendant la semaine où les beaux-parents étaient là, nous avons profiter de la plage, de la piscine mais aussi de la fête foraine. Et même que je suis montée sur la Grand-Roue, chose que je n'avais pas faite depuis des années. La vue de là-haut est juste sublime. On s'est vraiment bien amusé. Et on continue encore.
Et depuis une semaine, je suis donc seule à la maison avec ma nièce et ma Poupette. J'essaie de faire en sorte de bien les occuper, même si parfois, c'est un peu dur. Heureusement qu'on vit quand même non loin de la plage et qu'il y a la piscine chez mes parents, juste à côté de la maison. Surtout que je ne peux pas prendre la voiture avant la semaine prochaine.

Casser le petit orteil...

Par contre, moins moins cool, mercredi, en faisant l'idiote sur la plage, je me suis cassée la première phalange du petit orteil. Et ça fait mal, vraiment. Le plus pénible par contre, c'est de galèrer pour marcher et de ne pas pouvoir conduire. Heureusement le week-end arrive et Chéri va pouvoir nous amener à la plage. Parce que du coup, je ne sais pas quoi faire faire aux filles, à part marcher dans le quartier ou aller à la piscine chez mes parents. 


20 juillet 2015

Jolie découverte #2 : Snarky Puppy

Bonjour,


La semaine dernière fut celle du festival Jazz à Sète. Et pour la première fois, en vingt ans d’existence du festival, nous y sommes allés voir un des concerts avec ma mère. Comme je le disais dans l'article pour les Victoires du Jazz, ce n'est pas de la musique que j'écoute en temps normal (mais cela va changé, j'apprécie réellement et compte bien en découvrir plus) Du coup, cela me permet aussi de bousculer un peu ma routine festivalière sétoise, qui veut que je n'aille finalement que voir des concerts durant Fiest'a Sète (qui commence bientôt). J'ai donc fait d'une pierre deux coups, sortir de ma zone de confort estivale mais aussi faire une belle découverte.

Cette découverte, ce sont les Snarky Puppy.


Ce groupe nous vient de New York et office depuis 2004. A géométrie très variable, il se regroupe lorsqu'ils sont tous ensemble en une quarantaine de musiciens tout de même. Pour cette session au Théâtre de la Mer, ils étaient neuf. Véritablement connu en France à partir de 2012, ils font un malheur partout où ils passent. Les éloges pleuvent et il y a de quoi.

Très jazz, leur musique n'en est pas moins un mélange savant d'un peu tout ce qu'il se fait en ce moment, du rock, du funk, du rap et j'en passe, leur donnant ce côté ultra moderne et punchy qui les caractérisent. En plus de cela, sur scène, ils sont juste excellents. C'est chaleureux, vivant. J'ai été rapidement emballé par leur son, dès les premières secondes de leur premier morceaux. On se laisse vite prendre par leur énergie débordante et les composition de leur leader et bassiste, Michael League.

Pour aller un peu plus loin dans la découverte du groupe, qui le mérite bien, leur site web. Tu pourras y écouter ce qu'ils font et voir quelques vidéos et photos

16 juillet 2015

Sortir de sa zone de confort #2

Bonjour,


Rappelles-toi, lecteur\trice, il y a un moi je te parlais de sortir de ma zone de confort. J'avais alors dit que je reviendrais en parler.

Depuis juin, je t'avoue n'avoir pas fait grand chose pour en sortir. Du moins, pas grand chose de parfaitement visible. Je n'ai pas changé de coupe de cheveux ou de couleurs (même si j'avoue qu'en ce moment j'ai envie de blond, va savoir pourquoi),  je n'ai pas pris de décision totalement à l'"encontre" de ce que je fais d'habitude. Je ne suis pas partie vivre à l'étranger. J'ai juste fait de petits changements, peu voyants.

J'ai par exemple changer de trajet pour aller ou revenir du travail. Du moins, dans la mesure de possible. Je dis ça parce qu'avec la canicule, il me fallait des rues à l'ombre et sans trop de circulation. Or, ce sont de base les rues que j'emprunte. Il a fallu joué serrer sur ce point. Mais une fois par semaine, le matin de bonne heure (lorsqu'il fera moins chaud, je testerais entre midi et deux ou à 18h, mais là, c'est juste pas possible), je prends une autre rue. Les bénéfices ? Déjà mon trajet est un peu plus long donc hop, quelques pas en plus (oui, parce que ça fait un mois aussi que je me suis remise à faire 10 000 pas/jour), mais en plus, ça me permet de redécouvrir certains coins et même les rues dans lesquelles je passe le plus souvent. J'ai aussi changé de coiffure. Par temps chaud, je fais généralement une queue de cheval. Maintenant, à moi les tresses en tout sens (et j'en suis pas peu fière parce que j'arrive à faire des trucs géniaux alors qu'il y a un mois, je galèrerais avec une tresse africaine...). Je suis allée voir les Victoires du Jazz, alors que je n'écoute pas de jazz d'habitude (et j'ai vraiment aimé)... Ce ne sont que trois petits exemples, mais je trouve que c'est déjà pas mal. D'autres changements sont intervenus, des promenades, des changements au niveau de certaines heures normalement fixes et j'en passe...

Et alors, j'en suis où de ma zone de confort ? Ou plutôt, est-ce que j'ai réussi à en sortir ? J'aurais tendance à dire que oui, pour le mois écoulé. J'ai fait des choses que je n'aurais pas fait en temps normal et ça m'a plutôt plu. J'ai vu que j'étais capable de faire des changements dans ma routine, alors qu'elle est plutôt bien ancrée en moi. J'ai même réussi à ce que certains changements soient effectués par toute la famille et pas que par moi. Et rien que pour ça, l'expérience a été gratifiante. 

Mais ce que je retiens surtout de ce premier mois, parce que je ne vais donc pas m'arrêter là, ce sont toutes les pensées que j'ai pu avoir sur la zone de confort et sur les avantages ou non d'en sortir. Parce que, oui, il faut savoir sortir de sa routine. Il faut pouvoir le faire, souvent même, pour ne pas se retrouver enfermer, dans tous les sens du termes. Mais il ne faut pas non plus aller trop vite. Je parlais dans l'introduction de l'article de changer radicalement d'apparence, voire même de mode de vie. Je pense que si cela convient à certain, ce n'est pas pour moi. Mais en même temps, si j'étais capable de le faire, le ferais-je réellement ? Sortir de sa zone de confort se fait finalement à l'allure que l'on veut, celle qui nous convient. Certain sont capables de le faire rapidement, sans donner l'impression d'y avoir réfléchir (ce qui souvent est faux, même ceux qui partent sur un coup de tête y on forcément déjà réfléchi), d'autres comme moi, doivent planifier. L'important n'est pas la manière dont c'est fait, mais finalement la réflexion qui va avec, que se soit avant, pendant ou après et surtout l'aboutissement de la chose. C'est cette réflexion qui nous pousse finalement à nous dépasser, à sortir de notre routine, de notre zone de confort. Peut-être que je généralise un peu trop, mais en tout cas, c'est pour moi ce qui a le plus compté durant ce premier mois de changement. Reconnaitre que la routine est là, trouver un moyen de la changer et y arriver. Rien que cela, c'est déjà mettre un pas hors de la zone de confort.

A présent que ce premier mois est terminé, je ne dois par contre pas me reposer sur mes lauriers. En aout, je vais me lancer dans le challenge 30 new things dont je parlais dans mon premier article sur la zone de confort. D'ici là, je vais continuer à changer deux trois choses dans ma routine de temps à autre. 

Ma Routine Visage Minimaliste

Bonjour,


En juin, je te faisais part de ma routine cheveux. Ce mois-ci, je passe à la routine visage qui se veut pour moi, très minimaliste. Je ne suis pas du genre à mettre vingt mille produit sur ma peau. Pour tout dire, je pourrais me passer de certain, que je le ferais avec grand plaisir. 

Récemment, je suis allée faire un petit tour chez ma dermato pour un grain de beauté ayant eu tendance à grossir sur mon sourcil gauche. Rien de bien grave, juste un poil qui s'était incarné à coté. Bref, un petit traitement et il est revenu à la normale. J'en ai aussi profité pour lui parler de mes rougeurs sur le nez et un peu les joues. Elle a regardé tout ça. Verdict : me voilà avec une belle rosacée. Je repars donc de chez elle avec mon ordonnance pour mon grain de beauté mais aussi pour ma rosacée et un conseil : ne rien utilisé d’agressif pour ma peau et surtout rien de desséchant.  

Je devais donc revoir toute ma routine visage. Adieu mon Fresh Farmacy de Lush, adieu ma crème Séphora, adieu la totalité de mes masques et autres gommages. J'ai donc épuré petit à petit, finissant bon grès mal grès certain produit, en donnant d'autres autour de moi (je déteste jeter des choses à peine entamées) et j'ai appris à écouter ma peau. Durant un mois et demi, à moi les échantillons pour trouver ce qui allait me convenir (pour les masques et gommages, toujours pas d'ailleurs, idem pour le contour des yeux). Et pour le moment j'en suis donc là :

Le matin : Savonnage, rinçage à l'eau thermale, Rozex (attention, ceci est le produit que m'a donné ma Dermatologue pour ma rosacée, il n'ira pas forcément à tout le monde et de plus, il est sur ordonnance), BB crème avec indice de protection à 25, maquillage.
Le soir : Démaquillage, savonnage, rinçage, Rozex les jours où ça ne va vraiment pas, crème.

A présent passons aux produits eux même :

◆ Savon Cold Cream Avène ◆

Le petit, je le connaissais déjà pour en avoir fait usage vers douze ans lorsque j'ai eu de l’eczéma sur le visage (plus particulièrement sur les yeux et les joues). C'est un savon pour peau sèche qui n'agresse pas ma peau. Un vrai petit plaisir à mettre. De plus,  il est aussi utilisable pour le reste de la peau. Je préféré ne pas me laver avec (ou du moins pas avec le même pain que pour le visage), mais sur le corps, il est tout aussi agréable.

◆ Eau Thermale Avène ◆

Faut-il vraiment que j'en parle ? L'eau thermale, que se soit Avène ou une autre marque, s'est quand même le truc à avoir dans sa salle de bain si l'eau est calcaire par chez soi. C'est le cas dans ma commune. Je pourrais très bien m'en passer si ce n'était pas le cas, mais comment dire, les picotements, la peau qui tire tout ça tout ça, j'apprécie pas des masses, ma rosacée non plus.

◆ Huile Démaquillante Séphora ◆

Pas l'huile la plus recommandé, mais pas si nulle que ça. Juste dommage que son tout premier ingrédient soit de la paraffine quoi. Je pense en changer lorsque j'aurais fini mon flacon (ma mère n'aimant pas se démaquiller à l'huile, je ne peux pas le lui refiler et comme je disais, je n'aime pas jeter un truc à peine entamer). L'avantage pour moi de l'huile démaquillante, c'est vraiment qu'elle enlève tout, même le waterproof (soit mon eyeliner et mon mascara) et les rouges à lèvres bien bien rouge (la moitié de ma collection) et cela sans frotter comme une malade.

◆ Crème à l'Immortelle, L’Occitane en Provence ◆

J'ai reçu ce petit pot il y a quelques temps dans une My Little Box et j'ai mis un moment à m'en servir. Elle est plutôt grasse à l'application, ce qui me dérangeait pas mal au début (et qui a fait que j'ai donc failli la refiler à ma mère). mais, là, en été, elle est juste parfaite pour ma peau.

◆ BB créme Dream Fresh BB de Maybelline ◆

Alors, oui, ça peut paraitre bizarre de voir une BB crème dans une routine visage. Mais en fait, le matin, elle remplace ma crème hydratante (un peu) et surtout, elle me permet aussi de protéger mon visage des rayons du soleil. Et puis, comme je n'aime pas du tout avoir l'impression d'être tartiner, je ne mets jamais de crème hydratante le matin en plus de la BB (par contre, si je n'ai plus de BB, je mélange du fond de teint liquide avec la crème). J'aime beaucoup celle-ci, l'une des rare à aller avec mon teint, plus particulièrement en hiver.

◆ Rozex ◆

Le Rozex, c'est donc la partie médicament de ma routine. Ma petite obligation si je ne veux pas avoir le nez et les joues tous rouge. C'est bel et bien un médicament, sur ordonnance. Je ne le passe pas pour le plaisir, mais pour soigner ma maladie de peau. Et pour moi, il fonctionne très bien.

Il manque malheureusement quelques produits pour parfaire tout cela. Un contour des yeux (qui ne me pique pas) et un gommage. Pour le gommage, je pense sérieusement à en faire maison. Tous ceux que j'ai pu essayer depuis un mois et le début de ma rosacée ne me vont absolument pas. La peau me brule dès la pose. Autant dire que ce n'est pas l'idéal. Même mon petit chouchou de chez Absolution ne me va plus. Mais pour le moment, je n'ai pas trouvé de recette vraiment simple. 

Voilà donc pour ma routine beauté du moment. Lorsque j'aurais enfin trouvé le reste des produits qu'il me manque et qui m'iront, je ne manquerais pas de t'en parler. D'ailleurs, si tu as des conseils, des préférences, mes oreilles sont grandes ouvertes !

15 juillet 2015

Du coloriage et de l'imagination

Bonjour,


IL y a quelques temps, alors qu'on cherchait absolument autre chose avec ma mère, nous sommes tombées sur les cahiers de coloriage. J'avoue qu'à force d'en voir sur les blogs, instagram ou autre, j'avais bien envie de tester. J'en ai donc pris un, avec tous pleins de mandalas, un paquet de feutres (pour ne pas piquer ceux de Poupette)(excuse pourrie me voilà) et j'ai embarqué le tout à la maison. Il m'a fallu un petit moment avant de me lancer et si le premier (celui de la photo d'ailleurs) a été rapidement fini, j'ai mis un truc comme un mois pour faire le second et je sens que le troisième va être tout aussi long. Pas que cela ne me passionne pas, plutôt que je manque de temps (et que depuis un mois la piscine m'appelle tous les soirs en rentrant du boulot)(et que j'ai Netflix aussi à présent)(ça aide pas).

Mais si je parle coloriage aujourd'hui, ce n'est pas forcément pour son aide contre le stress, ni le fait que ça te vide complétement la tête. Déjà parce que ce n'est pas le cas chez moi. Faire des choses répétitives, ça m'aide juste à remplir mon cerveau de tout un tas de chose qui n'aurait normalement pas le temps de prendre une place. Quand je colorie, je pense à tout, à rien. A trop de chose. Alors souvent, ça me permet de revenir sur un point de la journée et de pouvoir l'analyser, souvent ça me permet juste d'avoir encore plus de stress. Bref, ce n'est donc pas de l'effet "salvateur" du coloriage dont je vais parler.

En fait, j'ai lu récemment, je ne sais plus où (sur Actualitté il me semble, mais absolument pas sûre), que quelques artistes, des illustrateurs anglais surtout, se plaignaient de cette mode. Pas parce que ça ne le fait pas travailler. On ne compte plus vraiment les illustrateurs qui se sont lancés et plutôt bien dans la vague. En fait, ces personnes pensent simplement et purement que le coloriage "détruit" l'imagination, du moins la diminue. Que si l'enfant, ou l'adulte, colorie trop, il ne pourra plus imaginer, c'est à dire dans ce cas, créer un dessin par lui-même. 

Pour tout dire, moi, cette pensée, elle m'ennuie. Elle m'ennuie parce que j'ai appris à dessiner en recopiant des planches de coloriage. A l'époque, on avait pas d'imprimante, pas de scanner non plus, encore moins d'ordinateur en fait (et c'était il y a quoi, vingt ans ?). Et donc, ma maman me recopier par transparence les dessins pour que je puisse les colorier. Et petit à petit, j'ai fait de même, jusqu'à ce que je pose ma feuille à recopier plus loin et que j'essaie de la reproduire. Alors, oui, j'avoue sur du mandala, c'est peut-être un peu plus chiant à faire, mais je reste persuader que des gens le font aussi. Et, sans parler de la reproduction, le fait de devoir choisir les couleurs, de réfléchir à comment on veut que son dessin soit colorié, je trouve que ça fait tout de même appel à son imagination. Sans parler du fait que petit à petit, surtout chez l'enfant, colorier va donner envie de réussir à faire son propre support. Ou encore de celui que l'imagination prend de multiples facettes. Se serait comme dire finalement que lire diminue l'imagination par rapport à l'écriture. 

Je n'empêcherais personne de colorier, que se soit enfant ou adulte, sous ce prétexte qui me semble tout de même un peu tirer par les cheveux. Par expérience, colorier des choses déjà dessiner ne m'empêche pas du tout de dessiner à côté et de faire fonctionner mon imagination. De même, Poupette colorie et elle dessine aussi. Finalement, je me demande juste si les détracteurs du livre de coloriage ne font pas cela juste pour se faire un peu moussé ou si c'est juste pour surfer eux-aussi sur la vague d'une manière un peu détourné.

03 juillet 2015

Une page se tourne

Bonjour,


Cet après-midi, nous avons remonté la rue, quelques vingt à trente mètres, à l'ombre. Nous avons regardé cette porte bleue, que je vois tous les jours et surtout qu'elle passe tous les jours de la semaine quatre fois par jour, sauf samedi et dimanche. Elle me paraissait bien vide cette porte. Aucun enfant jouant devant, aucun parent regardant sa progéniture. Pire que les autres jours de la semaine. Pourtant, jusqu'à hier, nous étions deux mamans à attendre que la porte s'ouvre à 13h50. Aujourd'hui, nous étions seules, Poupette et moi. 

Puis sa maitresse et son Atsem sont arrivées, la porte s'est ouverte et pour la dernière fois de l'année scolaire, Poupette est allée rejoindre sa salle de classe. Elle a posé sa grenouille dans la maison des doudous et je l'ai regardé rejoindre la salle de dodo, toute seule. Les trois autres petits, mangeant à la cantine, s'y trouvaient déjà. Elle avait l'air à la fois contente et triste, ma Poupette. Aujourd'hui, c'était son dernier jour en petite section, peut-être même dans cette classe, avec sa maitresse.

Je suis ressortie du couloir. J'ai regardé cette cour de récréation, vide à cause de la chaleur et du manque d'enfant aussi. Un petit pincement au cœur. Je me suis souvenue qu'enfant, je n'aimais pas ce dernier jour d'école, qui annonçait ne plus voir les copines, ne plus voir les maîtres et maîtresses, ne plus jouer... Est-elle comme moi, ma Poupette ? J'ai dit au revoir à la maîtresse, à sa collègue, aux deux atsem. L'école est petite et en une année, j'ai pris le temps de toutes les connaitre, ces dames qui s'occupent de nos enfants, qui leur apprennent tant de chose. A septembre, que j'ai dis. 

Septembre. Poupette entrera alors en moyenne section. J'aurais passé cette première année de scolarisation qui me faisait peur l'année dernière, à la même époque. Elle ne sera plus une petite, mais pas tout à fait une grande. Elle continuera d'évoluer dans l'univers de l'école et je serais peut-être plus sereine. Une nouvelle page blanche s'offrira à elle. J'espère qu'elle la remplira aussi bien que cette première année. 

Je me demande vraiment dans quel état je vais être dans deux ans, lorsqu'elle quittera la maternelle pour la primaire si je réagis déjà comme ça alors qu'elle passe juste en moyenne section. Je crois que je suis un peu trop émotive...

02 juillet 2015

Jolies Boutiques #1 : Simone et Lucette

Bonjour,


J'ai toujours aimé regarder les articles sur les jolies boutiques qui trainent dans la blogosphère. M'imaginer dans un de ces lieux, tellement loin de chez moi pour la plupart. Et puis, je ralais de ne pas avoir de si jolies endroits dans ma ville ou alors d'être trop timide pour demander si je pouvais faire des photos pour le blog. Depuis quelques temps, je me lance. Je vaincs la timidité, je demande. J'ai franchi le pas dans la boutique vintage Simone et Lucette. Même si je n'ai pas pris beaucoup de photos (toujours trop timide pour le faire), j'avais envie de vous présenter cette boutique.


Nous y sommes allées hier, avec maman, après mon boulot. Elle sortait de chez la coiffeuse, je l'ai rejoint dans la rue. Il faisait beau, chaud et c'était les soldes. La proposition de faire les magasins ne m'enchantait pas plus que cela, moi qui est tant horreur du monde. Et puis, j'ai proposé d'aller découvrir cette boutique, installée il y a peu, devant laquelle je passe tous les jours et dont j'aime tant la vitrine.

L'accueil y est chaleureux. Entourées par des fringues vintages, dans une décoration parfaite (je leur aurais bien piqué la plupart des décorations tellement c'est beau et chouette), nous voilà à déambuler dans cette petite boutique, à la recherche de quelques trésors. J'avoue avoir passé plus de temps à regarder le décors, la mise en scène de la boutique que les vêtements.

Ici, tout est beau, vintage et en bon état. Les prix y sont raisonnables (ça va de 10 à 150 euros environ pour les plus belles pièces). On y trouve vêtements pour femme, pour homme et accessoire, comme des ceintures, chapeaux et chaussures. Il y a même possibilité d'y trouver des vinyles (mais j'ai raté le coin où ils étaient)(ça sera pour une prochaine fois). Maman a eu plus de chance que moi, et est reparti avec deux hauts. J'aurais pourtant pu trouver mon bonheur si les tailles avaient été les bonnes pour moi (une paire de chaussures magnifique et en parfait état, mais en 35 malheureusement ainsi qu'une jupe blanche à pois rouge en taille unique). Mais ce genre de déconvenue fait aussi le charme de ce genre de boutique.


J'ai particulièrement apprécié la décoration donc, mais aussi la cour intérieure de la boutique, où se trouve la cabine d'essayage mais aussi un petit coin photo et le petit bout de jardin que l'on peut voir sur la première photo de l'article. De plus, la sélection d'article est, je trouve, parfaite et surtout pointue. Nous avons aussi pris le temps de bavarder un peu avec Lara, la propriétaire, aussi agréable que sa boutique. Elle prend soin de ses clients et parle de son métier avec passion. 

Ce fut, pour maman et moi, une très belle découverte. Il est certain que nous reviendrons souvent chez Simone et Lucette pour faire nos emplettes.

Simone et Lucette, 13 rue Alsace Lorraine à Sète

01 juillet 2015

Sur ma table de chevet en juin

Bonjour,


Nous sommes déjà le premier juillet. Que le temps semble passer vite en ce moment. Au niveau livre, juin a été très mais alors très numérique (en tout quatorze epub y sont passés, puisque Lady Falkenna en compte 7) et surtout avec des auteurs que j'adore et pas mal de coup de coeur. 

J'ai commencé avec Barbe-Bleue, premier tome de la série Transoxiane de Guillaume Vissac chez Walrus. Un premier tome qui m'a vraiment beaucoup beaucoup plu. L'histoire est celle d'une shamane à la recherche d'une jeune fille perdue. Nous voyageons entre notre monde et celui de la Transoxiane, le monde intérieur. Il y a dans ce premier tome un petit côté Neverwhere de Gaiman avec cette touche à la française que j'apprécie tant. Normalement, je devrais lire le second tome durant l'été, j'ai hâte.
Ensuite, direction l'Île du point Némo de Jean-Marie Blas de Robles, un livre dont je ne sais trop que penser. Si j'ai aimé une bonne partie, l'autre m'a bien moins plus. Il n'en reste pas moins un bon livre, mêlant fantastique et ce qui pourrait être une belle uchronie avec des personnages interressants.
Encore du Walrus, avec le premier livre de leur toute nouvelle collection pulp, Mortal Derby X de Michael Roch. Un livre court, qui se lit rapidement dans un univers post-apo qui rappelle pas mal le manga Gummn. Ca part en tout sens, ça va vite. Bref, c'est juste génial.
Direction un peu de fantasy avec 393 Résidence Avalon, tome 1 des Egériades de Corinne Guitteaud. Ici, on mêle l'urban fantasy aux légendes Arthuriennes pour aller directement en fantasy. Un premier tome qui annonce du lourd par la suite.
Je me suis plongée dans le mythe de Cthulhu, bien connu des lecteurs de fantastique horrifique avec le texte fondateur, à savoir l'appel de Cthulhu. J'en ressors avec l'envie présente d'en lire plus. J'apprécie particulièrement l'écriture de Lovecraft, capable de faire passer l'horreur sans la moindre effusion de sang.
Retour en France, plus particulièrement à Marseille durant les guerres de religion avec Royaume de Vent et de Colère de Jean-Laurent Del Socorro. Mélange cette fois d'historique et de fantasy, je n'ai pas réussi à décrocher du livre tant qu'il n'était pas fini. Un premier roman très bon.
Le livre le plus attendu de l'année pour moi est enfin arrivé à la maison et ce fut le coup de coeur attendu pour le second tome des Chroniques de Siwès, j'ai nommé Le Lion à la Langue Fourchue de Syven. Juste wahou. Si tu veux lire de la bonne fantasy française avec dragons, animaux mystérieux, batailles épiques et personnages attachants, fonces sur les Chroniques de Siwès. C'est du bon.
Un livre non prévu, lu en avant-première (merci Cécile, encore), la Tour de Cécile Duquenne. Il s'agit d'un très bon survival dans un endroit clos mais pas monotone avec un beau discours derrière.  Comme toujours, Cécile a réussi à m'entrainer dans son histoire sans le moindre mal.
Et toujours du Cécile Duquenne avec la suite tant attendu des Foulards Rouges. Not Just a Pretty Face est donc le premier épisode de la saison 2 et je suis toujours sous le charme. Les Foulards Rouges, c'est réellement la série SFFF mêlant SF, Steampunk et bien d'autres chose du moment. Il faut à tout prix la lire.
Encore une série, que j'ai lu en entier et d'un seul coup, Lady Falkenna d'Alizée Villemin. Je me suis plongée dans son univers victorien/steampunk (oui encore du steam) avec plaisir, découvrant une nouvelle plume acérée.
Et pour finir, un autre Walrus, toujours dans le pulp, Zoulag de Stéphane Desienne (dont je vais parler le mois prochain, puisque sa nouvelle série sort aujourd'hui même). Desienne nous offre une nouvelle histoire de zombies qui fonctionne parfaitement et où l'horreur ne vient finalement pas tant de la faim des morts-vivants. C'est bien écrits, angoissant à souhait et particulièrement bon.

Comme toujours, les avis complets se trouvent sur La Pile à Lire