Fin juin, alors que je mangeais un avocat, je me suis dit que ça serait marrant de réussir à en faire pousser un. Encore plus lorsqu'on sait que je n'ai pas la main verte. La plupart des plantes qui arrivent en bonne santé chez moi en reparte deux semaines après en moyenne, et surtout carrément morte. Alors, faire pousser un avocat, de A à Z, c'est un peu The Challenge pour moi.
J'ai commencé tranquille, le noyau, un verre,des cures-dent et surtout internet pour me venir en aide. J'ai lu plein de chose (faire sécher le noyau ou pas, l'immerger à peine, à moitié, le laisser au soleil, mettre du coton ou pas dans le fond du verre...). Déjà, je le sentais mal. J'ai fait au plus simple, je n'ai pas fait sécher le noyau, je n'ai pas mis de coton. J'ai changé l'eau souvent et j'ai laissé la nature faire. Petit à petit, il s'est ouvert. Un peu moins d'un mois plus tard, la racine était là, ni trop petite ni trop grosse. Là aussi, j'ai lu/vu plein de chose. Le laisser dans l'eau jusqu'à apparition de la pousse ou non. J'étais pressée, je l'ai planté. Je lui ai donné un nom aussi. Je suis persuadée que donner un nom à une plante fait qu'elle va continuer à vivre (les seules plantes qui vivent chez moi depuis cinq ans se nomment Georgettes). Il s'appelle donc Hubert. Hub pour les intimes.
C'était il y a quoi, trois semaines ?
Et le petit, il a continué sa croissance en paix. La première photo de l'article, sa toute première aussi (ben oui, j'avais peur de pas y arriver, alors j'ai pas osé l'immortaliser) date de la semaine dernière. La seconde, d'aujourd'hui. Il fait des feuilles ! Joie dans la demeure. Hubert grandit, semble bien vivre dans la cour de derrière (faudra juste penser à le rentrer lorsqu'il fera trop mauvais pour nous, humain, là-bas) et comble sa propriétaire enfin heureuse d'avoir réussi à faire pousser un truc sans qu'il ne meure au bout de deux semaines (l'exploit quoi)(non parce que j'ai quand même réussi à faire mourir des succulentes...).
Enfin, tout ça pour partager avec toi, lecteur, mon bonheur d'avoir enfin la main verte. D'ailleurs, les plantes ramenées la semaine dernière à la maison ne sont pas mortes non plus. Il va falloir qu'on les baptise d'ici peu si on ne veut pas les voir dépérir (mais j'ai pas d'idée de nom).
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