24 avril 2015

Tenir un journal intime, pourquoi ?

Bonjour,


On me pose souvent la question sur le contenu des carnets qui ne me quittent jamais. Deux se trouvent dans mon sac, tout le temps. Le premier, c'est mon carnet de dessin, sur lequel je dessine donc, quand l'envie m'en prend. J'avoue ne pas beaucoup y avoir touché ces derniers temps, les journées étant réellement trop courtes. Le second, c'est mon journal intime. Lorsque je prononce ces deux mots, beaucoup me demande pourquoi j'en tiens un. Je trouve étrange qu'à notre époque cela paraisse un peu saugrenu de tenir un journal, encore plus lorsqu'il est écrit avec un stylo sur des feuilles. Pourtant, le carnet est une chose intemporelle dont presque tout le monde se sert. 

Souvent, je réponds donc que c'est pour me souvenir de tout ou presque. Même si nous pouvons prendre des photos, même si beaucoup d'entre nous poste tout et n'importe quoi sur les réseaux sociaux, j'ai besoin, moi d'écrire ces moments-là. D'ailleurs, pour tout dire, je me sers très peu des réseaux sociaux. Et puis, l'informatique, ça peut casser (je suis bien placée pour le savoir, je bosse dedans). Ensuite, parce que j'ai besoin d'analyser ce que je peux vivre, ou rêver, ou penser. Mon journal, ce n'est pas qu'une suite d'évènements, c'est surtout ce que j'ai pu en pensé. Certains sujets ne peuvent pas être abordé avec tout le monde, sur un blog, lors d'une discussion ou autre. Trop intime, trop personnel, trop plein de chose. 

Mon journal me sert à tout cela. A me souvenir et surtout à évoluer. Lorsque je me relis, surtout sur certains passages, je me rends compte à quel point depuis le temps, j'ai pu évolué sur certains points. Des choses que je pensais juste quelques années en arrière, me paraissent à présent fausses, ou l'inverse, bien sur. Mon mental n'est plus le même. Ma vision des choses non plus. Mon journal en garde la trace.

Voilà les raisons, du moins, les principales raisons, pour lesquelles je tiens un journal. Ça, plus le fait que j'aime tellement écrire sur papier et qu'on n'en trouve plus tellement l'occasion à notre époque.

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