16 juillet 2015

Sortir de sa zone de confort #2

Bonjour,


Rappelles-toi, lecteur\trice, il y a un moi je te parlais de sortir de ma zone de confort. J'avais alors dit que je reviendrais en parler.

Depuis juin, je t'avoue n'avoir pas fait grand chose pour en sortir. Du moins, pas grand chose de parfaitement visible. Je n'ai pas changé de coupe de cheveux ou de couleurs (même si j'avoue qu'en ce moment j'ai envie de blond, va savoir pourquoi),  je n'ai pas pris de décision totalement à l'"encontre" de ce que je fais d'habitude. Je ne suis pas partie vivre à l'étranger. J'ai juste fait de petits changements, peu voyants.

J'ai par exemple changer de trajet pour aller ou revenir du travail. Du moins, dans la mesure de possible. Je dis ça parce qu'avec la canicule, il me fallait des rues à l'ombre et sans trop de circulation. Or, ce sont de base les rues que j'emprunte. Il a fallu joué serrer sur ce point. Mais une fois par semaine, le matin de bonne heure (lorsqu'il fera moins chaud, je testerais entre midi et deux ou à 18h, mais là, c'est juste pas possible), je prends une autre rue. Les bénéfices ? Déjà mon trajet est un peu plus long donc hop, quelques pas en plus (oui, parce que ça fait un mois aussi que je me suis remise à faire 10 000 pas/jour), mais en plus, ça me permet de redécouvrir certains coins et même les rues dans lesquelles je passe le plus souvent. J'ai aussi changé de coiffure. Par temps chaud, je fais généralement une queue de cheval. Maintenant, à moi les tresses en tout sens (et j'en suis pas peu fière parce que j'arrive à faire des trucs géniaux alors qu'il y a un mois, je galèrerais avec une tresse africaine...). Je suis allée voir les Victoires du Jazz, alors que je n'écoute pas de jazz d'habitude (et j'ai vraiment aimé)... Ce ne sont que trois petits exemples, mais je trouve que c'est déjà pas mal. D'autres changements sont intervenus, des promenades, des changements au niveau de certaines heures normalement fixes et j'en passe...

Et alors, j'en suis où de ma zone de confort ? Ou plutôt, est-ce que j'ai réussi à en sortir ? J'aurais tendance à dire que oui, pour le mois écoulé. J'ai fait des choses que je n'aurais pas fait en temps normal et ça m'a plutôt plu. J'ai vu que j'étais capable de faire des changements dans ma routine, alors qu'elle est plutôt bien ancrée en moi. J'ai même réussi à ce que certains changements soient effectués par toute la famille et pas que par moi. Et rien que pour ça, l'expérience a été gratifiante. 

Mais ce que je retiens surtout de ce premier mois, parce que je ne vais donc pas m'arrêter là, ce sont toutes les pensées que j'ai pu avoir sur la zone de confort et sur les avantages ou non d'en sortir. Parce que, oui, il faut savoir sortir de sa routine. Il faut pouvoir le faire, souvent même, pour ne pas se retrouver enfermer, dans tous les sens du termes. Mais il ne faut pas non plus aller trop vite. Je parlais dans l'introduction de l'article de changer radicalement d'apparence, voire même de mode de vie. Je pense que si cela convient à certain, ce n'est pas pour moi. Mais en même temps, si j'étais capable de le faire, le ferais-je réellement ? Sortir de sa zone de confort se fait finalement à l'allure que l'on veut, celle qui nous convient. Certain sont capables de le faire rapidement, sans donner l'impression d'y avoir réfléchir (ce qui souvent est faux, même ceux qui partent sur un coup de tête y on forcément déjà réfléchi), d'autres comme moi, doivent planifier. L'important n'est pas la manière dont c'est fait, mais finalement la réflexion qui va avec, que se soit avant, pendant ou après et surtout l'aboutissement de la chose. C'est cette réflexion qui nous pousse finalement à nous dépasser, à sortir de notre routine, de notre zone de confort. Peut-être que je généralise un peu trop, mais en tout cas, c'est pour moi ce qui a le plus compté durant ce premier mois de changement. Reconnaitre que la routine est là, trouver un moyen de la changer et y arriver. Rien que cela, c'est déjà mettre un pas hors de la zone de confort.

A présent que ce premier mois est terminé, je ne dois par contre pas me reposer sur mes lauriers. En aout, je vais me lancer dans le challenge 30 new things dont je parlais dans mon premier article sur la zone de confort. D'ici là, je vais continuer à changer deux trois choses dans ma routine de temps à autre. 

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