07 janvier 2015

Horns

Bonjour,

Comme je le disais hier, lundi soir, Poupette a dormi chez ma mère. Comme à chaque fois, nous en profitons avec Chéri pour regarder un film qu'on ne pourrait pas voir avec elle. Cette fois, nous avons choisi Horns, qui nous faisait bien envie depuis un moment.


Synopsis : Soupçonné d’avoir assassiné sa fiancée, rejeté par tous ceux qu’il connaît, Ignatius a sombré dans le désespoir. Un matin, il se réveille avec une paire de cornes sur la tête. Celles-ci lui donnent un étrange pouvoir, celui de faire avouer leurs plus noirs secrets aux gens qu’il croise. Ignatius se lance alors à la recherche du véritable meurtrier… (merci Allociné)

Si j'avais envie de le voir, c'était surtout pour Daniel Radcliffe, avouons-le. Je voulais voir ce qu'il donnait dans autre chose que Harry Potter, parce que non, je n'ai pas vu la Dame en Noir. Et puis, l'histoire a tout de même l'air pas mal, fantastique comme j'aime. On s'est donc installé, pizza sur les genoux puis crème glacée (oui quand Poupette n'est pas là, nous mangeons juste n'importe comment...) sur le canapé, collé l'un contre l'autre et c'était partie.

Horns, c'est donc l'histoire d'Ig, accusé d'avoir tué sa fiancée. Le jeune homme a sombré dans la dépression, buvant plus que de raison. Un matin, suite à une énième cuite, il découvrir que des cornes sont en train de pousser sur son front. Pire encore, du moins au début, les gens qu'il côtoient vont lui avouer leur secret, généralement ceux qu'ils ont à se reprocher... Si au début, il ne veut pas de cette malédiction, il va s'en servir par la suite pour découvrir le meurtrier de Merrin. Nous allons donc suivre Ig dans sa quête du meurtrier et finalement (et surtout en fait) dans sa quête de rédemption. Car le film est plus basé sur cette quête là que sur l'enquête. La rédemption tient un très grand rôle ici, et pas forcément que pour le héros, comme on pourra le voir par la suite. Cette quête est parsemée de flashback sur sa vie d'avant, celle où Merrin était encore en vie, permettant de mieux comprendre la personnalité de la plupart des personnages. Je ne suis généralement pas adepte des flashback à outrance, ceux qui finissent plus par embrouiller contre chose. Ce n'est pas le cas ici. Ils sont plutôt bien placés et surtout bien foutu.

J'ai clairement aimé l'esthétisme du film. Putain, c'est beau. Et que dire de la forêt, qui semble être celle d'un conte de fée ? J'ai aussi beaucoup aimé toute la partie symbolique, le fait qu'elle se base sur la religion chrétienne, le symbolisme des cornes, de la croix, et des serpents. Bon par contre, j'ai trouvé que parfois, cela était trop. Surtout pour la fin. Mais j'en reparlerais de la fin...

J'ai aussi beaucoup aimé la BO. D'habitude, je ne porte pas vraiment attention à la musique, elle fait partie du film (sauf si c'est du Zimmer où je m'amuse à voir de quelle autre musique film il s'est servi). Mais ici, elle n'est pas juste là pour faire décors, mais elle est bien partie prenante du film. Et pour ne rien gâcher, c'est de la bonne (Bowie, Manson, Nirvana et j'en passe).

Le seul problème, finalement, reste l'enquête policière. Elle n'avance pas, ou peu, se perd souvent. Chéri et moi avions trouvé le coupable rapidement, trop et rien n'est fait pour nous faire tourner en bourrique (mais j'ai lu quelque part que pour le livre dont le film est tiré, on connait le coupable super tôt aussi). C'est un peu dommage. L'autre problème, c'est la fin. Sans trop en dévoiler, je l'ai trouvé trop religieuse/mystique. Et je me doutais aussi un peu de celle-ci, elle arrive tout de même grosse comme une maison. Et forcément, il faut qu'on nous mette une morale à la con, une bonne bondieuserie comme je n'aime pas vraiment. Sans la morale, j'aurais pu m'y faire à cette fin, qui reste tout de même plutôt bonne, à l'image du film. 

Au final, oui, j'ai aimé Horns. Oui, voir Radcliffe faire autre chose que du Potter, c'est quand même bien sympa et ça prouve que le jeune homme est un très bon acteur. D'ailleurs, les autres acteurs ne sont pas en reste, le casting m'a beaucoup plu. Les décors sont très beaux à voir, l'ambiance sombre à souhait, allant parfaitement avec le thème. Mais pourquoi cette fin ? Vraiment, j'ai eu du mal avec.

Et puis, hop, je rajoute aussi le livre Horns de Joe Hill (le fils de Stephen King) dans ma wishlist, parce que lorsque j'aime un film tiré d'un livre, ben il me faut le dit livre.
 

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