19 octobre 2015

Residue

Bonjour,

Ça faisait un petit moment que je n'ai pas parlé série, ni même regarder de série. Après avoir visionné les trois saisons disponibles de American Horror Story, j'avais fait un petit break Netflix en fait. Et puis, samedi, petite envie de série courte. Et me voilà à visionner les trois épisodes de Residue, série britannique qui ne semble pas avoir fait beaucoup de vague alors qu'elle est géniale.


Residue est donc une série en trois épisode d'environ 85 minutes (il semblerait que Netflix pourrait faire une seconde saison de dix épisodes cette fois) créée par John Harrison diffusé en VO en mars puis en aout pour nous sur Netflix. C'est une mini-sèrie SF, mélange de paranormal angoissant et de conspiration tout aussi angoissante en fait. 

La série débute durant le réveillon de la St Sylvestre. Cette nuit-là, une explosion détruit une boite de nuit, faisant des centaines et des centaines de mort. Le gouvernement met en place une quarantaine, plongeant tout le quartier dans le noir et surtout sans possibilité de savoir ce qu'il se passe vraiment là-dedans. Un mois plus tard, d'étranges évènements vont basculer encore un peu plus les vies de plusieurs personnes. Que cache donc cette quarantaine ? 

La série joue sur une sorte de huis-clos dans une ville futuriste (et imaginaire) d'Angleterre (enfin, je suppose, parce que les inscriptions en ce qui semble être du chinois ou du japonais peuvent m'induire en erreur). Elle joue énormément sur cette impression d'enfermement. C'est assez angoissant comme situation, et ça donne le ton de la série. Une série qui tourne rapidement sur la dystopie fantastique un peu horrifique avec des personnes qui semblent possédé par quelque chose de proche d'une ombre (oui, ça me fait penser à une ombre, comme dans Peter Pan, en fait) et qui finisse par se tuer ou tuer leur entourage de manière violente. On y ajoute la partie complot gouvernemental, plutôt bien fichue aussi, même si on aimerait en découvrir plus (peut-être avec la saison 2 ?). Au niveau personnage, je les ai trouvé tous particulièrement interessants, que se soit les premiers rôles ou les plus secondaires. Mon seul problème avec eux, finalement, c'est qu'on ne sort pas vraiment des sentiers battus par leurs rôles, une photographe qui "voit" ce qu'il se passe mais que tout le monde va prendre pour une folle, un flic névrotique et alcoolique, un gars crédule au début puis qui se met à douter, des flics véreux, un mystérieux homme d'affaire qui semble trop en savoir... Et pourtant, malgré cela, j'ai trouvé la plupart des personnages plutôt bien foutu. Oui, je sais, on a du bon gros stéréotype, mais bien fait, ça change quand même pas mal de chose. En plus de ça, j'ai trouvé les acteurs plutôt bons. Quant à l'aspect horreur de la série, j'ai grandement apprécié le fait que tout cela soit fait subtilement. Alors, oui, il y a deux trois scènes un brin sanglante, mais finalement pas de quoi faire de gros cauchemar. Tout est subtil, oui, l'ambiance est carrément angoissante, oui, j'ai sursauté deux trois fois, mais j'avoue préféré ça à des tonnes de sangs, personnellement (même si j'adore AHS par exemple, hein). Tout se joue sur le mental, sur les peurs primaires aussi. 

Au final, j'ai dévoré les trois épisodes et personnellement j'en redemande, surtout que la fin est particulièrement ouverte. Les britanniques sont plutôt doués pour nous fournir des séries de qualité, et celle-ci en fait partie. Maintenant, il n'y a plus qu'à espérer que si saison 2 il y a, elle soit vraiment à la hauteur de cette première saison.

30 septembre 2015

Sur ma table de chevet en septembre

Bonjour,


Je n'ai pas beaucoup été présente en ce mois de septembre. Trop de chose à faire niveau privé et pro pour prendre le temps de venir par ici. Je reviens donc avec un Sur ma table de chevet, en espérant pouvoir revenir plus régulièrement. 

Ce mois-ci, ce sont donc onze livre lus, et surtout pas mal de genre et de format. Du papier, peu de numérique, une bande dessinée et un livre entre l'artbook et l'encyclopédie. 

Je suis partie visiter le Londres de Mrs Dalloway de Virginie Woolf. Je suis toujours aussi fan de l'auteure et de sa vision de son époque. Mrs Dalloway est un livre dont l'action se déroule sur une journée, rythmée par Big Ben mais grâce au flux de pensée cher à l'auteure, nous avons finalement toute la vie ou presque de son héroïne. Elle nous parle de la déliquescence, de la depression mais aussi des londoniens qu'elle aurait elle-même pu croiser dans sa vie. C'est beau, c'est passionant.
Direction les Etats-Unis ensuite avec Le Cabinet du Docteur Black. C'est un livre assez spécial, entre encyclopédie et artbook. On y découvre la vie du Dr Black, mais surtout son obsession pour les créatures mythologique et les mutations. La seconde partie se concentre sur les planches anatomiques de certaines de ces créatures. C'est drolement bien fait, même si peut-être un peu trop "scolaire" parfois.
Je suis restée au USA avec un auteur français cette fois, puisque j'ai lu J'irais cracher sur vos tombes de Boris Vian/Vernom Sullivan. Et je n'ai pas aimé ma lecture. C'est très rare venant de moi. Mais si je comprends où l'auteur voulait en venir, j'ai eu beaucoup de mal avec pas mal de scène, dont une, où le narrateur et un ami se paient des prostituées mineures et les violent plus qu'autre chose. Je suis surtout de la lecture écoeurée comme jamais. Dommage, j'aime l'écriture de Vian pourtant, mais là, ce ne fut pas possible.
Toujours aux USA (j'y ai passé quelques temps en lecture, ce mois-ci), avec les deux serial killers les plus déjantés de l'histoire. Dans le Pape, le Kid et l'Iroquois d'Anonyme, j'ai retrouvé le Bourbon Kid, une partie de sa clique et les personnages de Psycho Killer, l'Iroquois et sa clique à lui. Même si j'ai trouvé ce tome un peu en dessous des quatre du Kid ou même du Psycho Killer, je me suis éclatée à retrouver tout ce petit monde pour une aventure totalement barrée qui semble en plus annoncer une nouvelle collaboration entre les deux tueurs.
J'ai un peu remonté le temps avec Seul le Silence de RJ Ellory. Premier Ellory que je lisais, et j'ai été vraiment contente de cette lecture. On y suit Joseph Vaughan, de son enfance, marqué par un tueur en série à l'âge adulte, marqué par d'autres meurtres, peut-être en rapport avec celui de l'enfance. C'est bien foutu, même si on a quelques longueurs et terriblement prenant. Une très bonne découverte.
Et j'ai quitté les USA pour l'Australie des Foulards Rouges dans Stranger in a Strange Land de Cécile Duquenne. On retrouve dans cet épisode un bush australien qui n'a rien à envier au désert de Bagne. l'aventure continue et devient de plus en plus palpitant. Encore un très bon épisode.
Je suis revenue au USA, plus précisement dans le Maine avec Salem de Stephen King. King revoit l'histoire de Dracula en la transposant dans son pays et à notre époque. Salem est son second livre publié et surement celui qui lui voudra un peu plus tard le rang de Maitre de l'horreur, et on comprend pourquoi. L'ambiance y est terriblement horrifique sans en faire trop et King joue avec nos peurs d'enfants. Je crois que Salem est devenu mon préféré de l'auteur.
Après ça, j'ai carrément quitté la Terre pour l'espace avec les Volcryns de GRR Martin. L'auteur du Trone de Fer nous entraine dans un huis-clos spatial terriblement angoissant et sanglant. C'est un véritable page-turner qui m'a tenu éveillée un bon moment. Il est juste dommage que se soit du déjà-vu pour la plupart du temps et du coup, je n'ai pas réellement eu d'effet de surprise.
Après ça, retour sur Terre, au japon, avec La Mer de Yogo Ogawa. Il s'agit d'un recueil de nouvelles contemporaines emplies de poésie. Que dire d'autre à part que c'est beau et reposant ? 
Après ça, j'ai rapetissé pour suivre le Peuple du Tapis de Terry Pratchett, un roman que j'avais commencé il y a fort fort fort longtemps et jamais fini. Je ne pourrais plus le dire, et j'ai eu raison de lui donner sa chance. C'est un roman fantasy sans grande prétention mais le style Pratchett est tellement génial qu'on passe outre les quelques erreurs de jeunesse dedans.
Et j'ai fini sur la Lune avec le tome 2 des Conquérants de l'espace d'Alex Alice. J'avais eu un énorme coup de coeur pour le premier tome, j'en ai eu un second pour celui-ci. Une aventure digne de Jules Verne, des dessins à l'aquarelle trop trop beau et des personnages particulièrement attachant. 

Un mois de septembre bien remplie donc côté lecture, avec de belles découvertes et d'autres beaucoup moins. Pour la première fois depuis très longtemps, j'ai lu un livre qui ne m'a pas du tout plu, chose très rare chez moi. Comme quoi tout arrive.

Comme toujours, les avis complets se trouvent sur La Pile à Lire

24 septembre 2015

A la recherche de l'armoire idéale / on y est presque

Bonjour,


Oui, je vais reparler de mon armoire aujourd'hui, à croire qu'en ce moment, c'est un peu mon obsession. Elle a beaucoup changé depuis la dernière fois. En aout, je parlais des pièces que je voulais dans mon armoire, celles qui me semblent essentielles pour moi, celles qui me font envie depuis un moment mais qui ne sont pas essentielles. Forcément, l'essentiel pour moi est différent que l'essentiel pour le reste du monde, pour toi, pour ma mère ou qui sais-je d'autre. Je suis donc partie, début septembre à la recherche des dites pièces. j'ai aussi fait un nouveau vide drastique dans l'armoire. Je n'avais pas envie d'avoir trop de chose dedans. J'en ai profité pour réorganiser l'espace aussi. Et donc, je viens te parler de tout ça.

Commençons par le vide. 

J'ai donc viré une nouvelle fois pas mal de fringues, autant dire que je me suis étonnée moi-même. Je me suis étonnée parce que l'aspect "ah non, ça je garde, c'est sentimental/ça m'a couté ultra cher/c'est un cadeau (biffer la mention inutile)" a totalement disparu. Je n'ai eu aucun regret à me délester des pièces que je ne porte plus depuis des lustres, ni même des plus récentes que je ne porte pour ainsi dire jamais. Adieu le jean's saumon par exemple ou ce petit haut que j'ai tant aimé à la fin de mon adolescence mais qui ne me convient plus. Idem pour cette robe payée un bras et jamais portée. Je n'ai jamais été aussi sereine au moment du tri. Beaucoup de pièces ont malheureusement du partir à la poubelle, trouées, tachées ou autres. Je m'en désole un peu. D'autres vont aller chez ma mère, qui fait presque la même taille que moi et à qui elles plaisent. D'autres encore seront vendus en vide-grenier. Après les vêtements, je suis passée à la partie qui fâche chez moi, les chaussures. Malgré le deal avec Chéri, une paire achetée, une paire jetée/vendue/donnée, j'ai toujours trop de chaussures. Cette fois, j'ai mis de côté le sentimentalisme et j'ai dégagé par mal. Quelques paires sont allées chez ma mère (oui, nous faisons aussi la même pointure), d'autres à la poubelle car trop abimées, les autres, directions le vide-grenier. Je sais que je dois encore en enlever pas mal, mais là, je commençais déjà à saturer du tri et surtout j'ai du mal à me dire que je n'aurais que quatre paires pour l'hiver (impensable). Voilà donc pour la partie tri, qui pour une fois à été finalement sans effort et surtout va réellement servir.

A présent, partie achat et organisation.

J'ai suivi ma wish-list. D'ailleurs, je l'ai noté sur Evernote et je mets une petite croix dès que j'ai la pièce qu'il me faut. Du coup, lorsque je fais les magasins, j'ai toujours ma liste avec moi et je n'achète pas autre chose. La première session a duré une heure à cause des essayages. Oui, j'ai essayé, chose que je fais rarement. Mais je voulais la pièce parfaite pour moi. Ainsi, je suis rentrée à la maison avec deux jean's gris (l'un skinny et foncé, l'autre clair et slim), une blouse blanche, un débardeur blanc, un leggins gris. La seconde session (en fait, nous y étions pour ma mère) fut celle de l'achat du trench. La dernière fut celle pour la jupe crayon noire à taille haute et une autre blouse blanche. Je suis passée ensuite aux chaussures, une paire de derbies et une paire de bottines à talons noire. Et c'est tout. Pas grand chose finalement surtout quand on voit la tonne de chose dont je me suis débarrassée. Bien sur, il me manque toujours quelque chose (le blazer par exemple, mais j'ai pu en essayé et voir qu'il me le faut long) ou des tuniques (mais il faut croire que ce n'est pas très à la mode en ce moment). 

Mais petit à petit, mon style apparait enfin. Et je dois bien dire que ne plus porter mes vêtements d'adolescente/jeune adulte me fait en fait du bien.  Je n'ai plus cette allure étrange de femme qui se cherche et ne se trouve pas. Je fais moins gamine aussi, et c'est pas plus mal lorsqu'on sait que déjà de tête, je fais bien moins que mon âge. J'ai l'impression de m'être enfin trouvé vestimentairement parlant. Des choses simples, mais un peu rock tout de même, dans des couleurs plutôt sombre avec juste ce qu'il faut pour twister une tenue (un foulard, un joli bijoux...). Des vêtements qui ne font ni trop débraillés ni trop habillés. Simple, mais un peu chic et surtout qui se porte sans trop réfléchir. Bref, un bon début pour une armoire idéale qui devrait pouvoir convenir pour pas mal d'années.

Et puis il a fallu ranger. Je n'avais pas envie de retomber dans le travers "je prends le premier truc au dessus de la pile". Déjà parce que du coup, pas de turn-over niveau fringue même si l'armoire déborde, et surtout, lorsque j'ai envie du petit haut qui est tout en bas de la pile, ça me démoralise de devoir tout chambouler. J'ai regardé l'armoire de Chéri et tout est devenu clair pour moi. Il fallait que je pende tout. Ou presque. J'ai donc pris mes cintres et j'ai pendu, les t-shirt, les manches trois-quart, les pulls, les vestes, la jupe, la tunique, les robes. J'ai juste plié les pantalons et les débardeurs (parce qu'eux glissent tout le temps de mes cintres). J'ai l'impression d'avoir un portant de magasins devant moi. C'est ultra agréable pour trouver ses vêtements et surtout pour faire tourner les hauts. Et puis, chose super pour moi qui déteste ça, je n'ai plus de pliage à faire après la lessive.


Mais tout ça pour quoi ?

En fait, j'ai revu toute mon armoire pour me sentir bien. Bien dans mes fringues, déjà, mais surtout bien dans mon corps. Je reste en surpoids, je le suis depuis des années. J'ai besoin de me sentir bien avec ce qui me sert à le couvrir et surtout que cela m'aille. Parce qu'il n'y a rien de pire que des vêtements qui ne vont pas sur un corps (que l'on soit "normale", ronde ou mince d'ailleurs) pour ne pas être en phase avec soi-même (physiquement du moins). Ce changement vers une garde-robe plutôt minimale et qui me correspond fait beaucoup de bien à mon égo et à mon esprit. Ca peut paraitre futile,  mais pour moi, des fringues agréables à porter, qui me correspondent et qui mettent en valeur ma morphologie, c'est important pour me sentir bien dans mon corps. Et si je me sens dans mon corps, je me sens de suite de meilleure humeur, c'est logique. 

Je pense que d'ici l'hiver (décembre quoi, quand il fera vraiment froid dans mon sud et qu'il faudra surement que j'achète un ou deux pulls (vu qu'il ne m'en reste plus que trois)), je ne parlerais donc plus de mon armoire idéal. Par contre, je continuerais surement à parler du processus pour trouver mon style mais surtout pour me sentir bien.

Source image : ikea

07 septembre 2015

Sur ma table de chevet en Aout

Bonjour,


Je suis largement à la bourre pour beaucoup de chose en septembre (pas poster par exemple la fin de 30 new things, faut que je fasse un article sur American Horror story, que je parle des bonnes résolutions...). Je commence donc à rattraper ce petit retard avec mon sur Ma table de chevet en. 

Aout n'a pas été un gros mois de lecture, même si en prenant en compte les quelques 1200 pages du Trone de fer, je dois avoir lu autant de page que d'habitude. Mais il faut dire qu'entre lui, les week-end hors de la maison, la présence de ma nièce en plus de celle de Poupette, je n'ai pas eu vraiment le temps de lire comme je le voulais.

On commence donc avec l'intégrale 5 du Trone de Fer de GRR Martin. Je suis plus que fan de la série littéraire, ne voulant pas suivre celle télévisée pour ne pas me faire spoiler (même si...). Bref, ce tome 5 était génial, malgré le fait que l'on suive des personnages que je n'aime pas forcément beaucoup (Daenerys me saoule rapidement)(oui, j'assume)(heureusement, il y a avait Jon et Tyrion). De nouvelles intrigues se mettent en place, d'autres avancent plutôt pas mal et le tout est toujours aussi sympa à lire.
Ensuite, j'ai continué Exil, avec son épisode 6, de Stéphane Desienne. J'ai parlé de la série le mois dernier. J'aime toujours autant. L'avant dernier épisode est très bon.
J'ai voulu découvrir Marguerite Duras avec Dix heures et demi un soir en été. C'est un petit livre qui se lit rapidement. Il est empli d'érotisme latent, d'un certain romantisme aussi. L'histoire reste pourtant plutôt banale. Bien dommage parce que les thèmes me plaisaient assez, plus particulièrement l'espèce d'effet miroir entre l'héroine et l'homme qu'elle va rencontrer.
Ensuite, je suis partie en Angleterre avec Vita Sackville-West et son Diable à Westease. Ici aussi, c'est une découverte. Mais en étant plus que fan de Virginia Woolf, je voulais voir ce qu'avait écrit l'une de ses amantes. Et je n'ai pas été déçu. C'est une sorte d'enquête policière à la Agatha Christie, servie par une écriture poétique. On y retrouve tout le charme des petits villages de la campagne anglaise avec ce petit soupçon d'intrigue bien sympathique. Une lecture vraiment agréable.
j'ai fini Exil aussi en aout. Et vraiment, cette série est géniale. Le dernier épisode m'a laissé un peu sur le cul de part ses révélations. Le tout était vraiment parfait. 
Et puis, il y a eu, bien sur, l'épisode du mois des Foulards Rouges de Cécile Duquenne, Thunderstruck. Une nouvelle fois, un très très bon épisode qui annonce une saison deux sur les chapeaux de roues. Vivement la suite !
Et pour finir le mois, j'ai lu Avoir un corps de Brigitte Giraud. Un livre avec un concept sympathique, raconter une vie à travers les sensations du corps de son héroïne. Sauf que pour moi, ça tombe à l'eau. J'ai trouvé le livre et son propre totalement déshumanisé et rapidement vide. Ca se lit vite, mais au final, il n'est pas resté grand chose. Dommage.

Comme toujours, les avis complets se trouvent sur La Pile à Lire

01 septembre 2015

Rentrée

Bonjour,


Ah septembre. L'automne qui s'annonce, les feuilles des arbres prêtes à tomber, les pluies et orages et surtout la rentrée. L'année dernière, Poupette faisait sa toute première rentrée, et me lançait un "aller maman, salut" plein de joie lorsque je la laissais. Cette année, point de parole. Le même enthousiasme à mettre les pieds dans la cours de l'école, à retrouver maitresse, Atsem et copains/copines. Cette année, Poupette a "oublié" que maman (et mamie aussi d'ailleurs) était avec elle. Elle a pris sa copine par la main et hop, au fond de la classe à jouer. Un calin, un bisous ? Même pas en rêve, ma bonne dame, mon bon monsieur. Trop contente de retourner sur les bancs de l'école.

Tu me diras, je me plains, je me plains, mais au moins, elle n'a pas pleuré, pas chouiné, pas fait la vie. Non, à 6 heures, elle se levait avec le réveil de papa, on la remise au lit. A 8h, heure prévue pour ce premier jour (après, malheureusement, se sera à nouveau 7h, maman ne peut pas prendre 2h tous les matins), elle parlait déjà, avec le bonheur qui caractérise les enfants de son âge, de ce premier jour d'école. A 8h30, prête, elle me saoulait déjà pour aller devant l'école, à vingt mètre de la maison, m'arguant que celle-ci était déjà ouverte (mais oui bien sur). Et je ne raconte pas la crise quand, alors que nous étions à mi chemin, elle a vu ses copains/copines entrer dans l'école ouverte.

Bref, cette année, ça c'est bien passé pour elle. Mon petit cœur d'artichaut de maman avait été préparé par la première rentrée. Je suis toujours aussi ravie qu'elle soit heureuse d'aller à l'école, qu'elle ne prenne pas cela pour un calvaire ou que sais-je d'autre. Je reste toujours étonnée de voir que si peu de petits pleurent ou refusent d'entrer dans les classes (ma hantise de l'année dernière).

 En tout cas, nous voilà reparties pour une nouvelle année, elle et moi. le rythme écolier reprend son cours, la courses le midi aussi.

28 août 2015

A la recherche de la garde robe idéale / Wishlist d'automne

Bonjour,


A chaque fois que je parle vêtement et mode, je repars sur cette idée d'avoir La garde robe. Celle qui me durera longtemps, avec des pièces intemporelles et surtout qui sera minimaliste. Pour tout dire, j'en ai clairement marre de voir la mienne se réduire mais ne pas trouver encore tout à fait ce que je veux. L'automne arrive et me voilà déjà à penser aux pièces qui vont être vendues/données/jetées mais aussi à celles qui pourraient faire leur entrée dans mon armoire.

Si j'ai appris quelles étaient les formes qui me convenaient, les couleurs que je portais réellement, j'ai encore du mal à me défaire de quelques mauvaises habitudes, comme craquer sur une couleur qui me plait en magasin mais que finalement je mets très peu une fois acheté (mon jean's saumon, mis finalement qu'une dizaine de fois depuis son achat comparé à mon jean's noir slim et taille haute, mis toutes les semaines depuis qu'il est là, soit en même temps que le saumon). De même, j'ai tendance à acheter des choses "à la mode" dont je me lasse finalement très vite (toujours mon fameux jean's saumon tiens...). J'ai aussi du mal à définir mon style. Je pars dans trop de direction, aimant trop de chose. 

Cette année, je vais donc essayer de trouver les pièces manquantes à mon dressing et mon shoesing (qui va soudainement bien réduire lui aussi, trop de chaussures que je ne mets plus) tout en trouvant mon style bien à moi.

Niveau pièces manquantes, je dois avouer qu'il manque beaucoup de chose (du moins, je trouve) mais surtout que je dois remplacer pas mal de chose qui sont en fin de vie. On trouve donc :

- Un manteau pour cet hiver (sauf si je remplace la fermeture éclair du mien, mais j'ai aussi envie de trouver quelque chose de plus "intemporel"), je me vois bien avec un duffle coat avec de la fourrure (fausse, hein, nous sommes d'accord) sur les bords de la capuche
- Un trench pour l'automne
- Un blazer (ou deux, style un foncé et un clair)
- Un jean's gris 
- Des derbies (mais pas vernis, j'aime pas le vernis)
- Des leggins (les miens sont tous troués)
- Des tuniques (j'adore ça mais j'ai toujours du mal en trouver qui me plaisent vraiment)

Et puis, il y a les pièces qui me font envie mais dont je ne sais pas si elles entreront dans la garde robe :

- Une chemise blanche (avec ma poitrine, ça va être sympa à trouver ça...) ou une blouse blanche avec un joli col
- De belles jupes taille haute longueur au moins genoux (dessous ou dessus, mais mi longue quoi))
- Un joli short
-Un kimono (noir, ou noir avec un motif floral sympa)
- De chouettes chaussettes (le truc relou à trouver par chez moi, soit c'est moche, soit c'est trop "simple")
- Des cols claudines (sur haut ou robe)
- Une belle robe noire avec col claudine blanc (fixation sur le col claudine en ce moment(enfin moment qui dure quand même depuis trois ans))
- Un chapeau (style melon  de préférence) 
- Un pantalon plus habillé qu'un simple jean's (droit, noir et un peu ample quand même)

Finalement, ça ne semble pas être grand chose à trouver. L'avantage pour moi reste que je sais parfaitement ce qu'il me faut, niveaux couleur (noir/blanc/gris/rouge/bordeaux/bleu foncé/vert émeraude/kaky) mais aussi matière et forme et éventuel motif (rayure, petits pois ok, le reste pas vraiment). 

Me reste donc un soucis, le style. Parce que même si finalement, je finirais par m'habiller de manière casuel, j'aimerais me rapprocher tout de même des styles que j'apprécie et avoir cette petite touche d'originalité que je recherche. Mais surtout qui aille autant au travail qu'à la maison ou en dehors. Parce qu'il y a en un peu marre d'avoir des pièces spéciales pour certaines occasions et que cela n'optimise pas du tout la garde robe.

Bref, je suis pas encore prête à avoir mon dressing parfait moi.

les vêtements de mon petit "moodbaord" viennent pour la plupart de promod, le chapeau d'asos et pour la robe, c'est une vielle asos que je ne trouve plus sur le site

25 août 2015

Firefly

Bonjour,


J'attendais avec impatience de pouvoir finir la série Firefly pour t'en parler. Je ne suis pas à la base une sérivore. afin, je ne le suis plus. Plus jeune, durant mes études, je pouvais passer des jours et des jours à regarder des séries, enfilant les épisodes à la suite de l'autre comme on enfile des perles, ne pouvant pas me passer de cette dose d'aventures qui ne m'arriveront jamais. Et puis, il y a eu le boulot et ensuite Poupette. A partir de sa naissance, je n'ai plus eu de temps pour regarder des séries (ni jouer à des jeux vidéos d'ailleurs). J'ai revu les priorités et je me suis laissée embarquer dans une vie de jeune mère rangée. Et puis, pour que Poupette puisse voir les épisodes de la série How to Train Your Dragon (il faudrait que je vous en parle, cette troisième saison est juste géniale), Chéri a pris l'abonnement à Netflix. Netflix, ou la mort de ma déjà pas si vivante vie sociale. Bref, à peine l'abonnement pris, que je regardais les premiers épisodes de Firefly durant mes séances de vélo d'appartement. 

Mais qu'est donc Firefly ? C'est une série qui n'a connu malheureusement qu'une seule saison en 2003, mêlant SF et western créée par Joss Whedon (connu plus généralement par les gens de mon âge comme le papa de Buffy). Si la série n'aura donc connu qu'une saison, elle sera ensuite dérivée en film, Serenity, du nom du vaisseau puis en comics. Pour le moment, je n'ai donc vu que la série, je pense voir le film prochainement. 

L'histoire se déroule en 2517, nous y suivons Malcolm Reynolds, commandant du Serenity, un vaisseau de classe Firefly et son équipage de mercenaire. Petit à petit, parce que Whedon a toujours aimé mettre en place lentement son affaire, nous allons découvrir les membres de l'équipage et leur motivation. Si comme souvent, un épisode égale une histoire, il n'en reste pas moins une intrigue centrale, en la personne de River Tam, l'un des personnages les plus mystérieux de la série. 

Autant le dire, il y a beaucoup de chose que j'ai aimé dans Firefly, et très peu que je n'ai pas aimé. Le mélange SF-Western est particulièrement bon. Je sais que cela n'a pas plus à tout le monde, mais moi, j'adore. Ca me fait d'ailleurs pensé à Gun Frontier de Leiji Matsumoto (pour ceux qui connaissent, c'est le papa d'Albator). De plus, ce mélange est particulièrement bien rendu dans les décors et les costumes. Une autre chose que j'ai apprécié, la géopolitique de la série, qui fait que la Chine a pris le dessus sur le monde occidental, ici aussi, on voit cette influence dans les costumes. Ensuite, il y a, bien sur, les personnages. Tous les personnages (chose rare chez moi). Whedon a, pour moi, toujours eu le chic de créer des personnages intelligents, bien construits et particulièrement complexes. Si j'ai une grande préférence pour River, Inara et Malcom, les autres ne sont pas pour autant laissé pour compte. Tous ont ce petit quelque chose qui fait qu'ils plaisent, qu'ils ne sont pas juste là pour "combler" les trous. De plus, ils sont juste assez nombreux pour avoir le panel obligatoire dans ce genre de série (avec donc un commandant, une seconde badass, un pilote fort amusant, une gentille mécanicienne, un mercenaire et une compagne (pour l'équipage de base), un médecin, un révérend et River (je ne sais pas comment la décrire, tant elle semble à part). Puis, il y a l'action, toujours présente, les réflexions bien senties et l'humour. Parce que même si le personnage de Malcolm est sombre, même si ce qu'il arrive à l'équipage n'est pas toujours joyeux, Whedon aime l'humour et sait particulièrement bien s'en servir (déjà dans Buffy par exemple).

Au final, Firefly est donc une série qui sort de l'ordinaire, tant par son ambiance, ce mélange de culture que par ses personnages. Il est bien dommage qu'elle n'ait duré qu'une seule saison. Surtout que finalement, il manque beaucoup de réponses à la fin de cette seule saison.


Et sinon, là, je me suis mise à American Horror Story (oui, ça change). Déjà fini la saison 1 : Murder House que j'ai trouvé juste géniale et en plein visionnage de la 2 : Asylum qui est tout aussi bien. J'en reparlerais surement bientôt.

20 août 2015

30 New Things #2

Bonjour,


Dix nouveaux jours sont passés, et dix nouvelles choses ont fait leur apparition dans ma vie, pour cinq minutes ou pour plus, peut-être pour certaines. J'ai eu un peu moins de mal à trouver quoi faire de nouveaux durant ces dix jours. Il y a eu un peu de tout, des découvertes fort sympa, des moments agréables à vivre et puis des petits bonheurs aussi durant ces dix jours, surtout avec le week-end chez les beaux-parents (un samedi entier à rire, à ne faire que rire, ça fait un bien fou).

Promenade au coucher de soleil
C'est marrant, je ne vais à Saint Clair, aux Pierres Blanches, que le matin d'habitude. Profitant de la fraicheur, j'en fais le tour, observant la ville aux pieds des pins. Cette fois, nous avons mangé au restaurant à Brochette de l'entrée. Et puis, j'ai motivé tout le monde pour faire une promenade digestive. Bien m'en a pris. Le soir, avec le soleil qui se couche sur l'étang, c'est beau.

Solange te parle
Comme tu le sais, je suis toujours à la bourre niveau nouveauté. Solange n'est pas une nouveauté pour quasiment toute la blogosphère, sauf pour moi. J'en avais entendu parlé mais je n'étais jamais allée voir ses vidéos. Je suis conquise, par le personnage, par sa voix et par ce qu'elle raconte.

Thé vert Orange Cannelle de Lov Organic
J'aime le thé, beaucoup beaucoup. Mais je me contente de ce que je trouve en magasin, Lipton, le thé bio de Casino... Et puis, j'ai tenté une commande chez Lov Organic, parce que j'avais adoré le Roobios aux Amandes reçu dans une box. Le thé vert Orange-Cannelle est le premier donc que je goûte dans leur gamme de thé vert et me voilà conquise. C'est bon, un point c'est tout

Découvrir Vita Sackville-West
Je ne la connaissais que de nom, l'amante de Virginia Woolf. Outre le fait que j'ai découvert une auteure dont les mots sonnent bien, dont l'écriture est belle, j'ai aussi pris plaisir à me lancer dans une enquête digne d'Agatha Christie

Faire une chaise avec un bouchon de champagne
Oui, c'est tout bête, ça m'a pris dix minutes, ça m'a occupé l'esprit, fait plaisir à ma fille aussi. C'est marrant, j'avais toujours voulu en faire, sans jamais sauté le pas...

Profiter du trajet
Normalement, je dors lorsqu'on revient d'Oyonnax. Je m'endors même pas la barrière de péage de l'autoroute passée. J'avoue que j'ai failli faire pareil. Mais le paysage est beau, et avec cette pluie, il avait quelque chose d'irréel.

Dessin
L'envie de sortir de ma zone de confort en dessin, créer un personnage qui ressemble à Poupette avec son doudou. Je dois améliorer tout ça.

Manga sur Ipad
Je lis énormement en numérique. Je voulais voir ce que donner les mangas et autres BD avec ce format, histoire de voir si je pouvais réduire ma bibliothèque physique. Raté. Le format n'est pas pratique du tout (et je raconte pas sur l'Iphone, c'est pire). Je ne vois pas les détails, j'ai du mal à suivre les cases et à lire les bulles. Je resterais donc au papier pour ce genre de lecture là.

Apprendre la méditation
Je suis une personne trop stressée, je le sais. Alors, j'ai acheté ce petit guide des paresseuses pour voir un peu ce que la méditation pourrait m'appporter. Je sais que rien ne vaut une séance avec des gens autour de soi, avec un professeur, mais chez moi, il n'y a pas. Je me fais donc mon approche seule, en espérant ne pas me rater.

Les canaux
Ce matin, j'ai pris cinq minutes en plus sur mon trajet pour prendre le temps de me poser un peu face au canal. C'est calme, reposant et puis, cette lumière qui tombe sur les eaux. Bref, de quoi commencer la journée de bonne humeur.

17 août 2015

Hub pour les intimes

Bonjour,


Fin juin, alors que je mangeais un avocat, je me suis dit que ça serait marrant de réussir à en faire pousser un. Encore plus lorsqu'on sait que je n'ai pas la main verte. La plupart des plantes qui arrivent en bonne santé chez moi en reparte deux semaines après en moyenne, et surtout carrément morte. Alors, faire pousser un avocat, de A à Z, c'est un peu The Challenge pour moi.

J'ai commencé tranquille, le noyau, un verre,des cures-dent et surtout internet pour me venir en aide. J'ai lu plein de chose (faire sécher le noyau ou pas, l'immerger à peine, à moitié, le laisser au soleil, mettre du coton ou pas dans le fond du verre...). Déjà, je le sentais mal. J'ai fait au plus simple, je n'ai pas fait sécher le noyau, je n'ai pas mis de coton. J'ai changé l'eau souvent et j'ai laissé la nature faire. Petit à petit, il s'est ouvert. Un peu moins d'un mois plus tard, la racine était là, ni trop petite ni trop grosse. Là aussi, j'ai lu/vu plein de chose. Le laisser dans l'eau jusqu'à apparition de la pousse ou non. J'étais pressée, je l'ai planté.  Je lui ai donné un nom aussi. Je suis persuadée que donner un nom à une plante fait qu'elle va continuer à vivre (les seules plantes qui vivent chez moi depuis cinq ans se nomment Georgettes). Il s'appelle donc Hubert. Hub pour les intimes. 

C'était il y a quoi, trois semaines ?


Et le petit, il a continué sa croissance en paix. La première photo de l'article, sa toute première aussi (ben oui, j'avais peur de pas y arriver, alors j'ai pas osé l'immortaliser) date de la semaine dernière. La seconde, d'aujourd'hui. Il fait des feuilles ! Joie dans la demeure. Hubert grandit, semble bien vivre dans la cour de derrière (faudra juste penser à le rentrer lorsqu'il fera trop mauvais pour nous, humain, là-bas) et comble sa propriétaire enfin heureuse d'avoir réussi à faire pousser un truc sans qu'il ne meure au bout de deux semaines (l'exploit quoi)(non parce que j'ai quand même réussi à faire mourir des succulentes...).

Enfin, tout ça pour partager avec toi, lecteur, mon bonheur d'avoir enfin la main verte. D'ailleurs, les plantes ramenées la semaine dernière à la maison ne sont pas mortes non plus. Il va falloir qu'on les baptise d'ici peu si on ne veut pas les voir dépérir (mais j'ai pas d'idée de nom).

11 août 2015

30 New Things #1

Bonjour,


J'en avais parlé dans mon second article sur Sortir de sa zone de confort, je me suis lancée dans le petit challenge 30 new things. Les fameuses trente nouvelles choses à faire ne doivent pas forcément prendre une journée entière, ça peut être juste 5 minutes, le tout étant qu'il faut que se soit nouveau. Je dois bien avouer que trouver les dix premières a été un peu compliqué, alors même que j'étais en vacances. Mais en vacances, je vis au jour le jour, sans rien décidé et souvent, finalement, je me construit une routine. Plage, piscine, salade, lecture... Bref, pas grand chose de nouveau. Mais j'y suis arrivée tout de même, en espérant moins galérer maintenant que j'ai repris le boulot (la fille qui fait tout à l'envers quoi).

◆  Popsicles
J'avais acheté ce petit outils bien sympa pour faire des glaces en début d'été et je ne m'en étais toujours pas servi. C'est à présent chose faite. Et maintenant, je ne m'en passe pas, Poupette non plus. 

L'huile Prodigieuse
J'ai reçu cette petite bouteille avec une des Little Box. Ayant déjà trois huiles sèches entamées à la maison, je n'avais pas encore pris le temps de la tester. C'est chose faite (non, je ne me répette pas). Et je l'adore sur les cheveux (pas testée encore sur la peau, le flacon est tout de même bien petit). Je pense que bientôt, je vais me prendre la bouteille normale.

Nouvelles chaussures
A cause de mon orteil cassé, me voilà à devoir revoir mon shoesing été. Normalement, je suis en ballerine ou spartiate. Mais impossible de mettre l'une ou l'autre paire. J'ai donc du acheter une paire de chaussures que je n'aurais jamais pensé mettre jusque là (je n'aime pas tellement la forme, ni même la couleur, mais j'avais pas trop le choix). Et je me sens bien dedans, en fait. Comme quoi.

Courgettes farcies au thon
Un petit test culinaire pour faire manger Poupette et ma nièce. Fait avec la moitié des ingrédients de la recette, remplacés par d'autres (frigo presque vide, youpi). Ca a plut à tout le monde. Et même que j'ai bien aimé les faire, moi qui aime pas cuisine.

Essai de bracelet "marin"
Ça faisait un moment que j'en avais envie, de ce bracelet nœud. Et puis, j'ai trouvé un tuto détaillé avec photos et tout, et je me suis lancée. C'est simple, rapide, mais par contre, le mien rend pas super vu que les fils sont trop fin. A retenter pour la peine.

Le Petit Paradis
J'en ai déjà parlé là, c'était une petite nouveauté qui m'a vraiment beaucoup plut. Je devrais me faire des sorties comme ça plus souvent.

Test de Wordpress
 Non, La Sagesse Malabar ne va pas déménager, ni fermer. J'avais juste envie de voir ce que ça pouvait un peu donner, ce Wordpress dont tout le monde parle. C'est plus compliqué que blogger, mais c'est tout de même plutôt intuitif. Par contre, pour avoir tout, tout plein d'option ou d'espace, faut payer. Ca c'est quand même un peu plus embêtant (radine dans l'âme, oui).

Promener sous la pluie
 Quoi de mieux l'été pour se rafraichir que de promener sous la pluie. L'averse était prévue, la sortie aussi. Seule (afin de me recentrer un peu après deux semaines passées non stop avec deux enfants), sans parapluie. Le bien fou. Par contre, je ne le referais pas en hiver ça.

Application Overtype
 J'ai découvert cette petite application web par hasard et j'ai carrément aimé le concept. Elle permet de taper à la machine à écrire sur son ordi. A savoir qu'elle émet le son des touches bien métallique, qu'elle ne supporte pas le "suppr" et qu'il faut grave prendre son temps pour écrire. J'adore ça.

Nouvelles plantes
J'essaie d'avoir la main verte. Tout est dit. Je ne l'ai pas à la base, alors, on va espérer que je ne vais pas faire mourir tout ce petit monde.

Comme tu peux le voir, c'était vraiment des choses simples, pas de truc ultra compliqué ou qui demande des heures de préparation. Juste de petits changements, toujours les bienvenus. 

Et qu'est-ce que je retiens de ces dix premiers jours ? Et bien, c'est bien sympa d'essayer, de tester des nouvelles choses. Tout ne me plait pas forcément, il peut y avoir des ratés, mais ça fait toujours plaisir de se dire que j'ai tenté. Et rien que ça, c'est génial. Maintenant, j'ai encore 20 nouvelles choses à faire/apprendre/découvrir et ça me rend toute joyeuse.

10 août 2015

Sur ma table de chevet en juillet

Bonjour


Un peu de retard pour poster ce Sur ma table de Chevet. Juillet, c'est onze livres lus, beaucoup en numérique, pas mal de nouvelles, une série presque complète, une déception, un presque coup de cœur et un épisode des Foulards Rouges.

On commence par la presque entière Exil de Stéphane Desienne, dont deux épisodes sortent en Aout. Une série SF/anticipation tout simplement géniale. Desienne nous entraine en Alaska, plus précisement à Seward où une éco-cité, ville géante flottante, vient d'"échouer". L'arrivée de la cité et celle d'Emily, le personnage central, vont un peu tout chamboulé. Plusieurs thèmes d'actualité sont traités dans une ambiance un peu à la Stephen King mais avec la touche bien française de Stéphane Desienne. C'est agréable à lire, ça va plutôt vite et finalement, c'est juste génial. Comme j'ai tout de même lu les 5 premiers épisodes en juillet sur 7, je préfére donc parler de tous en même temps. A présent, on reprend le cour normal.

Et donc, ça commence avec la nouvelle Une Octave de Réalité de Julien Pinson, une nouvelle SF, plutôt space opéra. J'ai beaucoup aimé la nouvelle, tant grace à l'écriture de Pinson qu'à l'idée de mêler musique à SF. C'est rare de voir un petit texte comme celui-ci.
Ma petite déception de juillet, La Longue Terre de Pratchett et Baxter. Déception parce que je n'ai pas retrouvé l'esprit Pratchett dedans, parce que j'ai trouvé ça un peu trop long aussi. Vraiment dommage, surtout que l'idée, des Terres parallèles accessibles grace à un passeur, était super bonne, celle d'en faire une sorte de conquête de l'ouest aussi. Mais ça n'a pas marché avec moi.
Une autre déception, mais celle-ci, je m'en doutais pas mal. Mordre au Travers de Virginie Despentes. J'adore Despentes, j'adore ses romans et pour tout dire, j'adorerais surement ses nouvelles si je les avais lu autrement que les unes après les autres. Comme ça, ça écœure vite, c'est glauque, noire, pervers, malsain. A l'image des autres romans de Despentes en fait, mais le tout condensé et donc écœurant vite. 
Une autre nouvelle, Au service des Insectes de Cindy Van Wilder. Ici encore, une nouvelle vraiment sympathique, avec une belle écriture et une jolie histoire. Son seul "problème", sa fin, trop ouverte pour moi.
Et puis, ce fut So Wanna Play with Magic de Cécile Duquenne. Encore un très bon épisode des Foulards Rouges saison 2. Cécile fait encore plus fort que sur la saison 1 et moi j'adore !
Dernier livre papier du mois, LoveStar de Magnason. Encore de la SF, encore de l’anticipation (c'était le mois), et surtout un presque coup de cœur pour lui. Presque parce que quelques passages ne m'ont pas plus. Mais c'est tellement infime par rapport au reste, à cette critique de la société de consommation, des réseaux mais aussi de l'humanité en elle-même. Bref, un superbe livre, vraiment prenant.

Comme toujours, les avis complets se trouvent sur La Pile à Lire

06 août 2015

Le Petit Paradis

Bonjour,



Aujourd'hui, nous ne sommes pas allées à la plage (un miracle par les chaleurs qu'il recommence à faire), nous avons pris la voiture, Poupette, ma nièce, ma mère et moi pour aller à Vendargues et plus précisément au Petit Paradis. Poupette et ma mère ont déjà eu l'occasion d'y aller en juin, elles connaissaient donc déjà, ce qui n'était pas mon cas.

J'ai beaucoup apprécié l'endroit, ombragé comme il faut, plutôt "frais" du coup et surtout on s'y croirait en pleine nature. Là-bas, les poules et les chèvres vivent en liberté dans le parc, venant se frotter aux visiteurs sans vergogne en quête de nourriture. On voit direct les animaux habitués à l'homme. Et puis, nous avons eu de la chance, il y a avait quelques petits chevreaux tout mignon qui gambadaient partout. Il y a aussi des animaux en enclos, les plus gros comme les lamas ou les poneys mais aussi des plus petits, comme des lapins ou des cochons d'inde. Mais le parc, ce n'est pas que des animaux, il y a beaucoup de jeux gonflables pour les enfants, des jeux d'eaux aussi et une promenade en poneys. Les plus grands ne sont pas non plus oubliés, même si le parc est vraiment pour les enfants. L'activité barque leur est plus réservés puisque les enfants ne peuvent pas vraiment ramer. En plus de tout cela, il y a beaucoup de coin où pouvoir s'asseoir, des tables de pique nique (avec brumisateur au dessus, le pieds), des bancs devant les divers enclos ou jeux. On peut aussi se fournir en glace dans le parc (par contre, pour manger, il vaut mieux prendre le pique-nique, il n'y a pas grand chose à côté).

Poupette s'est terriblement amusée partout. Elle adore courir après les poules ou les chèvres, leur donner à manger aussi. Bien sur, elle aime aussi les jeux. Ma nièce, douze ans, c'est tout autant amusée avec elle même si je dois bien avouer qu'elle est peut-être déjà un peu trop vieille pour le parc. Quant à nous, les adultes, et bien nous avons passé une journée plutôt reposante dans le calme. Oui, dans le calme. Malgré le nombre de familles, nous n'étions pas les uns sur les autres alors que le parc n'est pas non plus immense. Et puis, faut bien avouer que toute cette verdure, cette petite étendue d'eau et les animaux, c'est carrément reposant.

Ce fut donc une jolie découverte pour moi, un endroit où je reviendrais avec Poupette, surement plus en septembre ou en mai par contre.











Plus d'information sur le Petit Paradis 

31 juillet 2015

Brèves #6

Bonjour,

Je suis en vacances en ce moment. Encore une semaine avant de reprendre le chemin du travail. Autant dire que je n'ai pas vraiment hâte. Histoire de te tenir un peu au courant de cette première semaine de vacances, je me suis dis que des brèves seraient les bienvenues. Alors, c'est parti


Nouveau Jouet

On commence avec mon nouveau Mac. Il est arrivé à la maison hier après-midi et j'en suis amoureuse. J'ai déjà eu un Mac Book Air il y a quelques temps et ça me manquait. J'aime beaucoup mon Ipad, qui me suffisait pour ce que je fais à la maison, mais j'avoue que pouvoir écrire sur un clavier comme il faut, c'est tout de même plus sympa. 
Bref, il s'appelle donc Jack (parce qu'Apple Jack...)(Oui, nous sommes en pleine période My Little Pony, on s'est regardé les quatre saisons en moins de deux semaines) et je l'adore. 




Une semaine avec les beaux-parents et trois avec la nièce

Mes beaux-parents sont venus passés une semaine à la maison. Dans leur valise, se cachait la nièce de Chéri. Si eux sont déjà repartis, ma nièce est restée et elle va le faire jusqu'au 15 aout. S'occuper d'une jeune fille de 12 ans, ça change pas mal de ma Poupette de 4 ans. Mais je m'éclate avec elle. 
Pendant la semaine où les beaux-parents étaient là, nous avons profiter de la plage, de la piscine mais aussi de la fête foraine. Et même que je suis montée sur la Grand-Roue, chose que je n'avais pas faite depuis des années. La vue de là-haut est juste sublime. On s'est vraiment bien amusé. Et on continue encore.
Et depuis une semaine, je suis donc seule à la maison avec ma nièce et ma Poupette. J'essaie de faire en sorte de bien les occuper, même si parfois, c'est un peu dur. Heureusement qu'on vit quand même non loin de la plage et qu'il y a la piscine chez mes parents, juste à côté de la maison. Surtout que je ne peux pas prendre la voiture avant la semaine prochaine.

Casser le petit orteil...

Par contre, moins moins cool, mercredi, en faisant l'idiote sur la plage, je me suis cassée la première phalange du petit orteil. Et ça fait mal, vraiment. Le plus pénible par contre, c'est de galèrer pour marcher et de ne pas pouvoir conduire. Heureusement le week-end arrive et Chéri va pouvoir nous amener à la plage. Parce que du coup, je ne sais pas quoi faire faire aux filles, à part marcher dans le quartier ou aller à la piscine chez mes parents. 


20 juillet 2015

Jolie découverte #2 : Snarky Puppy

Bonjour,


La semaine dernière fut celle du festival Jazz à Sète. Et pour la première fois, en vingt ans d’existence du festival, nous y sommes allés voir un des concerts avec ma mère. Comme je le disais dans l'article pour les Victoires du Jazz, ce n'est pas de la musique que j'écoute en temps normal (mais cela va changé, j'apprécie réellement et compte bien en découvrir plus) Du coup, cela me permet aussi de bousculer un peu ma routine festivalière sétoise, qui veut que je n'aille finalement que voir des concerts durant Fiest'a Sète (qui commence bientôt). J'ai donc fait d'une pierre deux coups, sortir de ma zone de confort estivale mais aussi faire une belle découverte.

Cette découverte, ce sont les Snarky Puppy.


Ce groupe nous vient de New York et office depuis 2004. A géométrie très variable, il se regroupe lorsqu'ils sont tous ensemble en une quarantaine de musiciens tout de même. Pour cette session au Théâtre de la Mer, ils étaient neuf. Véritablement connu en France à partir de 2012, ils font un malheur partout où ils passent. Les éloges pleuvent et il y a de quoi.

Très jazz, leur musique n'en est pas moins un mélange savant d'un peu tout ce qu'il se fait en ce moment, du rock, du funk, du rap et j'en passe, leur donnant ce côté ultra moderne et punchy qui les caractérisent. En plus de cela, sur scène, ils sont juste excellents. C'est chaleureux, vivant. J'ai été rapidement emballé par leur son, dès les premières secondes de leur premier morceaux. On se laisse vite prendre par leur énergie débordante et les composition de leur leader et bassiste, Michael League.

Pour aller un peu plus loin dans la découverte du groupe, qui le mérite bien, leur site web. Tu pourras y écouter ce qu'ils font et voir quelques vidéos et photos

16 juillet 2015

Sortir de sa zone de confort #2

Bonjour,


Rappelles-toi, lecteur\trice, il y a un moi je te parlais de sortir de ma zone de confort. J'avais alors dit que je reviendrais en parler.

Depuis juin, je t'avoue n'avoir pas fait grand chose pour en sortir. Du moins, pas grand chose de parfaitement visible. Je n'ai pas changé de coupe de cheveux ou de couleurs (même si j'avoue qu'en ce moment j'ai envie de blond, va savoir pourquoi),  je n'ai pas pris de décision totalement à l'"encontre" de ce que je fais d'habitude. Je ne suis pas partie vivre à l'étranger. J'ai juste fait de petits changements, peu voyants.

J'ai par exemple changer de trajet pour aller ou revenir du travail. Du moins, dans la mesure de possible. Je dis ça parce qu'avec la canicule, il me fallait des rues à l'ombre et sans trop de circulation. Or, ce sont de base les rues que j'emprunte. Il a fallu joué serrer sur ce point. Mais une fois par semaine, le matin de bonne heure (lorsqu'il fera moins chaud, je testerais entre midi et deux ou à 18h, mais là, c'est juste pas possible), je prends une autre rue. Les bénéfices ? Déjà mon trajet est un peu plus long donc hop, quelques pas en plus (oui, parce que ça fait un mois aussi que je me suis remise à faire 10 000 pas/jour), mais en plus, ça me permet de redécouvrir certains coins et même les rues dans lesquelles je passe le plus souvent. J'ai aussi changé de coiffure. Par temps chaud, je fais généralement une queue de cheval. Maintenant, à moi les tresses en tout sens (et j'en suis pas peu fière parce que j'arrive à faire des trucs géniaux alors qu'il y a un mois, je galèrerais avec une tresse africaine...). Je suis allée voir les Victoires du Jazz, alors que je n'écoute pas de jazz d'habitude (et j'ai vraiment aimé)... Ce ne sont que trois petits exemples, mais je trouve que c'est déjà pas mal. D'autres changements sont intervenus, des promenades, des changements au niveau de certaines heures normalement fixes et j'en passe...

Et alors, j'en suis où de ma zone de confort ? Ou plutôt, est-ce que j'ai réussi à en sortir ? J'aurais tendance à dire que oui, pour le mois écoulé. J'ai fait des choses que je n'aurais pas fait en temps normal et ça m'a plutôt plu. J'ai vu que j'étais capable de faire des changements dans ma routine, alors qu'elle est plutôt bien ancrée en moi. J'ai même réussi à ce que certains changements soient effectués par toute la famille et pas que par moi. Et rien que pour ça, l'expérience a été gratifiante. 

Mais ce que je retiens surtout de ce premier mois, parce que je ne vais donc pas m'arrêter là, ce sont toutes les pensées que j'ai pu avoir sur la zone de confort et sur les avantages ou non d'en sortir. Parce que, oui, il faut savoir sortir de sa routine. Il faut pouvoir le faire, souvent même, pour ne pas se retrouver enfermer, dans tous les sens du termes. Mais il ne faut pas non plus aller trop vite. Je parlais dans l'introduction de l'article de changer radicalement d'apparence, voire même de mode de vie. Je pense que si cela convient à certain, ce n'est pas pour moi. Mais en même temps, si j'étais capable de le faire, le ferais-je réellement ? Sortir de sa zone de confort se fait finalement à l'allure que l'on veut, celle qui nous convient. Certain sont capables de le faire rapidement, sans donner l'impression d'y avoir réfléchir (ce qui souvent est faux, même ceux qui partent sur un coup de tête y on forcément déjà réfléchi), d'autres comme moi, doivent planifier. L'important n'est pas la manière dont c'est fait, mais finalement la réflexion qui va avec, que se soit avant, pendant ou après et surtout l'aboutissement de la chose. C'est cette réflexion qui nous pousse finalement à nous dépasser, à sortir de notre routine, de notre zone de confort. Peut-être que je généralise un peu trop, mais en tout cas, c'est pour moi ce qui a le plus compté durant ce premier mois de changement. Reconnaitre que la routine est là, trouver un moyen de la changer et y arriver. Rien que cela, c'est déjà mettre un pas hors de la zone de confort.

A présent que ce premier mois est terminé, je ne dois par contre pas me reposer sur mes lauriers. En aout, je vais me lancer dans le challenge 30 new things dont je parlais dans mon premier article sur la zone de confort. D'ici là, je vais continuer à changer deux trois choses dans ma routine de temps à autre. 

Ma Routine Visage Minimaliste

Bonjour,


En juin, je te faisais part de ma routine cheveux. Ce mois-ci, je passe à la routine visage qui se veut pour moi, très minimaliste. Je ne suis pas du genre à mettre vingt mille produit sur ma peau. Pour tout dire, je pourrais me passer de certain, que je le ferais avec grand plaisir. 

Récemment, je suis allée faire un petit tour chez ma dermato pour un grain de beauté ayant eu tendance à grossir sur mon sourcil gauche. Rien de bien grave, juste un poil qui s'était incarné à coté. Bref, un petit traitement et il est revenu à la normale. J'en ai aussi profité pour lui parler de mes rougeurs sur le nez et un peu les joues. Elle a regardé tout ça. Verdict : me voilà avec une belle rosacée. Je repars donc de chez elle avec mon ordonnance pour mon grain de beauté mais aussi pour ma rosacée et un conseil : ne rien utilisé d’agressif pour ma peau et surtout rien de desséchant.  

Je devais donc revoir toute ma routine visage. Adieu mon Fresh Farmacy de Lush, adieu ma crème Séphora, adieu la totalité de mes masques et autres gommages. J'ai donc épuré petit à petit, finissant bon grès mal grès certain produit, en donnant d'autres autour de moi (je déteste jeter des choses à peine entamées) et j'ai appris à écouter ma peau. Durant un mois et demi, à moi les échantillons pour trouver ce qui allait me convenir (pour les masques et gommages, toujours pas d'ailleurs, idem pour le contour des yeux). Et pour le moment j'en suis donc là :

Le matin : Savonnage, rinçage à l'eau thermale, Rozex (attention, ceci est le produit que m'a donné ma Dermatologue pour ma rosacée, il n'ira pas forcément à tout le monde et de plus, il est sur ordonnance), BB crème avec indice de protection à 25, maquillage.
Le soir : Démaquillage, savonnage, rinçage, Rozex les jours où ça ne va vraiment pas, crème.

A présent passons aux produits eux même :

◆ Savon Cold Cream Avène ◆

Le petit, je le connaissais déjà pour en avoir fait usage vers douze ans lorsque j'ai eu de l’eczéma sur le visage (plus particulièrement sur les yeux et les joues). C'est un savon pour peau sèche qui n'agresse pas ma peau. Un vrai petit plaisir à mettre. De plus,  il est aussi utilisable pour le reste de la peau. Je préféré ne pas me laver avec (ou du moins pas avec le même pain que pour le visage), mais sur le corps, il est tout aussi agréable.

◆ Eau Thermale Avène ◆

Faut-il vraiment que j'en parle ? L'eau thermale, que se soit Avène ou une autre marque, s'est quand même le truc à avoir dans sa salle de bain si l'eau est calcaire par chez soi. C'est le cas dans ma commune. Je pourrais très bien m'en passer si ce n'était pas le cas, mais comment dire, les picotements, la peau qui tire tout ça tout ça, j'apprécie pas des masses, ma rosacée non plus.

◆ Huile Démaquillante Séphora ◆

Pas l'huile la plus recommandé, mais pas si nulle que ça. Juste dommage que son tout premier ingrédient soit de la paraffine quoi. Je pense en changer lorsque j'aurais fini mon flacon (ma mère n'aimant pas se démaquiller à l'huile, je ne peux pas le lui refiler et comme je disais, je n'aime pas jeter un truc à peine entamer). L'avantage pour moi de l'huile démaquillante, c'est vraiment qu'elle enlève tout, même le waterproof (soit mon eyeliner et mon mascara) et les rouges à lèvres bien bien rouge (la moitié de ma collection) et cela sans frotter comme une malade.

◆ Crème à l'Immortelle, L’Occitane en Provence ◆

J'ai reçu ce petit pot il y a quelques temps dans une My Little Box et j'ai mis un moment à m'en servir. Elle est plutôt grasse à l'application, ce qui me dérangeait pas mal au début (et qui a fait que j'ai donc failli la refiler à ma mère). mais, là, en été, elle est juste parfaite pour ma peau.

◆ BB créme Dream Fresh BB de Maybelline ◆

Alors, oui, ça peut paraitre bizarre de voir une BB crème dans une routine visage. Mais en fait, le matin, elle remplace ma crème hydratante (un peu) et surtout, elle me permet aussi de protéger mon visage des rayons du soleil. Et puis, comme je n'aime pas du tout avoir l'impression d'être tartiner, je ne mets jamais de crème hydratante le matin en plus de la BB (par contre, si je n'ai plus de BB, je mélange du fond de teint liquide avec la crème). J'aime beaucoup celle-ci, l'une des rare à aller avec mon teint, plus particulièrement en hiver.

◆ Rozex ◆

Le Rozex, c'est donc la partie médicament de ma routine. Ma petite obligation si je ne veux pas avoir le nez et les joues tous rouge. C'est bel et bien un médicament, sur ordonnance. Je ne le passe pas pour le plaisir, mais pour soigner ma maladie de peau. Et pour moi, il fonctionne très bien.

Il manque malheureusement quelques produits pour parfaire tout cela. Un contour des yeux (qui ne me pique pas) et un gommage. Pour le gommage, je pense sérieusement à en faire maison. Tous ceux que j'ai pu essayer depuis un mois et le début de ma rosacée ne me vont absolument pas. La peau me brule dès la pose. Autant dire que ce n'est pas l'idéal. Même mon petit chouchou de chez Absolution ne me va plus. Mais pour le moment, je n'ai pas trouvé de recette vraiment simple. 

Voilà donc pour ma routine beauté du moment. Lorsque j'aurais enfin trouvé le reste des produits qu'il me manque et qui m'iront, je ne manquerais pas de t'en parler. D'ailleurs, si tu as des conseils, des préférences, mes oreilles sont grandes ouvertes !

15 juillet 2015

Du coloriage et de l'imagination

Bonjour,


IL y a quelques temps, alors qu'on cherchait absolument autre chose avec ma mère, nous sommes tombées sur les cahiers de coloriage. J'avoue qu'à force d'en voir sur les blogs, instagram ou autre, j'avais bien envie de tester. J'en ai donc pris un, avec tous pleins de mandalas, un paquet de feutres (pour ne pas piquer ceux de Poupette)(excuse pourrie me voilà) et j'ai embarqué le tout à la maison. Il m'a fallu un petit moment avant de me lancer et si le premier (celui de la photo d'ailleurs) a été rapidement fini, j'ai mis un truc comme un mois pour faire le second et je sens que le troisième va être tout aussi long. Pas que cela ne me passionne pas, plutôt que je manque de temps (et que depuis un mois la piscine m'appelle tous les soirs en rentrant du boulot)(et que j'ai Netflix aussi à présent)(ça aide pas).

Mais si je parle coloriage aujourd'hui, ce n'est pas forcément pour son aide contre le stress, ni le fait que ça te vide complétement la tête. Déjà parce que ce n'est pas le cas chez moi. Faire des choses répétitives, ça m'aide juste à remplir mon cerveau de tout un tas de chose qui n'aurait normalement pas le temps de prendre une place. Quand je colorie, je pense à tout, à rien. A trop de chose. Alors souvent, ça me permet de revenir sur un point de la journée et de pouvoir l'analyser, souvent ça me permet juste d'avoir encore plus de stress. Bref, ce n'est donc pas de l'effet "salvateur" du coloriage dont je vais parler.

En fait, j'ai lu récemment, je ne sais plus où (sur Actualitté il me semble, mais absolument pas sûre), que quelques artistes, des illustrateurs anglais surtout, se plaignaient de cette mode. Pas parce que ça ne le fait pas travailler. On ne compte plus vraiment les illustrateurs qui se sont lancés et plutôt bien dans la vague. En fait, ces personnes pensent simplement et purement que le coloriage "détruit" l'imagination, du moins la diminue. Que si l'enfant, ou l'adulte, colorie trop, il ne pourra plus imaginer, c'est à dire dans ce cas, créer un dessin par lui-même. 

Pour tout dire, moi, cette pensée, elle m'ennuie. Elle m'ennuie parce que j'ai appris à dessiner en recopiant des planches de coloriage. A l'époque, on avait pas d'imprimante, pas de scanner non plus, encore moins d'ordinateur en fait (et c'était il y a quoi, vingt ans ?). Et donc, ma maman me recopier par transparence les dessins pour que je puisse les colorier. Et petit à petit, j'ai fait de même, jusqu'à ce que je pose ma feuille à recopier plus loin et que j'essaie de la reproduire. Alors, oui, j'avoue sur du mandala, c'est peut-être un peu plus chiant à faire, mais je reste persuader que des gens le font aussi. Et, sans parler de la reproduction, le fait de devoir choisir les couleurs, de réfléchir à comment on veut que son dessin soit colorié, je trouve que ça fait tout de même appel à son imagination. Sans parler du fait que petit à petit, surtout chez l'enfant, colorier va donner envie de réussir à faire son propre support. Ou encore de celui que l'imagination prend de multiples facettes. Se serait comme dire finalement que lire diminue l'imagination par rapport à l'écriture. 

Je n'empêcherais personne de colorier, que se soit enfant ou adulte, sous ce prétexte qui me semble tout de même un peu tirer par les cheveux. Par expérience, colorier des choses déjà dessiner ne m'empêche pas du tout de dessiner à côté et de faire fonctionner mon imagination. De même, Poupette colorie et elle dessine aussi. Finalement, je me demande juste si les détracteurs du livre de coloriage ne font pas cela juste pour se faire un peu moussé ou si c'est juste pour surfer eux-aussi sur la vague d'une manière un peu détourné.

03 juillet 2015

Une page se tourne

Bonjour,


Cet après-midi, nous avons remonté la rue, quelques vingt à trente mètres, à l'ombre. Nous avons regardé cette porte bleue, que je vois tous les jours et surtout qu'elle passe tous les jours de la semaine quatre fois par jour, sauf samedi et dimanche. Elle me paraissait bien vide cette porte. Aucun enfant jouant devant, aucun parent regardant sa progéniture. Pire que les autres jours de la semaine. Pourtant, jusqu'à hier, nous étions deux mamans à attendre que la porte s'ouvre à 13h50. Aujourd'hui, nous étions seules, Poupette et moi. 

Puis sa maitresse et son Atsem sont arrivées, la porte s'est ouverte et pour la dernière fois de l'année scolaire, Poupette est allée rejoindre sa salle de classe. Elle a posé sa grenouille dans la maison des doudous et je l'ai regardé rejoindre la salle de dodo, toute seule. Les trois autres petits, mangeant à la cantine, s'y trouvaient déjà. Elle avait l'air à la fois contente et triste, ma Poupette. Aujourd'hui, c'était son dernier jour en petite section, peut-être même dans cette classe, avec sa maitresse.

Je suis ressortie du couloir. J'ai regardé cette cour de récréation, vide à cause de la chaleur et du manque d'enfant aussi. Un petit pincement au cœur. Je me suis souvenue qu'enfant, je n'aimais pas ce dernier jour d'école, qui annonçait ne plus voir les copines, ne plus voir les maîtres et maîtresses, ne plus jouer... Est-elle comme moi, ma Poupette ? J'ai dit au revoir à la maîtresse, à sa collègue, aux deux atsem. L'école est petite et en une année, j'ai pris le temps de toutes les connaitre, ces dames qui s'occupent de nos enfants, qui leur apprennent tant de chose. A septembre, que j'ai dis. 

Septembre. Poupette entrera alors en moyenne section. J'aurais passé cette première année de scolarisation qui me faisait peur l'année dernière, à la même époque. Elle ne sera plus une petite, mais pas tout à fait une grande. Elle continuera d'évoluer dans l'univers de l'école et je serais peut-être plus sereine. Une nouvelle page blanche s'offrira à elle. J'espère qu'elle la remplira aussi bien que cette première année. 

Je me demande vraiment dans quel état je vais être dans deux ans, lorsqu'elle quittera la maternelle pour la primaire si je réagis déjà comme ça alors qu'elle passe juste en moyenne section. Je crois que je suis un peu trop émotive...