09 avril 2015

La guerre est déclarée !

Bonjour,

Camp principal, tente du général.

- Au rapport !

- Le territoire est parfait, mon général. Nos troupes sont dispersées aux coins stratégiques et pour le moment, n'ont vu personne d'autre. Nous sommes libres de nos mouvements. Des éclaireurs sont partis sur un autre territoire, un peu plus dense et sombre, mais là non plus, rien à signaler.
- Continuez comme ça, nous serons bientôt maitres incontestés des lieux.
- On me signale aussi un troisième territoire propice. Mais pour le moment, pas moyen de s'y rendre. Peut-être ce soir.
- Bien, bien. Tenez-moi au courant des avancements de l'opération.

- Mon général, des hommes ont aperçu l'ennemi au sud. Ils se sont cachés le plus vite possible, mais craignent d'avoir été vu.
- Ne vous occuper pas de ça, continuer l'invasion, nous y sommes presque. Nous n'avons pas pu être là à la dernière tentative, je ne compte pas baisser les bras à celle-ci !
- Bien mon général.
- Monsieur, on me signale à la radio une nouvelle attaque de l'ennemi à l'est, peut-être une au nord aussi. 
- Contactez le second groupe sur le nouveau territoire, je veux confirmation d'une attaque groupée. 
- Ils n'ont rien vu pour le moment de leur côté.

- Dites, la radio, vous n'avez pas senti comme de la pluie, là ?
- Non mon général. Aucun groupe n'en a fait de rapport.
- Bizarre. Mon genoux commence à me faire mal, ça sent l'humidité tout ça...

- Mon général, mon général ! La radio grésille dans tous les sens. On parle d'attaque au Napalm ! Il faut se replier, vite ! L'autre groupe aussi est attaqué ! Vite, vite ! Fuyons !

Camp ennemi

- Alors ?
- Éradication totale, sur les deux territoires. Ils n'ont pas pu résister. Aucun poche de résistance remarquée. Ni hier soir, ni ce matin. Les nettoyeurs ont fait le boulot, que se soit sur les territoires envahis ou proche de ceux-ci. 
- Bien.
- Juste une chose par contre. Les éclaireurs d'hier midi demande juste à ce qu'on leur change leur tenue. Ils trouvent que rose à paillettes, c'est pas génial pour rester discret.
- Demain, la dictatrice a décidé de mettre du bleu. Ça ne sera pas mieux...


Cher lecteur, ces petits dialogues ne sont là que pour dédramatiser une situation que j'ai vécu comme un enfer hier. Poupette était passé outre l'invasion de septembre, celle du printemps fut désastreuse pour elle comme pour moi. Oui, j'avais zappé que les poux ça revenaient aussi au printemps. Et comme il semble qu'ils ralaient beaucoup beaucoup de ne pas avoir pu nicher dans ses boucles blondes en septembre, ils ont décidé de le faire sur la tête blonde et sur la brune, c'est à dire moi. L'enfer, le plus total donc (et en plus Poupette était malade, génial). Bref, nous avons réussi à en venir à bout, malgré quelques cris (surtout de ma part en fait, je hais le peigne fin...).

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