01 février 2015

Nos Etoiles Contraires

Bonjour,

Mardi soir a été soirée parents-free. Poupette était chez ma mère puisque mercredi, elle a été voir Disney sur Glace avec ses grand-parents (même que j'aurais bien voulu y aller moi aussi). Et donc comme à chaque fois, Chéri et moi avons fait soirée film. Je crois que si ce petit rituel s'instaure réellement à la maison, je vais enfin pouvoir rattraper mon gros retard sur les films que je veux voir. Cette fois, nous avons choisi Nos Étoiles Contraires que je voulais absolument voir après avoir lu le livre.


Synopsys : Hazel Grace et Gus sont deux adolescents hors-normes, partageant un humour ravageur et le mépris des conventions. Leur relation est elle-même inhabituelle, étant donné qu’ils se sont rencontrés et sont tombés amoureux lors d'un groupe de soutien pour les malades du cancer. (merci Allociné)

J'ai lu le livre il y a un moment déjà (presque un an en fait, puisque je l'ai lu en février l'année dernière) et même si cela n'avait pas été un coup de coeur, j'avais beaucoup mais alors beaucoup aimé. Forcément, je vais surement comparé le livre et le film, surtout niveau ressenti. Te voilà prévenu.

Nos Étoiles Contraires (le film) est une adaptation réussi du livre dans le fait qu'à part quelques phrases manquantes ou dites à la "mauvaise" personne, on retrouve vraiment le bouquin dans l'image. Aussi étrange que cela paraisse, je suis du genre à hurler lorsqu'on s'éloigne trop du livre originel mais je suis aussi du genre à presque le faire lorsqu'on a un copier/coller en image. J'aurais voulu pour Nos Étoiles Contraires que l'on s'éloigne à peine un peu du livre, pour voir peut-être ce que pouvait ressentir les autres face à la maladie qui touche Hazel et les autres adolescents du film (je pense surtout aux parents en fait).

J'ai par contre été bien plus réceptive à l'émotion que dégage le film qu'à celle du livre. Surement à cause des images et de la réalisation du film. Il faut dire aussi que Shailene Woodley et Ansel Elgort jouent bien et que leur duo fonctionne tout aussi bien. A eux deux, ils portent réellement le film qui parfois souffre d'une réalisation trop classique (mais qui fonctionne pourtant). Les autres acteurs ne sont pas en reste, même si pour la mère de Hazel, j'ai parfois trouvé que Laura Derm en faisait un peu trop (par contre il y a des scènes où elle est juste géniale)

Le thème du film est vraiment dur, mais comme dans le livre, j'ai trouvé qu'il ne tombe pas dans le bon gros pathos qui me fait fuir. Hazel, Gus et même Jacob (bien plus amusant j'ai trouvé dans le film que dans le livre) vivent avec le cancer mais ne sont pas "juste" des cancéreux. Ils sont des adolescents, comme les autres. Ils vivent, rigolent, ont des rêves. Le film fait d'ailleurs la part belle à cela (comme le livre), et même si on voit Hazel avec sa bonbonne d'air ou Gus boiter, on oublie régulièrement qu'ils sont "différents". C'est une chose que j'avais vraiment apprécié dans le livre et que je retrouve avec joie dans le livre.

Pour finir, je t'avoue, j'ai pleuré. J'avais beau connaitre la fin, j'ai pleuré. Je n'avais pas pleuré à la fin du livre, j'avais eu la boule au ventre, la gorge serrée mais pas de larme. Je trouve la fin du film plus poignante, plus touchante. C'est une fin triste mais à l'image de tout le reste de l'histoire, elle a ce petit truc qui la rend aussi presque joyeuse, un moment de grâce magnifique.


1 commentaire:

MllePositiveAttitude a dit…

Ce film est vraiment magnifique !! =) C'est vrai qu'il donne envie de pleurer ! Je trouve ton article génial, bisous !